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Dieu a rompu son pacte. (Jamcha)

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James Thunberg
James Thunberg
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Messages : 434
Pseudo : chosen.one
Faceclaim et crédits : Jake Gyllenhaal (myself)
Multicomptes : James Thunberg, Karl Bauer, Côme Vasilescu.
Gif : Dieu a rompu son pacte. (Jamcha) 5cd959569968771c33ebaa225a6d6007438d0553
Âge : 42 ans tout récemment. Un cap franchi dans l'ombre, atermoiement d'une âme vagabonde.
Statut civil : célibataire endurci, vieil ours aigri par des sentiments misérables qui écorchent l'âme depuis plus d'une décennie.
Occupation : commissaire adjoint, carrière dévouée et implication sans bornes.
Habitation : maison familiale héritée à Bayview.
Warning : violences physiques, langage grossier et scène de sexe explicite.
Trigger : aucun de mon côté, si nécessaire, n'hésite pas à me mpotter pour en discuter.
Pronom ig : il.
tw : violence physique, langage grossier

le plus vaste des coeurs se brise.
Tic tac à ta montre, comme un sempiternel recommencement. Les lumières incandescentes qui dansent sous tes yeux à moitié fermés, vitreux, alors que le verre se vide sans délicatesse. Depuis combien de temps tu es là, assis au fond d'la salle, à regarder les gens danser et chahuter ? Depuis quand tu fréquentes ce genre d'établissements ? Imbécile, le coeur qui chavire à chaque fois qu'elle passe dans ton champs de vision. Salope que t'aimerais hurler à chaque fois que l'or de ses cheveux reflètent les stroboscopes. Et cette musique te crève, loin d'adoucir tes mœurs. Tu devrais pas être là et tu le sais. Pourtant t'insistes, imbécile. T'as appris qu'elle travaillait ici, tu ignores encore comment. Faut dire que depuis ton retour en ville, sinon avec l'alcool, tu t'es pas réconcilié avec ta vie d'avant. Tic tac encore à ta montre alors qu'elle passe à nouveau devant toi, sans même te voir. Est-ce qu'elle te voit d'ailleurs ? T'es même pas sûr... non, pas sûr du tout. Tu crois pas qu'elle t'ignore, ou alors, elle le fait avec brio. Putain, t'as l'coeur en vrac et lourd. Tu détestes cette situation mais tu t'y résous, t'as pas le choix. J'étais bien là-bas, simple évocation d'un souvenir récent. Les décors d'un pays différents, l'accent qui chante et la langue qui diffère. J'étais personne là-bas, en tout cas, pas James...
Vaste blague.
Tu supportes à peine le chaos environnant. T'y reviens une à deux fois par semaine, comme un con. Parce que t'as besoin de la voir, même si tu lui causes jamais. T'es à l'écart, tout seul. T'as pas d'potes, t'as pas d'partenaire. A quoi bon ? Tu préfères encore savourer ta misère en solitaire. Déjà presque deux mois que t'es de retour et tu donnerais tout c'que t'as pour repartir. Là-bas, c'était plus simple. Sevrage d'amour, ça a servi à rien. D'elle, tu t'es pas débarrassée. Toujours accrochée à ton myocarde comme un parasite. Elle bousille tout, jusqu'au sang qui circule dans tes veines. T'es incapable de t'en détacher parce que t'es incapable d'admettre que tu pourrais vivre sans elle. T'aimes ce malheur.
Beau malheur.
Dix ans que ça dure, putain d'manège. Tu soupires, finis ton verre. Un coup d'oeil à ta montre, il est tard. Demain, t'es d'service en début d'après-midi, il te faudra avoir éponger tout l'alcool qui fait danser tes nerfs pour te présenter au commissariat. Je rentre, en voilà une belle décision. Tu te lèves, bouscules du monde sans le vouloir, tu marches pas droit. Un éclat d'or dans la rétine alors que tu la vois se pencher sur un client, pas bien loin.
Et le sang qui bout sur tes lèvres lorsque tu vois la main de cet enculé glisser le long de sa jambe et remonter jusqu'à son séant. Putain James, barre toi, mais non, t'as pas l'temps de réfléchir que ton corps déjà se jette sur l'illustre inconnu pour le foutre à terre. Le choc est terrible, violent. Deux-trois cris sur les côtés alors qu'elle réalise à peine ce qu'il se passe. Ton poing rencontre une mâchoire, une douleur te frappe les côtes. Tu roules sur le côté, te redresses. Lui aussi, et vos regards se conjuguent. Pose encore une fois ta main sur son cul et j'te promets qu'il te faudra une assistance à vie pour tenir tes couverts, connard. il s'essuie la bouche, t'insulte avant de tourner les talons et sortir. Toi, tu restes là, ballant. T'as du sang qui cogne contre tes tempes, t'as l'adrénaline qui te tient éveillé mais t'as l'coeur qui s'barre quand tu tournes la tête vers elle. Son regard se fond dans l'tien et l'monde t'échappe. Tu recules d'un pas, essuies le t-shirt en détournant les yeux. La foule t'observe, tu grognes. Y a rien à voir, c'est bon. à deux doigts d'sortir l'insigne, mais tu l'as pas pris avec toi. T'es connu à Bayview, pas pour rien que t'es bien content qu'elle bosse ici, à Pacific. Sans lui laisser le temps de te parler, tu ramasses dignité et fierté comme tu peux et tu dégages.
L'air frais te scie les jambes, tu poses une main sur le béton du mur à tes côtés et soupire. L'autre main t'fait mal, rouge sang. Tu attrapes une clope, la glisses entre tes lèvres et l'allumes. Putain d'soirée.

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but after all what said and done,
you'r gonna be the lonely one.
do you believe in life after love ?
Sacha Lewis
Sacha Lewis
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Pseudo : tik tok (jade)
Faceclaim et crédits : rosie huntington-whiteley (ava. myself, crackship .monocle))
Multicomptes : jin aguilar (a. de armas), scar lewis (t. lashae), elizabeth jones (g. arterton)
Âge : 32 ans
Statut civil : Il y a un nom qui résonne depuis des années. Celui du héros délaissé. L'ange abandonné. James qui ne quitte pourtant jamais ses pensées. (Célibataire, trop occupée à se détruire)
Occupation : Barmaid certains soirs, danseuse les autres. Vivre la nuit comme pour toujours se draper de cette ombre qu'elle ne peut plus quitter.
Habitation : En colocation malgré ses airs de princesse froide. Pas assez d'argent pour s'offrir le luxe de vivre sans personne. Ou peut-être qu'elle n'aime pas la solitude autant qu'elle aime le faire croire.
Warning : disparition d'enfant, dépression, scène intime explicite, langage vulgaire, infidélité
Trigger : inceste, violence infantile, cruauté animale
Pronom ig : elle
Liens recherchés : en cours
tw : violence physique, langage grossier, infidélité, maladie

le plus vaste des coeurs se brise.
Elle soupire Sacha alors qu'elle approche du bar. Elle a du mentir, encore, à l'homme qui partage sa vie. Poids des secrets qui pèsent de plus en plus sur ses épaules. Elle sait pourtant qu'il n'est pas dupe Nathanael. Il voit bien qu'elle est différente. Plus distante. Plus fermée. Plus vague dans ses réponses. Il n'insiste pas pourtant, espérant sûrement qu'elle fera le pas vers lui. Mais comment s'ouvrir quand c'est la culpabilité qui vient l'éteindre à chaque fois ? Comment lui dire ce qu'elle traverse quand l'image d'un autre ne cesse d'hanter ses pensées ? Non, je ne peux pas… La souffrance solitaire est le seul choix qui s'impose à elle. J'y suis habituée… Car c'est ainsi qu'elle vit depuis tant d'années. Poupée brisée qui repousse tout le monde. Personne ne sait les tourments qui l'habitent en ce moment. Personne ne sait ce qu'elle traverse. Elle ne dit rien. Jamais. Comme si la douleur qu'elle éprouve est tout ce qu'elle mérite. Parce qu'avoir mal, c'est être encore en vie…

Ça ne fait que quelques semaines qu'elle travaille là la belle. Petit boulot supplémentaire qu'elle avait pris pour aider sa mère à payer les factures de l'hôpital. Elle a pourtant l'impression de ne pas en voir le bout tant les frais ne cessent de s'accumuler. Mais encore une fois, elle ne dit rien. Elle pourrait demander de l'aide. Elle pourrait se confier à Nathanael et admettre à quel point elle a peur. Car je suis terrifiée… Totalement paniquée à l'idée de perdre sa mère. Mais c'est le silence auquel il fait face. Il ne sait même pas qu'elle bosse ici. Il ne sait rien de tout ce qu'elle vit. Distance qu'elle instaure depuis qu'un fantôme a posé ses lèvres sur les siennes. Elle revoit encore la scène lorsqu'elle ferme les yeux. Souvenir tatoué jusque sous ses paupières. Ça ne s'efface pas. Jamais. Et elle sait que cela ne pourra jamais disparaitre. Dix années à rêver de ce baiser avant qu'il ne se réalise enfin. Comme un vœu oublié, James est revenu dans sa vie et a tout chamboulé…

Et elle sait Sacha. Elle sait qu'il sera là. Tu reviens toujours… Des semaines de silence. Des semaines d'absence. Et son visage qui est apparu de nouveau comme une surprise qu'elle n'attendait plus. Elle s'est cru folle. Car tu semblais n'être qu'un mirage… Il était pourtant bien réel. Mais elle n'est jamais allée le voir. Par peur sûrement, de le faire fuir de nouveau. Perdue entre ce qu'elle désire et ce qu'il mérite. N'avait-elle déjà pas fait assez de mal ? Elle qui avait trompé le diable mais qui avait malgré tout repoussé l'ange. Elle est complètement paumée la belle. Princesse tourmentée par ce cœur indécis. Mais c'est dur, dieu que c'est dur de faire semblant… Souffrance délicieuse que d'ignorer celui qu'elle rêvait pourtant de revoir. Elle ne sait pas comment elle fait Sacha pour feindre l'indifférence à ce point. C'est une torture de le savoir dans cette salle et de prétendre qu'il n'est pas là. Moi qui rêve seulement de te rejoindre… Mais je n'en ai pas le droit…

Elle tente pourtant de concentrer toutes ses pensées sur son travail. Elle se retient sans trop savoir comment de lui jeter des regards. L'envie qui brûle mais qu'elle réfrène. Mais en un instant, tout bascule. Il y a cette main qui vient glisser sur elle. Et sans même qu'elle n'ait le temps de réagir, l'homme en question se trouve à terre, James au-dessus lui. Elle a du mal à saisir tout ce qu'il se passe tant cela est rapide. Le cœur tambourine, bat à toute allure sous sa poitrine. Son regard trouve le sien et un instant, tout s'arrête. James se barre avant même qu'elle n'ait eu le temps de dire en mot. Il lui faut quelques secondes pour retrouver ses esprits. « J'pars en pause. » Qu'elle balance à son collègue sans même savoir si c'est ok ou pas. Hors de question qu'elle laisse James ainsi. Je t'ignore déjà bien trop… L'angoisse qui ne la quitte plus. J'espère que tu vas bien… qui résonne dans son esprit. Elle attrape un torchon, mets quelques glaçons dedans avant de le refermer et de filer vers l'extérieur.

Elle le voit, appuyé sur le mur, clope au mec. « Fais voir ta main. »  Ordre lancé d'une voix calme pour ne pas éveiller davantage sa rage. Avant même qu'il ne réponde, sa main vient trouver celle de James. Mais trop vite la douceur de sa peau lui brûle l'épiderme. Le cœur loupe un battement, peut-être même deux. Les regards se trouvent un bref instant. Prunelles qui meurent d'envie de glisser vers ses lèvres. Elle se retient. Difficilement bien sur. Mais elle sait que si elle craque, elle voudra y plonger de nouveau et retrouver ce goût qui la hante depuis lors. Alors elle met fin à ce contact pour ne pas avoir à résister davantage. « Tiens, met ça dessus. » Elle pose le torchon glacé sur sa main abîmée alors qu'elle le voit esquisser un rictus de douleur. « Tu t'es pas loupé. » Elle se recule, croise ses bras sur sa poitrine. Fermée. C'est ce qu'elle est à cet instant. Car elle sait que la moindre ouverture pourrait lui être fatale. James est une drogue à laquelle elle a du mal à résister. Si tu savais comme j'arrête pas de penser à ce baiser…
Et pourtant…
« C'est gentil d'avoir voulu préserver mon honneur mais j'ai pas besoin qu'on me protège. » Elle le repousse. Encore. Elle continue son rôle Sacha. Joue les femmes fortes et indépendantes quand sa vie n'est que chaos. Je n'ai besoin de personne. Mensonge qu'elle se répète depuis des années pour mieux vivre cette solitude imposée. Châtiment qu'elle s'inflige depuis le jour de sa disparition. La douleur, c'est tout ce qu'elle connait. « T'es plus obligé de jouer les héros James. » Je ne mérite pas d'être sauvée…

Un long silence s'installe entre eux. Elle est consciente que ses mots font mal. Que son rejet est dur. Mais elle a l'impression de n'avoir d'autres choix. Le laisser revenir à elle, c'est prendre le risque de ne plus pouvoir revenir en arrière. Moi qui ne te résiste pas… Elle est faible Sacha. Fragile devant celui qui a capturé son cœur il y a des années de cela.  « Comment tu vas ? » Elle ose poser la question malgré tout. Parce qu'elle ne cessera jamais de s'inquiéter pour lui. Si elle prétend le contraire, James reste dans un coin de sa tête, quoi qu'il arrive. « Je pensais pas te revoir un jour… » Car elle entend à nouveau ses mots résonner dans son esprit. "Que j'meurs à l'instant si un jour j'te reparle." Ton silence, c'est pourtant tout ce que je mérite… Mais il y a ce cœur qui se réchauffe d'être près de lui, heureux de retrouver celui qui manquait tant.
Tu sais, j'étais pas prête à te dire adieu.
Et la vérité, c'est que je crois que je le serai jamais…

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Il n'y a rien d'autre qui puisse autant m'attirer. Ton regard c'est l'automne sans les feuilles abîmées. Je m'y plonge quand je veux m'abriter, il n'y a pas d'autre ciel que je veuille habiter. Je t'ai regardé jusqu'à plus d'horizon j'aimerais te garder jusqu'à plus de raison. james & sacha
James Thunberg
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Âge : 42 ans tout récemment. Un cap franchi dans l'ombre, atermoiement d'une âme vagabonde.
Statut civil : célibataire endurci, vieil ours aigri par des sentiments misérables qui écorchent l'âme depuis plus d'une décennie.
Occupation : commissaire adjoint, carrière dévouée et implication sans bornes.
Habitation : maison familiale héritée à Bayview.
Warning : violences physiques, langage grossier et scène de sexe explicite.
Trigger : aucun de mon côté, si nécessaire, n'hésite pas à me mpotter pour en discuter.
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le plus vaste des coeurs se brise.
Vos regards se sont croisés. Il en fallait pas plus pour que la faille s'ouvre à nouveau. Là, en toi, juste à hauteur du coeur. Une brèche jamais colmatée qui se met à suinter, à nouveau. Et ça saigne tant et si fort que t'as l'corps qui se crispe.

Un seul regard,
c'est tout ce qu'il faut pour que j'me perde
un seul regard,
et j'suis déjà mort.


Tu grognes, sans rien dire, sans même lui esquisser l'ombre d'un sourire. T'as trahi ta présence en ces lieux, elle sait que t'es là. Le savait-elle déjà ? La question te heurte de plein fouet alors que de ta main gauche, tu te masses les côtes. L'enfoiré ne t'a pas raté, ça non, mais t'as rendu les coups, comme tu sais si bien l'faire. Tu traverses la foule qui s'écarte en te voyant, comme la mer l'a fait un jour devant Moïse, ou comme le ferait les anges si Satan marchait parmi eux. La princesse te suivra de près, mais tu t'en moques, t'as même pas envie qu'elle vienne, finalement. T'es pas d'mandeur, tu l'seras plus jamais. T'as trop joué avec le feu, Icare stupide qui a frolé le soleil. Un seul baiser partagé et toute ta vie s'est rompue comme le barrage s'effondre sous la pression. Dehors, l'air est frais mais salvateur. Tu lèves les yeux au ciel. T'es con putain, t'es commissaire. Ici, on t'connait, on sait qui tu es. T'as pas l'droit à l'erreur, t'as pas l'droit de te comporter comme le dernier des mecs bourrés qui s'croit un héros. Parce que héros, tu l'es déjà dans ton quotidien, putain.
La cancéreuse entre les lèvres, tu tires une première fois dessus lorsque l'or de ses cheveux danse dans ta vision périphérique. Dégage, t'as envie de hurler alors que tes yeux rencontrent les siens.

Lorsque tes paupières s'inclinent,
je sais tout ce qu'elles veulent dire,
lorsque tes iris s'illuminent,
j'entends tout ce que nous ne sommes plus.

Tu retiens ton souffle alors qu'elle se fait aussi froide qu'un bloc de glace. Fermée, distante. Elle prend ta main, un simple contact qui pourrait bien t'faire perdre pied si tu ne détournais pas tes yeux des siens. Elle y pose un torchon. J'ai pas b'soin de ça. que tu t'entends grogner en le repoussant. Ego mal placé, virilité touchée. Elle ne s'approche pas, garde une distance qui - selon toute logique - devrait vous préserver mais ne fait qu'amplifier le trouble qui vous habite. Tu la jauges, la détailles, l'observes, la regardes. Icare et le soleil, toujours. T'as les rétines qui prennent feu, c'est comme ça. Ventre tordu, estomac retourné. Tu serres le poing, grimaces. Tu tires sur ta clope alors qu'elle se fait moralisatrice, presque agressive. T'as pas besoin de jouer les héros, tout l'monde peut l'dire mais personne le pense comme elle. T'as été son putain de héros, toutes ces années. C'est elle qui revenait à la charge avec ses suppliques et ses atermoiements. Garce manipulatrice qui n'a fait que briser ton coeur à chaque fois qu'elle venait lui faire faire de la corde à sauter. J'l'aurais fait pour n'importe qui. t'as aucune espèce d'importance, voilà ce que tu sous-entends mais t'en penses pas un mot. Pour elle, tu vas au charbon. Si on l'approche de trop près, t'es capable du pire. Tu détestes l'idée qu'elle souffre et en même temps, tu fantasmes à l'idée qu'elle saigne comme toi. Contradiction permanente. Tes yeux cherchent les siens, à nouveau.

On a dansé sur le fil,
on n'était encore jamais tombé.
Lorsqu'on s'est embrassé,
c'est comme si on s'était tué.


Elle laisse le silence vous étreindre. Tu soupires, tires nerveusement sur ta clope à une rapidité déconcertante. Tu la termines en trois bouffée, tu craches la fumée sans même t'en rendre compte. Elle reprend la parole, pose une question conne qui n'a aucun sens et se permet une remarque qui t'arrache le pansement qu't'avais mis sur ton coeur. Le sang abonde, partout. En toi, c'est un geyser si fort que t'as l'sentiment d'te vider complètement d'tes cellules rouges. J'avais pas envie d'te revoir un jour. c'est un rien agressif, c'est sans doute l'alcool ou l'esprit à vif. T'es qu'une plaie, James... depuis qu'elle s'est amusée à te détruire. Tu fronces un sourcil. Faut croire que j'vais pas bien. que tu précises avec un poil d'ironie. Tu serres à nouveau le poing, grimaces encore, observes la main et remarques la bosse qui commence à apparaître. Super, t'es bon pour un aller simple chez l'médecin avec ces conneries. Tu ravales ta salive, te redresses un peu, avances d'un pas dans sa direction. Icare et son putain d'soleil, tes yeux brûlent, tu pourrais en chialer. T'as jamais été aussi belle Lewis. que tu lui dis, las, fatigué, épuisé même. J'suppose que c'est toujours comme ça... on n'se rend compte de la beauté des choses que lorsqu'on les perd. tu tires une nouvelle clope, la glisses entre tes lèvres. Tu passes une main sur ton front moite. Retourne bosser, la bête n'a pas besoin d'être surveillée. non, tu vas t'contenter de rentrer.

Rentrer chez moi,
vomir mon désespoir,
vomir ma vie...
vomir cette mort.

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Occupation : Barmaid certains soirs, danseuse les autres. Vivre la nuit comme pour toujours se draper de cette ombre qu'elle ne peut plus quitter.
Habitation : En colocation malgré ses airs de princesse froide. Pas assez d'argent pour s'offrir le luxe de vivre sans personne. Ou peut-être qu'elle n'aime pas la solitude autant qu'elle aime le faire croire.
Warning : disparition d'enfant, dépression, scène intime explicite, langage vulgaire, infidélité
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le plus vaste des cœurs se brise.
Son image est aussi douce que douloureuse car elle réveille ces émotions qu'elle tente de faire taire. L'envie, toujours, de l'avoir près d'elle. Désir qui n'a fait que s'accroitre depuis qu'il a tatoué ses lèvres sur les siennes. Souvenir indélébile, marqué jusque dans son âme. Palpitant qui bat toujours trop vite lorsqu'elle y pense, lorsqu'elle se rappelle de son goût. Mais la culpabilité n'est jamais bien loin. Étouffante. Pesante. Amertume qu'elle laisse sur le souvenir délicieux. Tiraillée, voilà ce qu'elle est. Perdue entre deux hommes. Et le cœur indécis ne sait plus quoi penser. La chaleur, pourtant, revient bien vite dès qu'elle se trouve aux côtés du flic. Héros blessé qu'elle ignorait avec souffrance mais qu'elle ne peut délaisser plus longtemps. Putain, rien que de croiser son regard ça la renverse. Myocarde qui s'emballe. Cadence infernal. Et son odeur déjà qui revient chatouiller les narines… Parfum entêtant qui lui rappelle à quel point elle était bien contre lui. Merde, pourquoi tout est toujours si difficile ? Elle ne montre rien pourtant. Gardant le masque de reine des glaces. L'éloigner d'elle pour se sauver de ce feu qui brûle entre eux depuis toujours. Ces flammes qui l'appellent toujours plus.

« J'ai pas b'soin de ça. » L'ours grogne. Râle. Grommelle. Elle n'en attendait pas moins de lui. Fierté qui gronde. L'homme se veut inatteignable. « Arrête de jouer les bébés et garde ça. » Elle le réprimande comme un enfant mais c'est bien à cela qu'il ressemble à réagir de la sorte. Il l'ignore évidemment, trop fier pour accepter un peu d'aide. Quel chieur sérieux ! Mais dans le fond, ça la fait sourire. Son côté gamin boudeur détonne avec son allure d'homme mature. Vieux ronchon qui a pourtant su conquérir son cœur. Parce qu'il est vrai James. Authentique. Et s'il peut s'avérer être terriblement agaçant par moment, il est probablement la personne la plus touchante qu'elle connaisse.

C'est pour ça qu'elle avait craqué la belle. Il n'avait fallu que quelques instants passés ensemble pour qu'elle ne fonde pour lui. Elle se sentait soutenue. Épaule solide qui ne tremblait jamais. Aujourd'hui encore, il bondit pour la sauver, n'hésite pas un instant dès qu'il s'agit de la défendre. Évidemment qu'elle est touchée. Évidemment qu'elle aime le voir se soucier d'elle bien qu'elle s'évertue à prétendre le contraire. T'es plus obligé de jouer les héros James. Remarque qu'elle lance tel un couteau en plein myocarde. C'est injuste de lui dire ça. Injuste de remettre en cause le rôle qu'il avait endossé toutes ces années. Pour moi… Pour être ce socle qu'elle n'avait plus et qu'elle cherchait désespérément à retrouver. Il avait été le seul à être là. Le seul à ne pas l'abandonner. « J'l'aurais fait pour n'importe qui. » Il réplique, bien sûr. Animal qui réagit à ses attaques. Et ça pique hein Sacha ? Parce qu'elle ne veut pas être n'importe qui. Pas pour lui. Non, elle a besoin d'être spéciale. Désir malsain mais totalement incontrôlable. « Si tu le dis. » Feindre l'indifférence, c'est ce qu'elle fait de mieux. Dans le fond gronde pourtant cette jalousie égoïste qu'elle tente de masquer.

« J'avais pas envie d'te revoir un jour. » Ça fait mal tant ça semble sincère. Le cœur se serre de voir qu'il ne ment pas. Et pourtant, tu es là… « Faut croire que j'vais pas bien. » Elle le regarde bouger la main et remarque bien le rictus de douleur sur son visage. « Non en effet, tu vas pas bien. Et tu préfères jouer les têtus et avoir encore plus mal qu'accepter mon aide. Prend ce torchon sérieux. Tu gonfles à vue d'œil. » Un brin autoritaire, elle lui tend le tissu plein de glace. Mais t'es bien capable de m'ignorer encore une fois. Merde qu'il l'agace quand il réagit ainsi. Au fond, cependant, elle sait très bien ce qu'il voulait dire. Il va mal sinon il ne serait pas là. Il va mal car il n'a pas tourné cette page. Il va mal parce qu'il la cherche encore. Et cette conclusion est aussi douloureuse que réconfortante. Car je réalise alors que je suis ton poison… Drogue délicieuse dont il peine à se défaire mais qui le détruit chaque fois un peu plus. Tu es tellement mieux sans moi… Vérité cruelle qu'elle ne peut ignorer. C'est pourquoi je ne cesse de te repousser…

Mais voilà qu'il s'approche. Et elle sait Sacha. Elle sait à quel point ce sera dur de lutter. Voilà pourquoi je faisais tout pour rester éloignée. Pourquoi je faisais comme si je ne t'avais pas remarqué quand tu es le seul visage que j'espérais croiser. Les regards se trouvent avec facilité. Prunelles qui s'ancrent dans les siennes. Hypnotisée par l'océan Thunberg. Happée par ce bleu qui n'appelle qu'elle. « T'as jamais été aussi belle Lewis. » C'est doux. Tendre. Phrase toute simple qui suffit à réveiller toujours plus le palpitant. Quelques mots qui lui font un effet dingue. Parce que c'est toi qui les prononce… Parce qu'être belle dans ses yeux, ça n'a pas de prix. C'est spécial. Unique. Différent. Elle reste silencieuse. Sacha, elle ne sait jamais trouver les mots quand quelque chose la touche. Jolie poupée maladroite qui se sent presque gênée tout à coup. Elle meurt d'envie d'attraper son visage et de caresser ses joues. Ses doigts brûlent de ne pouvoir le toucher. Frisson sur l'échine rien que d'imaginer l'effleurer. « J'suppose que c'est toujours comme ça… on n'se rend compte de la beauté des choses que lorsqu'on les perd. » Mais tu ne m'as pas perdu ! Voilà ce qu'elle voudrait crier. Et pourtant, c'est le silence qu'elle partage encore. À quoi bon le lui dire de toute façon ? Elle qui n'est que chaos. Une nouvelle clope glisse jusqu'aux lèvres du flic. Elle vient lui retirer, le regard toujours planté dans le sien. « Faut arrêter de fumer commissaire Thunberg. Vous devez prendre soin de votre cœur. » Ironique quand on sait qu'elle est celle qui ne cesse de le briser. Peut-être alors que je devrais t'écouter et m'en aller. Te laisser panser tes plaies. Peut-être que je devrais continuer à faire comme si tu n'étais pas dans mes pensées. Comme si ce baiser n'avait jamais existé. Mais merde, j'arrive pas à t'effacer ! Alors elle reste la poupée. Impossible pour elle de reculer. Elle s'approche un peu plus. Les corps se touchent presque. Ses mains se posent doucement sur le torse de James. Contact électrique. « Arrête… » souffle-t-elle. « J'ai pas envie de te laisser. Encore moins dans cet état. »

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Il n'y a rien d'autre qui puisse autant m'attirer. Ton regard c'est l'automne sans les feuilles abîmées. Je m'y plonge quand je veux m'abriter, il n'y a pas d'autre ciel que je veuille habiter. Je t'ai regardé jusqu'à plus d'horizon j'aimerais te garder jusqu'à plus de raison. james & sacha
James Thunberg
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Multicomptes : James Thunberg, Karl Bauer, Côme Vasilescu.
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tw : violence physique, langage grossier, alcoolisme

le plus vaste des coeurs se brise.
Rien de plus douloureux pour toi que d'admettre qu'elle te hante au point que tu passes toutes tes nuits à la chercher dans tous les bars d'la ville. Pire encore que d'avoir à supporter l'fait d'te voir sombrer, petit à petit. Alcoolique, ça t'pend au nez, t'en es conscient. T'en as vu combien dans l'exercice de tes fonctions se soustraire à leurs obligations pour une bonne bouteille ? Combien de familles déchirées et brisées par ce fléau ? Pire encore, combien de collègues t'as vu périr à cause d'une bonne liqueur ? T'es pathétique Thunberg, parce que malgré toutes les promesses que tu t'étais faites, tu deviens exactement comme eux. Ours mal lêché qui s'entête dans une voie qui ne fera que lui apporter désespoir et chaos. Libéré de tes fonctions, c'est ce qui te pend au nez si ta hiérarchie découvre tes loisirs aussi malsains qu'addictifs. Les bars t'accueillent à bras ouverts, ta consommation ne fait qu'augmenter mais tu te rassures en pensant que pour être véritablement alcoolique, il faut boire dès le matin, ce qui n'est pas encore ton cas. Pas encore, elles sont pourtant pléthores ces envies qui te dévorent dès le réveil. Mettre du bourbon dans ton café, c'est d'un cliché et pourtant, parfois, tu crèves d'envie d'le faire. L'alcool adoucit tout, comme ce soir. La douleur, tu la sens pas mais tu sais que tu la paieras, demain. La douleur, elle est pas physique, juste psychique. Parce que voir la belle plantée d'vant toi, c'est bien la pire des tortures. Alors comme à ton habitude, rabougri au possible, tu te libères de son torchon et prétends que tu n'en as pas besoin. Elle ne grogne pas mais tu lis dans ses iris tout l'agacement que ton comportement éveille en elle. Pourtant tu m'sais, tu m'connais par coeur, combien de temps déjà ? Combien d'hivers, combien d'étés ? Putain t'es ma chimère la plus terrible et pourtant, tu reviens constamment jusqu'à elle. Me parle pas comme si j'étais un gosse. tu lui réponds en reniflant. Tu supportes pas l'idée qu'elle veuille prendre soin de toi, plus maintenant. Pas après avoir piétiné tes espoirs et tes illusions. Pas après avoir volé ta bouche pour mieux la fermer ensuite. Pas après avoir brisé ton coeur une énième fois en te laissant la toucher comme tu l'avais fait pour ensuite mieux s'éloigner encore. Tu souffles, soupires même. Tu supportes plus rien, t'es devenu dur et sévère. Ton regard a changé, ton comportement aussi.
T'étais pas comme ça avant elle. Mais avant elle tu n'existais pas.
L'an zéro, te concernant, c'est l'apparition de Sacha Lewis dans ta vie et tu te hais d'en être parfaitement conscient. T'aimerais pouvoir t'en défaire, t'en débarrasser mais qu'importe la distance, comme la mouche attirée par le miel, tu reviens constamment. Elle est le seul soleil autour duquel t'es capable de tourner. Imbécile et même si l'alcool échauffe encore ton corps et ton esprit, tu sens bien que le sol se dérobe sous tes pieds. Sa simple présence suffit à te faire tourner de l'oeil. Elle s'impatiente, tend le torchon une nouvelle fois et tu grimaces. Je ne joue pas les têtus, je n'ai pas besoin de ton stupide torchon c'est tout. Garde le pour quelqu'un qui a besoin de ton aide. moi, moi, moi, toutes les particules de ton corps qui chantent en coeur. Moi j'ai besoin de toi, c'est même viscéral, plus fort que tout. C'est pas une question de respiration, c'est plus profond. T'as besoin d'elle comme on a besoin d'un but, d'un objectif pour se lever le matin. Si elle disparaissait, t'en crèverais. Et t'es trop con pour feindre l'inverse.
D'ailleurs, tu te rapproches d'elle, c'est dangereux, malsain et pourtant, tu l'fais. Tu laisses ton corps prendre la décision de rompre la distance et de vous plonger dans une proximité aussi harassante que troublante. Te voilà qui la complimente, te voilà qui plonges tes yeux dans les siens et l'univers tout entier se scinde en deux. Tu vendrais chacun de tes organes pour écraser tes lèvres contre les siennes, la retourner face à ce mur et la prendre sans ménagement. Tu donnerais tout ce que tu as pour la posséder comme jamais elle ne se serait faite posséder. Tu crèverais de lui faire l'amour à même le bitume si tu le pouvais. Elle retire la clope de tes lèvres, se languit d'un sourire à t'en faire céder toutes tes barrières et se complait d'un petit commentaire qui te serre le coeur. T'as la respiration qui manque, l'air qui s'écrase dans tes poumons mais le ventre qui se tord. Tu sens sa main qui se pose sur ta poitrine et tout vacille encore. La flamme brûle, le feu te consume. Elle se complait d'une dernière phrase qui te laisse en vrac, complètement brisé. Ta main remonte jusqu'à son poignet, serre avec vigueur ce dernier. Ton corps s'avance un peu, son souffle s'écrase sur tes lèvres. Tes yeux ne quittent jamais les siens. Retiens moi. que tu t'entends lui dire, complètement hagard et envoûté. Déesse cruelle et enchanteresse qui, d'un simple claquement de doigt, parvient à libérer tes pulsions les plus profondes. Tu fermes les yeux, humectes tes lèvres d'un coup de langue avant d'ouvrir à nouveau les paupières. Ta main libre se dresse derrière sa tête, se cale sur sa nuque et presse également. J'ai envie de te faire l'amour, Lewis. tu lui dis avec un calme qui te dépasse, pourtant, tout en toi est tendu vers elle. Elle, le seul aimant vers lequel pointe chaque partie de toi à chaque instant de la journée. Alcool ou pas, la flamme danse au sommet de la bougie et menace de tout faire brûler.

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you'r gonna be the lonely one.
do you believe in life after love ?
Sacha Lewis
Sacha Lewis
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Faceclaim et crédits : rosie huntington-whiteley (ava. myself, crackship .monocle))
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Âge : 32 ans
Statut civil : Il y a un nom qui résonne depuis des années. Celui du héros délaissé. L'ange abandonné. James qui ne quitte pourtant jamais ses pensées. (Célibataire, trop occupée à se détruire)
Occupation : Barmaid certains soirs, danseuse les autres. Vivre la nuit comme pour toujours se draper de cette ombre qu'elle ne peut plus quitter.
Habitation : En colocation malgré ses airs de princesse froide. Pas assez d'argent pour s'offrir le luxe de vivre sans personne. Ou peut-être qu'elle n'aime pas la solitude autant qu'elle aime le faire croire.
Warning : disparition d'enfant, dépression, scène intime explicite, langage vulgaire, infidélité
Trigger : inceste, violence infantile, cruauté animale
Pronom ig : elle
Liens recherchés : en cours
tw : violence physique, langage grossier, infidélité

le plus vaste des cœurs se brise.
Comme deux aimants qui s'attirent et se repoussent, ils se désirent autant qu'ils se rejettent. Cercle vicieux qui semble sans fin. Ils jouent au même jeu, encore et encore, feignant une indifférence ridicule tant l'évidence saute aux yeux. Alors il y a les piques et le ton froid. Les mots durs et la distance. Ceux qu'ils s'imposent comme pour crier à l'autre à quel point ils n'attendent rien quand la vérité n'est que l'inverse de tout ce qu'ils se plaisent à clamer. Mais les paroles ne sont rien à côté de ces regards. Ceux qui disent tout le contraire. Ces yeux qui parlent pour eux. Car l'étincelle qui brille reflète les sentiments. Amour qu'ils ont préféré vivre dans leur imaginaire, repoussant l'éventualité de l'histoire merveilleuse qui leur tendait les bras. C'était trop beau pour moi… Princesse maudite qui pense devoir rester enfermée pour toujours dans sa haute tour. James est le prince qu'elle ne mérite pas. Héros d'un conte dont elle ne peut faire partie, persuadée que le bonheur est un trésor auquel elle n'a pas droit.

Se détruire, comme pour montrer que je n'oublie pas…
Et toi, pauvre damné, tu souffres avec moi.


Évidemment il est désagréable. Évidemment il la repousse. Encore. Ça l'agace la belle, bien sûr. Mais elle connaît la bête. James peut être un sacré chieur quand il s'y met, elle le sait. Mais ça fait partie de ce que tu es. « Me parle pas comme si j'étais un gosse. » Il ronchonne  comme le vieux grincheux qu'il peut être parfois. Et c'est aussi insupportable qu'adorable. « Alors arrête de te comporter comme tel ! Et arrête de râler. T'as l'air d'un papi aigri. » Elle ne sait pas si c'est le temps et la vie qui l'ont rendu ainsi. Il n'était pas aussi bourru avant. Pas aussi fermé. Pas aussi dur. Non, elle se souvient d'un jeune homme passionné, présent, chaleureux. Un homme qui ne semblait pas si brisé. Si torturé. Un homme solide sur lequel elle pouvait se reposer. Aujourd'hui, il n'est plus que l'ombre de l'homme qu'elle a rencontré il y a des années. Mais je sais… Je sais à quel point la vie peut nous abîmer.

« Je ne joue pas les têtus, je n'ai pas besoin de ton stupide torchon c'est tout. Garde le pour quelqu'un qui a besoin de ton aide. » Même si elle essaye de passer au-dessus de sa mauvaise humeur, la remarque est désagréable. Ouais, ça fait mal de le voir la repousser comme ça. Même si c'est vrai, t'as pas besoin de moi… Que pourrait-elle lui apporter ?Elle qui n'est que désespoir ici-bas. « Tu me fais chier James. » grogne-t-elle. Lionne piquée qui se défend comme elle le peut. L'atmosphère change pourtant tout à coup…

Car voilà les aimants qui se retrouvent…
Refrain éternel de votre histoire.
Il se rapproche un peu plus et toi, tu perds doucement pied.
Vos souffles se mélangent.
Tes yeux ne peuvent quitter les siens.
Happée.
Ensorcelée.
T'es prise dans cette bulle qui vient doucement vous englober.
« Retiens moi. »
Comment ?
Comment faire quand tu meurs de désir pour lui ?
Comment lui résister quand tu rêves de l'embrasser ?

Merde, si tu savais à quel point je veux plonger…

« J'ai envie de te faire l'amour, Lewis. »
Et putain, ça te bouleverse Sacha de l'entendre te dire ça.
T'as le cœur qui devient fou,
L'esprit qui vacille.
Franchise des mots qui te percute de plein fouet.
La fièvre te prend alors.
Chaleur qui se répand, qui gagne tout ton être, jusqu'à brûler ton épiderme.
C'est une tempête qui se déchaine.
Une tornade qui se réveille.
Putain…

As-tu seulement idée de tout ce que tu me fais ?

Elle mord sa lèvre comme pour contenir les émotions qui s'éveillent en elle. Mais il vient alimenter cette braise éternelle… Cette flamme qui brûle depuis toujours. Elle essaye de garder les pieds sur Terre, mais l'idée de ne faire qu'un avec James fait glisser des frissons de long de cette peau qui rêve d'être caressée de ses doigts. Il ne faut rien pour que leurs lèvres se retrouvent enfin. Elle résiste encore pourtant. Mais jusqu'à quand encore ? Sûrement plus très longtemps… « Ah oui ? Au milieu de la rue ? Je ne te savais pas exhibitionniste… » Sourire taquin et voix douce. Elle tente l'humour pour apaiser ce feu violent. Celui de ce désir puissant. Passion enivrante qui fragilise sa résistance. Barrières qui tremblent, prêtes à céder sous le poids de cette envie qui grandit toujours plus. Le sentir si proche est une tentation bien trop belle pour y résister encore. Ses mains s'accrochent au haut du flic alors que le temps se suspend. Elle devrait se taire, elle le sait. Elle devrait garder pour elle les mots qui vont s'échapper. Mais sa volonté s'est envolée à l'instant où leurs chaleurs se sont retrouvées. « J'ai envie de t'embrasser James… » Vérité murmurée. Soufflée contre les lèvres convoitées. Culpabilité qu'elle tente d'oublier, doucement effacée sous le poids de cette envie trop longtemps repoussée. Je ne peux plus faire comme si de rien n'était… Pas quand c'est contre toi que je veux me retrouver…

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Il n'y a rien d'autre qui puisse autant m'attirer. Ton regard c'est l'automne sans les feuilles abîmées. Je m'y plonge quand je veux m'abriter, il n'y a pas d'autre ciel que je veuille habiter. Je t'ai regardé jusqu'à plus d'horizon j'aimerais te garder jusqu'à plus de raison. james & sacha
James Thunberg
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Âge : 42 ans tout récemment. Un cap franchi dans l'ombre, atermoiement d'une âme vagabonde.
Statut civil : célibataire endurci, vieil ours aigri par des sentiments misérables qui écorchent l'âme depuis plus d'une décennie.
Occupation : commissaire adjoint, carrière dévouée et implication sans bornes.
Habitation : maison familiale héritée à Bayview.
Warning : violences physiques, langage grossier et scène de sexe explicite.
Trigger : aucun de mon côté, si nécessaire, n'hésite pas à me mpotter pour en discuter.
Pronom ig : il.
tw : violence physique, langage grossier, alcoolisme

le plus vaste des coeurs se brise.
On est coupable que de ce qu'on fait, jamais de ce qu'on est. Tu l'as appris avec le temps, la vie qui s'est amusé à passer sur toi comme un rouleau compresseur. Dans quel but, après tout, sinon celui de te préparer pour l'inévitable objectif final. Mort, tu l'es déjà pratiquement. A qui en vouloir ? A qui le reprocher sinon à celle qui te fait à nouveau face ce soir ? Puisque de l'homme que tu étais autrefois, il n'existe plus rien.
La vie qui passe sur toi comme un rouleau compresseur porte un nom.
Et ce nom, c'est le sien.

Elle ne s'imagine sans doute pas de quoi elle est coupable, de quoi elle est responsable. Naïve et crédule, à croire que tout est sans doute normal si c'est normal pour elle. A revenir vers toi, à souffler le chaud et le froid comme s'il s'agissait de te garder toujours près d'elle sans avoir besoin de dépendre de toi. Marionnette ou pantin, qu'importe l'appellation, le résultat est le même. Ton coeur en miettes d'avoir trop attendu, trop espéré, trop désiré et trop voulu cette relation qui n'existe que dans tes fantasmes. Tu pensais l'avoir compris, là-bas, chez tes parents. Tu pensais que ça t'avait fait du bien, qu'il avait suffit que tu t'éloignes pour avoir le recul nécessaire sur tout ça mais à l'affronter ce soir de plein fouet, tu te rends compte que rien ne change. De son arrogance à sa naturelle inquiétude, tout t'écoeure. Tu veux ni de sa compassion ni de son aide, encore moins de son chiffon à la con que tu t'efforces de lui renvoyer.
Non, tu veux jute qu'elle s'en aille. Qu'elle te laisse seul, que tu puisses t'écrouler à nouveau, te répandre en millier de morceaux sur l'asphalte tout en dégueulant tes tripes de l'aimer encore comme tu le fais. Elle te brise, elle l'ignore sans doute mais l'homme que tu es aujourd'hui, si triste, si gris et si morne... ce n'est que la conséquence de ses propres actions, finalement.
Non, tu veux juste qu'elle s'en aille.
Et puis, alors qu'elle tourne presque les talons, putain, tu la retiens. Comme toujours. Incapable de la laisser s'en aller, de lui rendre sa liberté parce que ça serait admettre que tu n'veux plus d'elle quand tout en toi te pousse à la retrouver, toujours. Qu'importe le temps, qu'importe la dévotion et les efforts que t'y mets, tout te ramène toujours à elle. Tu te détestes pour ça et pourtant, quand tu brusques ta main sur sa nuque et que vos corps se frôlent presque, t'en oublies tout le reste. Elle se mord la lèvre, elle évoque des désirs enfouis et tu ne souris pas. T'as pas envie d'tergiverser, t'as pas envie d'lui laisser l'droit d'exiger et d'obtenir ce qu'elle veut. Non, tu veux tenir les rennes, tu veux te donner l'sentiment d'être dans le contrôle d'une situation qui t'échappe déjà... car tu l'sais, t'as perdu la perdu depuis longtemps.

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