Trigger warning : petite criminalité, fraude, mention d'intimidation et de racisme.
Âge, date et lieu de naissance : maintenant le pied dans la trentaine ayant tout juste trente ans, tu étouffes dans cette nouvelle douzaine. t'es née en hiver, bien que ça n'a jamais paru à san francisco, pile entre Noël et le jour de l'an, avec la date pourrie du trente décembre comme anniversaire.
Nationalité, origines : puisque t'es née aux états-unis, tu te considères américaine avec un intérêt inexistant pour le patriotisme que ça devrait faire naitre en toi. tes origines sont supposément évidentes. l'italie par le nom et la chine par les traits. t'as eu droit à ton lot de commentaire pour le prouver en prime (italiennes, chinoises)
Métier, situation financière : c'est toujours la galère, t'es toujours plutôt pauvre, mais t'as eu un soubresaut d'argent quand t'as pillé le compte en banque de lou. c'était pas la richesse que t'attendais, mais ça t'as permis quelques extravagances. maintenant, tu gagnes ta vie supposément honnêtement à une allée de bowling. oh ça ne t'empêche pas d'arnaquer ton prochain, faut croire que t'es pas pleinement remise sur le droit chemin.
Statut civil, orientation sexuelle : malgré tes envies de te trouver une sugar mommy (ou daddy t'es pas si difficile), tu te retrouves seule, célibataire. c'est mieux comme ça, t'as du mal à t'ouvrir à autrui. c'est pas à défaut de te fermer à des nuits en bonnes compagnie. tu regardes sans distinction du genre, bisexuelle s'il faut apposer une étiquette.
Statut familial : tu ne parles plus à ta famille ou du moins en dehors de rares exceptions ou d'urgence. tes parents t'ont bien fait comprendre que t'es la déception de la famille. tu suis les aventures de tes deux adelphes sur les réseaux sociaux, mais rien de plus.
Caractère : indépendante ; incapable de dire la vérité ; ment à la vitesse de l'éclair ; jack of all trades, master of none ; débrouillarde ; méfiante ; tempétueuse ; égoïste ; solitaire ; seule ; pleine d'espoir malgré tout ; envieuse ; cynique ; chanceuse ; diplomate (même si c'est beaucoup de mensonge oups)
À San Francisco depuis : la naissance, depuis toujours à vrai dire. YOU CAN LET GO
— the only way out is through —
Ta naissance a été célébrée, l’arrivée du troisième enfant, de la gamine qui pourrait très bien changer la donne de la famille. Ce n’est pas que tes ainé.e.s étaient particulièrement décevant.e.s, non, c’est juste que tes parents étaient tous.tes les deux le plus jeune enfant d’une fratrie de trois, alors c’était simplement logique de se rendre jusque là pour elleux. T’as longtemps questionnée cette supposée logique, mais bon, c’est pas comme si on t’a déjà demandé ton avis sur la chose, même près de trente ans plus tard. Tout ce que ça veut dire, c’est que t’étais l’enfant tant attendue, la petite princesse qui devraient toujours être protégée par ses adelphes. Pour ça non plus, on t’a pas demandé ton avis, mais qu’importe, tu t’en es très certainement servie, n’hésitant pas à hurler au loup dès que tes ainé.e.s se montraient un peu trop dur.e.s avec toi. C’était marrant, c’était utile.
Ça t’a certainement pas protégé quand t’es arrivée à l’école. Tes ainé.e.s, plus qu’exaspéré.e.s par toi, ont décidé de ne pas trop te protéger. Iels ont même pas voulu te préparer à ce qui t’attendrais, aux têtes surprises des professeur.e.s quand iels diraient ton nom et verraient ton visage de l’autre côté. T’as pas tout de suite compris pourquoi, mais ça n’a pas durer. Des gamin.e.s se sont efforcé.e.s de te faire comprendre le problème, notamment en te volant ta boite à lunch et autres effets personnels. Les responsables de l’école te disaient que c’était qu’une façon d’attirer ton attention, tes parents s’inquiétaient, malgré tes excuses pourries que tu leur offrais. T’as beaucoup perdu ta boite à lunch dans une même année, au point où ça aurait très certainement été un record si c‘était pas complètement faux. Mais on peut dire que ça t’a forgé du caractère, surtout, tes parents ont décidé de t’inscrire à des cours de boxe. Tant pis si t’étais à peine capable de soulever les gants à l’époque, t’as appris.
Et bien vite, t’es devenue cette enfant un peu trop compétente. Jamais excellente, mais toujours capable de tirer son épingle du jeu. T’apprenais vite, tu réagissais encore plus rapidement. T’as toujours été douée d’un bon instinct à défaut d’avoir un quelconque once de finesse. T’as continuée sur cette lancée, capable d’apprendre à faire un truc en un instant. T’as jamais eu la patience de maitriser les trucs, mais te débrouiller suffisamment pour faire tourner tes têtes ? Ouais toujours, avec aise même.
Sauf que voilà, ça non plus ça n’a pas suffit pour te préparer à l’école. Parce que ça t’intéressait pas assez pour que tu fasses l’effort d’essayer. Tu passais tous tes cours sur la limite, presque en échec au grand désarroi de tes parents. Ces dernier.ère.s t’ont bien fait comprendre qu’il faudrait que tu te ressaisisses, parce qu’iels avaient espoir en toi et tu ne sais trop quoi.
Spoiler alert : tu l’as pas fait.
Les demandes n’ont pas fonctionné, les menaces non plus.
De l’enfant aimée, t’es devenue l’échec dont on ne parlait pas trop. Parce que t’as pas su rester à l’école plus longtemps que le minimum, parce que tu refusais le carcan familial. T’es partie voler de tes ailes bien vite, trop tôt. Parce que tu voulais découvrir le monde, parce que tu voulais pas d’une vie ranger. Au fond, qu’est-ce que ça importe ? T’es partie avant d’être prête, avant d’avoir un coussin sur lequel retomber. Ça a été beaucoup de canapé pendant les premières années de ta majorité, puis, t’as appris à te servir de ton bon instinct et de ton bagou pour la bonne cause - te faire vivre. C’est ainsi que les arnaques ont commencé. Au début, c’était juste des petits trucs, faire des distractions pour voler un supermarché, aider des vielles personnes à traverser pour dérober leur portefeuille.
Puis, t’as trouvé ta meilleure arnaque : vendre des billets dorés pour le paradis. Ça paraît con comme ça, mais ça a bien fonctionné dès le début. Il fallait simplement prendre avantage du désespoir des gens et vu comment il te claque à la peau eh bien, tu connais le truc. T’espères juste trouver une façon de faire le gros lot ou peut-être trouver quelqu’un qui pourra te faire vivre. N’importe quoi pour avoir une vie tranquille, sans effort. Mais bon, vaut mieux ta vie pourrie que celle rangée que tes parents voulaient pour toi.
Puis, il y a toujours des solutions que tu dirais. Est-ce que tu y croyais vraiment ? Non, mais t'as trouvée une marque, une personne à viser qui pourrait éventuellement régler tous tes problèmes. Une jolie tête à arnaquer sans rien de plus. Elle était supposée être riche d'un gros héritage. T'as fini par comprendre - quand t'étais en train de vider son compte - qu'il y a eu erreur. Qu'elle était pas vraiment celle que tu visais à la base. Puis est venue la culpabilité, parce que Lou était sympathique et d'une agréable compagnie. Bref, tu regrettes de l'avoir fraudé, tu regrettes de lui avoir fait ça. C'est pour ça que tu t'es poussée pendant un moment. C'était en partie pour flamber le peu d'argent que tu lui as piqué, mais bizarrement ça a pas vraiment aider avec la culpabilité. Alors t'as fui pendant un moment, t'installant en dehors de la ville.
Dire que ça t'a pas convenu serait un euphémisme. En attendant... il faut sans doute que tu fasses ton mea culpa. Mais t'as pas l'habitude de penser aux conséquences de tes arnaques encore moins d'y faire face alors tu ne sais pas par où commencer. pseudo, prénom : dday, audrey.
crédits : andthesunrisesagain.
type de personnage : inventé.
groupe : jefferson airplane.
comment as-tu connu le forum ? : toujours par la meilleure
@Lou Duncan autres : alors mille excuse d'être partie comme une malpropre, j'ai eu une période difficile et c'était vraiment la galère j'ai jamais vu le temps passer et voilà
mais je reviens si vous voulez toujours de moi