Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal


if only (lou)

2 participants
Beatrice Ortenzi
Beatrice Ortenzi
Jefferson Airplane
Messages : 16
Pseudo : dday, audrey.
Faceclaim et crédits : natasha liu bordizzo | ethereal (avatar) ; lomapacks (gif)
Gif : if only (lou) PaKotbk
Âge : (trente ans) le début de la fin, la trentaine. c'est à peine exagéré, mais autant dire que tu n'y avais pas hâte.
Statut civil : (célibataire) seule, incapable de tenir une relation comme tu es incapable de faire vivre une plante verte.
Occupation : (employée dans un bowling) toujours arnaqueuse la plupart du temps, mais faut se remettre sur le bon chemin parfois.
Habitation : (321, outside sf) un appartement miteux en dehors de san francisco.
Warning : petite criminalité, fraude, mention d'intimidation et de racisme.
Trigger : suicides, idées suicidaires.
Pronom ig : elle (she/her).
if only
with @lou duncan & beatrice ortenzi

À chaque fois que tu te retrouves à prendre des chaussures puantes d’une tablette pour les passer à un client, tu te demande ce que tu fais-là. Oh, c’est peut-être plus honnête que de gagner ta vie en travaillant pour une petite entreprise de quartier, mais tu ne saurais dire si c’est mieux pour ton égo ou même en général. Parce que bon mine de rien, c’est quand même la honte de devoir porter un chandail de bowling aux couleurs horribles. Tu ne peux pas retenir la pointe de jugement envers celleux qui décident volontairement d’en porter, mais on t’a dit qu’il n’était pas correct que tu leur fasses sentir. Alors tu te retrouves à devoir subir sans aucune issue.
Tragique vie de la remise dans le droit chemin. Et oui, tu le regrettes un peu.

Même que tu le regrettes énormément lorsqu’il y a une tête familière qui passe le cadre de la porte d’entrée. Ce serait un problème peu importe la personne, après tout, t’as pas envie qu’on te voit dans cette situation, mais ce n’est pas non plus n’importe qui. À bien y penser, dans l’espace d’un instant que tu te donnes avant de te cacher derrière le comptoir, t’aurais préféré que ce soit un.e ami.e. T’aurais pu dire que t’es là pour un plan foireux ou quelque chose comme ça. Là ? Là tu ne peux que fuir. Parce que c’est celle que t’as dépouillée.
C’est Lou.
Et encore une fois, il y a le problème de te retrouver confrontée aux conséquences de tes arnaques et de devoir y faire face. Tu essaies d’attirer l’attention de ton seul collègue présent histoire qu’il vienne te remplacer. Pour éviter le moment gênant, tu irais même récurer les toilettes, sauf que non, c’est pas une option. T’es bien la seule au comptoir, celle qui doit accueillir toute personne voulant s’élancer vers les allées de bowling.

Ton seul espoir c’est d’enlever ton nametag et d’espérer qu’elle pense que t’es simplement quelqu’un qui a une tête similaire. « Bonjour ! Quelle taille de chaussure ? » Et une voix similaire tiens.
Lou Duncan
Lou Duncan
Jimi Hendrix
Messages : 61
Pseudo : Elojs, Héloïse.
Faceclaim et crédits : florence pugh (sidesnack)
Multicomptes : knox dalton
Âge : 27 ans
Statut civil : célibataire
Occupation : infirmière à temps plein et comédienne quand elle trouve le temps.
Habitation : à la recherche d'une coloc
Warning : deuil
Trigger : rien (on en parle)
Pronom ig : elle
if only
with lou duncan & @beatrice ortenzi


Ce soir, c’est soirée Bowling entre coloc ! Et dire que tu n’es pas ultra excitée à cette idée serait mentir, tu es toujours partante pour tout Lou. Tu aimes tellement la vie et t’amuser que ça te semble normal de ne jamais t’arrêter. Ton sourire est contagieux, ta joie est enivrante et même si tu tapes parfois sur les nerfs de certains colocs, tu t’en fiches, tu continues. Sur le trajet, tu n’arrêtes pas de discuter avec Azuria à propos d’une nouvelle théorie que tu viens de lire sur un de vos animé préféré. Enfin, c’est peut être ton animé préféré à toi, mais t’as pas laissé le choix à Azuria, après tout, elle t’en a fait regarder de ces films aussi.

Arrivés au bowling, ton coeur manque un battement et les paroles de Darko te reviennent en boucle, tu ne sais pas vraiment qui croire, t’as envie de penser que tout ça c’était un coïncidence, mais il t’a avoué qu’il la connaissait, il a reconnu que leurs métiers étaient semblables. Tu leur en voulais, à tous les deux, très fort, pourtant, au fond de toi, tu avais envie de croire à un malentendus, à des âmes privées d’amour qui cherchaient une manière de survivre dans cette jungle hostile qu’est la vie !

Le souffle court, tu avances vers le comptoir telle une condamnée à mort qui se rend vers sa sentence. Tu aurais aimé laissé passer les autres devant, sauf qu'ils sont en grande conversation et c'est à toi qu'elle s'adresse. « Du 7 s'il te plaît, puis tu louches sur le badge sur sa poitrine, Beatrice. » lances-tu d'une voix qui a presque retrouvé son entrain. C'est faux, mais Lou est une comédienne, normalement elle sait faire paraître une émotion comme la sienne alors qu'elle est loin de ressentir ça.

Alors elle sourit et elle regarde Beatrice droit dans les yeux. « C'est pas un prénom courant, j'en ai connu une de Beatrice, il y a quelques temps... » et, elle laisse traîner sa voix. A elle de prendre la perche, ou non.
Beatrice Ortenzi
Beatrice Ortenzi
Jefferson Airplane
Messages : 16
Pseudo : dday, audrey.
Faceclaim et crédits : natasha liu bordizzo | ethereal (avatar) ; lomapacks (gif)
Gif : if only (lou) PaKotbk
Âge : (trente ans) le début de la fin, la trentaine. c'est à peine exagéré, mais autant dire que tu n'y avais pas hâte.
Statut civil : (célibataire) seule, incapable de tenir une relation comme tu es incapable de faire vivre une plante verte.
Occupation : (employée dans un bowling) toujours arnaqueuse la plupart du temps, mais faut se remettre sur le bon chemin parfois.
Habitation : (321, outside sf) un appartement miteux en dehors de san francisco.
Warning : petite criminalité, fraude, mention d'intimidation et de racisme.
Trigger : suicides, idées suicidaires.
Pronom ig : elle (she/her).
if only
with @lou duncan & beatrice ortenzi

C’est machinalement que tu t’exécutes quand elle te donne sa pointure. C’est même pas comme si tu étais une employée modèle ou que tu es si sérieuse, non, tu cherches juste à temporiser. T’attrapes les chaussures les plus propres à sa taille et tu les déposes sur le comptoir. Juste à temps pour que vos regards se croisent. Tu pouvais ignorer le fait qu’elle a dit ton nom, juste en te maudissant de ne pas avoir balancer ton badge à l’autre bout du bâtiments, mais alors que ton regard soutient le sien, tu ne peux pas ignorer. Sans surprise elle se souvient de toi. Ça ne devrait pas t’étonner considérant ce que t’as fait. Le problème, c’est qu’elle te confronte un peu, trop doucement pour que tu réagisses à l’instinct.
Non.
Tout ce que tu trouves à faire c’est la fixer quelques instants avant de porter ton attention sur celleux qui l’accompagnent. T’aimerais bien qu’ils partent, ne serait-ce que pour avoir une discussion sérieuse avec la blonde. Est-ce que tu le ferais vraiment ? La question se pose considérant ta propension à éviter ce qui est trop demandant. Alors quoi penser de la perche ? « J’imagine que c’est pour le mieux que ce soit dans le passé. » Que tu sois dans le passé ? On pourrait presque y croire si ce n’est du fait que t’es bien là devant elle. Qu’il n’y a aucun doute quant au fait qu’elle t’a replacé. Faut dire que t’as pas vraiment changé, surtout physiquement.

Mais de là quoi faire alors ? Celleux qui l’accompagnent semblent toujours pris.e.s dans une conversation c’est donc une bonne opportunité pour toi, mais t’as du mal avec l’idée même de faire preuve d’un peu plus de vulnérabilité. Alors tu te rabats sur autre chose, sur une vague façon de faire un effort - même si ça n’en a pas l’air d’un. « Toujours végétarienne ? » Poser la question c’est d’admettre que t’es bien la même Beatrice, qu’elle ne s’est pas trompée. Au moins tu ne lui fais pas l’affront de tenter de la convaincre qu’elle se trompe de personne, de Beatrice. « La nourriture est pas mal ici, pour ça. » Ouais vas-y te parler nourriture, c’est clairement ce qui lui faut.
Lou Duncan
Lou Duncan
Jimi Hendrix
Messages : 61
Pseudo : Elojs, Héloïse.
Faceclaim et crédits : florence pugh (sidesnack)
Multicomptes : knox dalton
Âge : 27 ans
Statut civil : célibataire
Occupation : infirmière à temps plein et comédienne quand elle trouve le temps.
Habitation : à la recherche d'une coloc
Warning : deuil
Trigger : rien (on en parle)
Pronom ig : elle
if only
with lou duncan & @beatrice ortenzi


Mais elle est vraiment sérieuse ? Tu n'arrives pas à rester de marbre face à elle, tu as toujours eu ce petit quelque chose qui te poussait vers Béatrice. A votre rencontre, elle t'a semblé être un ange tombant du ciel, elle avait éclairé ta journée, ta semaine même. Tu avais ri et sourit comme tu ne l'avais pas fait depuis la mort de tes parents. Enfin, outre les sourires factices que tu t'étais entraînée à offrir au monde. Non, là avec elle, tu t'étais senti bien.

Puis elle avait disparu et tu avais eu quelques ... soupçons on va dire. En vrai, t'es si naïve, que si elle n'agissait pas bizarrement, si elle avait repris comme elle était avant tu aurais pu continuer de croire que c'était un coïncidence, que c'était pas elle. Tu récupères les chaussures, toujours incapable de cacher ce sourire, ton sérieux t'a abandonné y a longtemps, tu n'es peut être pas si bonne comédienne que ça. Ou alors c'est que ça te touche trop personnellement et que l'humour te permet de ne pas plonger dans l'abîme du désespoir.

Vu sa réponse et ton espèce de petit rire, tu imagines que la conversation s'arrête là, que c'est fini sauf que ... non. Tu fronces les sourcils, ça te perturbe un peu finalement, elle cherche le contact ? Elle veut t'arnaquer encore ? Ou alors .. ou alors ton coeur bat un peu trop vite. Saleté d'émotions qui te contrôlent. Tu perds ton sourire et hausses un sourcil.

« J't'avais reconnue tu sais, même son ton badge, même sans tes remarques, » tu soupires « j'te l'ai dit, t'étais un ange tombé du ciel dans cette journée pourrie, j'aurai pas pu t'oublier. » T'es un peu sévère, ton ton n'est pas doux et aimable comme il l'est d'habitude, mais elle t'a fait du mal.  « Mais bon, si la nourriture est bonne, peut être que je devrais goûter. » Tu ne veux plus parler du passé, ça ne servira à rien, et sûrement pas à vous. Tu jettes un coup d'oeil derrière, mais tes colocs ont reculés, tu ne leurs à rien dit de Beatrice, mais ils ont du sentir un truc, Azuria a un flair infaillible là-dessus.

Tu te mords la lèvre et lève les yeux vers la carte. Tu dois être un peu maso, t'as pas envie de fuir tout de suite, alors que tu devrais juste laisser ta place pour que tes potes prennent leur chaussures (puantes).  « Toujours végétarienne ouais, j'ai tenu cette fois-ci, tu m'conseilles quoi ? Les falafels, les frittes ? » Tu es définitivement maso.
Beatrice Ortenzi
Beatrice Ortenzi
Jefferson Airplane
Messages : 16
Pseudo : dday, audrey.
Faceclaim et crédits : natasha liu bordizzo | ethereal (avatar) ; lomapacks (gif)
Gif : if only (lou) PaKotbk
Âge : (trente ans) le début de la fin, la trentaine. c'est à peine exagéré, mais autant dire que tu n'y avais pas hâte.
Statut civil : (célibataire) seule, incapable de tenir une relation comme tu es incapable de faire vivre une plante verte.
Occupation : (employée dans un bowling) toujours arnaqueuse la plupart du temps, mais faut se remettre sur le bon chemin parfois.
Habitation : (321, outside sf) un appartement miteux en dehors de san francisco.
Warning : petite criminalité, fraude, mention d'intimidation et de racisme.
Trigger : suicides, idées suicidaires.
Pronom ig : elle (she/her).
if only
with @lou duncan & beatrice ortenzi

Tu sais que c’est une erreur. Il faudrait que tu la laisses repartir avec une froideur dans son coeur. C’est mieux pour elle, mieux pour toi et pourtant, te voilà à essayer de lui parler en relançant la discussion. C’est con de ta part et tu t’attends à moitié à ce qu’elle t’ignore. C’est peut-être ce que tu souhaites à vrai dire, comme ça tu pourrais tourner la page sans plus d’histoire.
Sauf que voilà, là où toi tu fais une erreur, elle semble en faire une aussi. Le ton de sa voix est le bon, avec une sévérité que tu mérites très certainement, mais elle ne s’arrête pas à ça. Tu fronces les sourcils, le dévisageant pour essayer de la comprendre. Une part de toi est surprise qu’elle te reconnaisse avec autant de facilité. « T’es sure que ange tombé du ciel ça s’applique à moi ? » À vrai dire, t’as aucune envie de savoir la réponse, même si tu sais qu’elle ne peut être que négative.

Alors tu te concentres sur ce que tu lui as toi-même proposé, hochant distraitement la tête à la mention de la nourriture. Ouais, elle devrait essayer, ne serait-ce que pour se changer les idées. « Bravo, je savais que t’allais réussir. » Est-ce que t’as le droit de dire ça ? Non, surement pas, mais le commentaire t’échappe sans même que tu y penses plus d’un instant. C’est pour ça que tu enchaines aussitôt avec tes recommandations. « Les falafels sont plutôt biens, mais personne ne devrait dire non à des frites. » Est-ce que tu aides ? Non, sans doute pas, mais ça reste la vérité. « Mais en vrai le Banana split est à tomber. » Tu lui servirais bien, sur le bras de la maison, mais tu supposes que ça ferait un peu trop bizarre. Pas que ça t’empêcherait de refiler sa facture à quelqu’un d’autre à la fin de la journée. C’est un peu la moindre des choses considérant ce que t’as pu lui faire. « Enfin, je peux servir tes potes aussi, si vous êtes pressé.e.s. » Pas que personne ne semble l’être, mais t’essaies de lui offrir une porte de sortie, peut-être pour voir si elle allait la prendre.  
Lou Duncan
Lou Duncan
Jimi Hendrix
Messages : 61
Pseudo : Elojs, Héloïse.
Faceclaim et crédits : florence pugh (sidesnack)
Multicomptes : knox dalton
Âge : 27 ans
Statut civil : célibataire
Occupation : infirmière à temps plein et comédienne quand elle trouve le temps.
Habitation : à la recherche d'une coloc
Warning : deuil
Trigger : rien (on en parle)
Pronom ig : elle
if only
with lou duncan & @beatrice ortenzi


Elle fronce les sourcils, toi-même tu ne te rends plus compte de ce que tu dis, ou ce que tu peux dire. T'as été élevée bizarrement, t'as vraiment trop peu de filtres, tu sais pas te comporter en société, et les trois quart du temps, ça gênent pas tes ami.e.s, mais Beatrice n'est pas ton amie, elle a disparu sans crier gare, les amis ne font pas ça ? Elle avait ton numéro en plus, juste un message ça aurait été trop demandé ? Tu hausses les épaules. « Ouaip, un ange, c'comme ça que j't'ai vue... tu t'arrêtes un instant, puis tu continues du moins au début, » rajoutant un part de vérité. Ensuite ? Et bien, toi-même t'es dans le flou. Elle est toujours magnifique, elle te fait toujours sourire malgré elle, mais ce n'est peut être plus un ange. Qu'est-elle maintenant ? Un démon sexy, ça marche aussi. Bon sang, t'es pas sortable. Au moins, tu fermes ta bouche et ne jacasse pas à tout va cette fois-ci.

« Va pour un banana split alors » C'est vrai qu'elle ne t'aide pas beaucoup à faire un choix et pour être honnête, t'as pas vraiment faim, mais t'es faible ou une autre connerie du genre. Tu restes debout, immobile. Et le monde cesse de ne comporter que vous deux. Les autres rentrent dans la ronde et tu jettes un coup d'oeil vers Persée. « Qui est pressé et va au bowling ? » Tu ris, c'est pas méchant, c'est juste qu'elle est pas logique. Comme dis plus tôt, tu n'as vraiment pas les codes et tu imposes ta présence. « Allez v'nez prendre vos chaussures les gars » d'un geste de la main avant de te retourner vers Beatrice. « Enfin, s'tu t'ennuies plus tard, tu peux toujours v'nir jouer avec nous, on est un nombre impaire. » T'as vraiment rien trouvé de mieux ? On s'en fiche totalement du nombre au bowling. Tu te mords les lèvres quand Azuria s'avance et te lance un clin d'oeil, comme si tu venais de draguer Beatrice comme un reine. Si t'en avais quelque chose à foutre de l'opinion des gens, tu pourrais en avoir honte, mais non. Alors tu souris. « A toute ? » Sérieusement, pourquoi ? Tu n'as pas la réponse.
Beatrice Ortenzi
Beatrice Ortenzi
Jefferson Airplane
Messages : 16
Pseudo : dday, audrey.
Faceclaim et crédits : natasha liu bordizzo | ethereal (avatar) ; lomapacks (gif)
Gif : if only (lou) PaKotbk
Âge : (trente ans) le début de la fin, la trentaine. c'est à peine exagéré, mais autant dire que tu n'y avais pas hâte.
Statut civil : (célibataire) seule, incapable de tenir une relation comme tu es incapable de faire vivre une plante verte.
Occupation : (employée dans un bowling) toujours arnaqueuse la plupart du temps, mais faut se remettre sur le bon chemin parfois.
Habitation : (321, outside sf) un appartement miteux en dehors de san francisco.
Warning : petite criminalité, fraude, mention d'intimidation et de racisme.
Trigger : suicides, idées suicidaires.
Pronom ig : elle (she/her).
if only
with @lou duncan & beatrice ortenzi

Bon au moins, elle s’est endurcie un peu, c’est ce que tu en conclus en entendant son ajout. Elle ne te voit plus comme un ange tombé du ciel, tu te demandes à quel point elle a été déçue de ton comportement, de ta disparition. Ça te fait mal de penser ainsi parce que c’est loin de tes habitudes. Tu ne te préoccupes pas d’autrui, encore moins quand ça concerne les conséquences de ce que tu aurais pu faire. Tu penses qu’à toi, voilà la règle et pourtant te voilà la briser encore et encore parce que tu te retrouves à Lou.
T’es même pas aussi charmante qu’à ton habitude alors que tu lui offres absolument aucun conseil que ce soit. Non, tu lui donnes des informations sur la nourriture comme si tu parlais de la pluie et du beau temps, c’est-à-dire de façon inutile. Elle décide quand même de partir sur le banana split et tu décides aussitôt de suivre ta mauvaise idée d’un peu plus tôt : ce serait offert par la maison. « Tu ne le regretteras pas. » Parce que oui, même quand t’essaies de rattraper tes erreurs tu le fais en arnaquant. Certaines choses ne changent jamais.

Mais là où le banana split est une valeur sure, ton manque de charme est flagrant. Ça la fait rire, malgré toi, et tu te sens un peu ridicule. Au moins, t’as toujours quelque chose à dire. « Tu serais surprise, les ligues de bowling sont toujours beaucoup trop pressées. » Pas que ça te rajoute beaucoup de travail considérant qu’ils ont presque tous leurs propres chaussures et leurs boules. Enfin, pas que ça doit intéresser beaucoup Lou qui rappelle les autres membres de son groupe.
Avant de t’inviter à bowler avec elleux.
Cette fois c’est à ton tour de rire doucement, pas pour te moquer, juste parce que la situation est beaucoup trop bizarre. Tu ne dis rien sur le coup, sortant plutôt les paires de chaussures pour celleux qui l’accompagnent. Ce n’est qu’après ça que tu ramènes ton regard dans sa direction. « Ouais, je vais au moins venir te porter ton banana split. » Comme s’il s’agit de ton seul recours pour lui parler, comme si tu ne pouvais pas seulement avoir une discussion normale avec elle.

Et faut croire que c’est le cas, parce que c’est avec le délice glacé que tu arrives à sa hauteur une dizaine de minute plus tard. « J’espère que c’est toi qui est en train de gagner. » T’es beaucoup trop familière considérant le lien ténu qui vous unit, mais bon, pour ta défense, t’es totalement en train de laisser ton travail de côté pour lui parler. Ce n’est pas rien ça.
Lou Duncan
Lou Duncan
Jimi Hendrix
Messages : 61
Pseudo : Elojs, Héloïse.
Faceclaim et crédits : florence pugh (sidesnack)
Multicomptes : knox dalton
Âge : 27 ans
Statut civil : célibataire
Occupation : infirmière à temps plein et comédienne quand elle trouve le temps.
Habitation : à la recherche d'une coloc
Warning : deuil
Trigger : rien (on en parle)
Pronom ig : elle
if only
with lou duncan & @beatrice ortenzi


Il y a quelque chose de définitif dans les mots de Beatrice et tu te demandes si elle essaie de te prévenir. Qu'est-ce que tu ne regretteras pas ? De continuer d'aller vers elle ? Pourquoi l'espoir te reprend toute entière ? Tu sais qu'il vaut mieux éviter pourtant, la dernière fois... elle ne t'a rien promis et a disparu, alors pourquoi tu continues à t'accrocher ? Parce qu'elle est aimable et souriante ? C'est tout ce qui te faut pour t'enticher de quelqu'un ?

Par plusieurs côtés, t'es un bébé lesbienne, t'as jamais eu la moindre relation avec une femme et tu sais pas quoi faire, mais d'habitude, tu ne te poses pas autant de question. Tu souris alors, comme tu as toujours fait parce que tu ne sais faire que ça. Et tu t'éloignes avec tes amis. C'est plus sûr, mais rien n'a jamais été aussi dur. Non, c'est faux, sur plein de moments ta vie a été plus compliquée, mais là, t'es en mode drama alors tu oublies le reste pour n'avoir que le présent. T'as pas répondu à sa dernière phrase parce qu'elle t'a surprise en effet, les ligues de bowling ? Ça existe vraiment ? Mince, t'es vraiment coincée dans ton fonctionnement à toi et tu ne t'intéresse pas assez aux autres.

Ou alors, c'est que tu as été vexée de sa réponse, elle n'a pas voulu te rejoindre. Et là, tu te prends encore une fois son refus en pleine face. En fait, elle était sympa avant pour obtenir quelque chose de toi. Jusque là, tu n'avais pas mis les éléments en liens, tu pensais, naïvement, qu'il y avait deux faces et qu'elle t'avait apprécié pour de vrai, malgré tout.

Heureusement que tu es déjà de dos, parce que tu rougis fortement en rejoignant Persée et Azuria tout en te traitant mentalement d'idiote. Le jeu commence et vu que tu n'es pas en état émotionnel, tu perds. Bon, en réalité, t'es assez nulle au bowling, ce que tu aimes c'est l'ambiance - oui même les chaussures qui puent. Et pourtant, là, tu ne savoures même pas. Heureusement, tu es habituée à jouer un rôle parce que sinon ... tu les aurais inquiétés. Non, tu souris autant que d'habitude, lâche autant de conneries, faire le pitre, mais ça ne suffit pas pour aller bien, sinon, ça se saurait.

Tu es de dos quand Beatrice apparaît, c'est le sifflement léger et moqueur de Persée qui te prévient, ton coeur - ce traitre - se met à battre plus vite. Tu serres les dents puis tu souris. Elle ne doit pas savoir ce que tu viens de comprendre. « Alors paaaas du tout, je perds lamentablement. » Tu fais une moue adorable d'une enfant déçue. Comme si ça t'importait. « P'être qu'on pourrait tricher et que, si t'es forte et t'as intérêt à l'être, tu pourrais rattraper mon score ? C'est à moi de jouer. » Et, sans lui laisser le choix, tu lui prends le banana split des mains pour le poser sur la table et tu lui tends une boule. Ton regard est suppliant. Persée fait une petite danse de la joie et Sienna l'encourage en riant. T'as vraiment les meilleurs colocs du monde.
Beatrice Ortenzi
Beatrice Ortenzi
Jefferson Airplane
Messages : 16
Pseudo : dday, audrey.
Faceclaim et crédits : natasha liu bordizzo | ethereal (avatar) ; lomapacks (gif)
Gif : if only (lou) PaKotbk
Âge : (trente ans) le début de la fin, la trentaine. c'est à peine exagéré, mais autant dire que tu n'y avais pas hâte.
Statut civil : (célibataire) seule, incapable de tenir une relation comme tu es incapable de faire vivre une plante verte.
Occupation : (employée dans un bowling) toujours arnaqueuse la plupart du temps, mais faut se remettre sur le bon chemin parfois.
Habitation : (321, outside sf) un appartement miteux en dehors de san francisco.
Warning : petite criminalité, fraude, mention d'intimidation et de racisme.
Trigger : suicides, idées suicidaires.
Pronom ig : elle (she/her).
if only
with @lou duncan & beatrice ortenzi

T’aurais du demander à n’importe qui d’aller porter le Banana split à Lou, même le premier client qui passerait dans ton champ de vision. Ça aurait été mieux pour elle, mieux pour toi surtout.
Et pourtant, te voilà qui s’approche pour lui tendre, comme si c’était la seule façon de pouvoir lui parler.
Elle te fait dos quand tu arrives et sur le coup tu te demandes si c’est pas le signe du destin de juste te débarrasser de la confection glacée et repartir sans demander ton reste. C’est pas comme si tu avais besoin de ta paie ou de ton emploi non ? Ouais bon poser la question c’est y répondre, c’est évident que t’en as besoin et c’est ridicule que tu veuilles l’éviter à ce point. La culpabilité ça ne te réussit vraiment pas, voilà ce qu’il faut en conclure.

Parce que non seulement tu restes plantée à côté d’elle alors qu’elle répond à la question que t’as posé, mais en plus, tu ne cherches même pas à te pousser lorsqu’elle te demande de démontrer tes grandes talents au bowling. On pourrait croire que c’est une envie de frimer, mais il n’en est rien. C’est son regard suppliant qui te pousse à attraper la boule qu’elle te tend. « Est-ce que c’est de la triche si c’est demandé aussi gentiment ? » Le tout avec un mince sourire, plus forcé qu’autre chose. Reste à voir si tu parviendrais à impressionner tout le monde avec un bon coup pour remonter le score de Lou. Enfin, autant être honnête, c’est elle que tu veux impressionner, celleux qui sont avec elle t’importent peu.
Et tu peux remercier le temps passer dans cette allée de bowling parce que tu réussis un strike sans trop d’effort. « En vrai je pense que c’est pire que j’y arrive. » Parce que ça te fait presque honte d’être douée au bowling. Ça ne va pas avec ta vibe habituelle. « Alors comme ça t’es nulle au bowling ? » Que tu demandes en te rapprochant pour t’installer près d’elle. Est-ce que tu devrais pas retourner à ton poste ? Oui. Est-ce que tu le ferais ? Non, pas tout de suite.
Lou Duncan
Lou Duncan
Jimi Hendrix
Messages : 61
Pseudo : Elojs, Héloïse.
Faceclaim et crédits : florence pugh (sidesnack)
Multicomptes : knox dalton
Âge : 27 ans
Statut civil : célibataire
Occupation : infirmière à temps plein et comédienne quand elle trouve le temps.
Habitation : à la recherche d'une coloc
Warning : deuil
Trigger : rien (on en parle)
Pronom ig : elle
if only
with lou duncan & @beatrice ortenzi


Elle badine, elle attrape la boule, elle lance. Et tu souris comme une idiote, parce qu'elle réussi son coup, parce qu'elle te sauve la mise. Ok, t'es toujours derrière, mais l'écart a nettement diminué. « Yeaaaah » Tu lèves les bras au ciel, comme si c'était ta victoire. Personne n'est dupe mais tout le monde joue le jeu. Y a un air dans le regard d'Azuria qui te fait te sentir forte, t'as envie de lui montrer de quoi t'es capable. Ils te connaissent dans la vie de tous les jours, mais avec Beatrice, c'est différent.

Lentement, tu te retournes vers Beatrice, en la regardant intriguée. « Pourquoi pire ? T'assumes pas d'être douée ? » Tu aimerais la cerner cette meuf, elle est si particulière et totalement différente de tous les gens que tu côtoies, tu ne sais jamais ce qu'elle peut dire ou comment réagir et elle te surprend à chaque fois. Peut être es-tu trop intriguée pour ton propre bien. « Alors euh, moi j'viens pour l'ambiance d'habitude, fin ces fun tu vois, ces chaussures qui puent, ces boules trop lourdes qui te pètent les doigts, la bouffe hors de prix, j'adoooore. » En vrai, tu ris, et tu reprends rapidement parce que mine de rien, elle bosse ici. « Nan, j'aime les surnoms débiles qu'on se donne sur le tableau, j'aime les poses idiotes qu'on a quand on lance la boule, j'aime faire des strikes sans faire exprès, j'aime ces imbéciles-là surtout. » Tu passes une main dans la chevelure bien coiffée de Persée, tu tires la langue à Sienna. Tu les aimes vraiment tes colocs, vous vous êtes diablement bien trouvés.

Mais bien vite, tu te retournes vers Beatrice, pour la regarder elle, juste elle. « Et toi ? Tu bosses ici pour quelle raison ? » Merde, peut être pas la bonne question, mais elle a quitté tes lèvres avant que tu n'aies le temps de faire fonctionner ton cerveau.
Beatrice Ortenzi
Beatrice Ortenzi
Jefferson Airplane
Messages : 16
Pseudo : dday, audrey.
Faceclaim et crédits : natasha liu bordizzo | ethereal (avatar) ; lomapacks (gif)
Gif : if only (lou) PaKotbk
Âge : (trente ans) le début de la fin, la trentaine. c'est à peine exagéré, mais autant dire que tu n'y avais pas hâte.
Statut civil : (célibataire) seule, incapable de tenir une relation comme tu es incapable de faire vivre une plante verte.
Occupation : (employée dans un bowling) toujours arnaqueuse la plupart du temps, mais faut se remettre sur le bon chemin parfois.
Habitation : (321, outside sf) un appartement miteux en dehors de san francisco.
Warning : petite criminalité, fraude, mention d'intimidation et de racisme.
Trigger : suicides, idées suicidaires.
Pronom ig : elle (she/her).
if only
with @lou duncan & beatrice ortenzi

La célébration de Lou te fait sourire. Tu prêtes même pas attention à ses colocs, celleux qui l’accompagnent et à qui tu ne t’es pas vraiment adressée en dehors des platitudes qui viennent avec ton travail. Là t’outrepasses ça pour les beaux yeux de la blonde, celle vers qui tu reviens pour continuer à parler. Elle semble surprise de ton affirmation et toi tu ne peux qu’hausser les épaules. « C’est très mauvais pour ma réputation. » Que tu dis comme si c’était l’évidence même. « J’ai la vibe de quelqu’un qui se tient dans une allée de bowling. » Alors que t’as un chandail d’employée, surement que la réponse est un peu plus positive, mais la vérité, c’est bien que ça ne cadre pas exactement avec le persona que tu mets de l’avant. C’est ringard, tout simplement.
Mais quand elle en parle, c’est tout de suite moins pire. Tu l’observes, te permettant même de pouffer de rire lorsqu’elle explique les raisons de son affection pour l’endroit. « C’est sur que la puanteur des chaussures c’est toujours vendeur. » Et par ça tu veux dire que c’est une des choses qui dégoutent le plus les gens. Ça ne t’étonne pas au fond que Lou y trouve son compte, encore moins quand elle évoque la véritable raison. Ce n’est qu’à ce moment que tu portes une réelle attention sur celleux qui l’accompagnent. « J’imagine que ça aide d’être en bonne compagnie, même s’ils te battent à plate couture. » Parce que ta strike a aidé, mais ça ne fait pas de miracles non plus.

À la question qu’elle te pose, tu te laisses tomber sur une des places, incertaine de savoir ce que tu veux dire sur la question. « Tu risques de trouver ma réponse ennuyante, mais je devais payer des factures. » Parce que l’argent que tu lui as volé ne suffit pas, voilà le détail que tu préfères ignorer. « Enfin ça et le fait que ça me permet de rien faire la plupart du temps. J’en profite pas mal. » C’est pour ça que tu te permets de t’installer avec elleux même si tu devrais savoir que tu n’es pas vraiment la bienvenue, quoi qu’en dise Lou.
Lou Duncan
Lou Duncan
Jimi Hendrix
Messages : 61
Pseudo : Elojs, Héloïse.
Faceclaim et crédits : florence pugh (sidesnack)
Multicomptes : knox dalton
Âge : 27 ans
Statut civil : célibataire
Occupation : infirmière à temps plein et comédienne quand elle trouve le temps.
Habitation : à la recherche d'une coloc
Warning : deuil
Trigger : rien (on en parle)
Pronom ig : elle
if only
with lou duncan & @beatrice ortenzi


Beatrice n'a rien d'une fille moqueuse ou méchante à cet instant, mais quand elle parle de réputation, l'air se coince au fond de ta gorge. Quel culot ! Comme si sa réputation pouvait être pire que celle qu'elle se fait elle-même, alors tu ris, comme si c'était une blague drôle et que tu étais heureuse, tu ne te moques pas en réalité, juste tu joues un rôle. Et au fond de toi, tu ressens une immense tristesse, tu avais mal jugée Beatrice, au début, tu avais cru pouvoir être réellement toi-même avec elle. Elle t'avait écouté jacasser sans fin, sans te juger, ah, si tu avais su.

« T'inquiète, t'es hyyyyper classe là » avec un clin d'oeil, on pourrait croire que tu la dragues, sûrement un peu ce que tu fais, sauf que c'est un mécanisme de défense, parce que t'es blessée et que tu ne sais pas comment le lui dire. L'humour, la drague, le rôle du sunshine, tout ça, c'est ton armure. « Ouais, ce sont les meilleuuuuuurs » dis-tu avec trop de joie en envoyant un baiser vers Azuria. Tu ne sais pas ce qu'elle imagine de vous, d'eux, et tu as envie de savoir, comme tes pensées sont traitresses. Tu recherches son approbation alors qu'elle t'a blessée... Décidément, t'es sacrément masochiste.

Quand elle s'assied dans l'un des canapé, tu ressens deux choses contradictoires et ça continue de t'énerver parce que t'es pas ok avec toi-même, que deux organes vitaux de ton coeur se battent en duel pour rien... parce qu'il n'y a sûrement rien. Comme elle le dit, elle vient là juste pour faire semblant de bosser. « Ouais, ça payer les factures on connait tous, c'pas la partie la plus drôle de la vie. » Super, t'en es arrivée aux lapalissade. « Tant mieux d'avoir trouvé un truc qui t'convienne à peu près. » Tu n'es pas sèche, mais ton ton n'est pas non plus le plus amical, elle risque de se douter de quelque chose alors, pour couper court, tu prends une bouchée de banana split. T'avais prévu de surjouer en t'extasiant un peu trop fort, mais en fait, c'est vraiment excellent. « Haan, c'est super bon, merciiiiiiii ! » Comme si elle te l'avait offert t'sais, comme si tu devais la remercier de quoique ce soit.
Beatrice Ortenzi
Beatrice Ortenzi
Jefferson Airplane
Messages : 16
Pseudo : dday, audrey.
Faceclaim et crédits : natasha liu bordizzo | ethereal (avatar) ; lomapacks (gif)
Gif : if only (lou) PaKotbk
Âge : (trente ans) le début de la fin, la trentaine. c'est à peine exagéré, mais autant dire que tu n'y avais pas hâte.
Statut civil : (célibataire) seule, incapable de tenir une relation comme tu es incapable de faire vivre une plante verte.
Occupation : (employée dans un bowling) toujours arnaqueuse la plupart du temps, mais faut se remettre sur le bon chemin parfois.
Habitation : (321, outside sf) un appartement miteux en dehors de san francisco.
Warning : petite criminalité, fraude, mention d'intimidation et de racisme.
Trigger : suicides, idées suicidaires.
Pronom ig : elle (she/her).
if only
with @lou duncan & beatrice ortenzi

T’es prise de court par le rire de Lou. T’as pas l’impression d’avoir dit quelque chose de drôle même si tu dois admettre qu’il est paradoxal de penser à ta réputation quand tu travailles dans une salon de quilles. C’est quelque chose que tu pourrais toi-même soulever, mais qui, pour autant, ne parait pas particulièrement drôle. Alors tu te contentes d’arquer un sourcil et de faire voler tes cheveux dans un geste digne d’une pub au commentaire qui suit. « Merci merci. » Est-ce que tu y crois un instant ? Non, t’as encore ton chandail de bowling et franchement, il y a des limites à ce que ton charme naturel peut faire, mais un compliment fait toujours plaisir. Tu ne vas pas mentir sur ce point. Sans doute encore plus parce que ça vient d’elle.
Mais tu fais quand même l’effort de te concentrer sur les autres qui l’accompagnent, celleux qu’elle qualifie de ‘meilleur.e.s’. « J’en doute pas, il faut bien qu’iels soient à ta hauteur. » Ironie que tu la tiennes en haute estime vu ce que tu lui as fait, mais il ne faut pas s’en étonner venant de toi. Tu restes un peu trop contradictoire, surtout depuis que t’as découvert ce qu’étaient des remords. « Je sais pas si j’irais jusque là, mais ouais. » Parce que c’est pas comme si ça te convient, c’est juste… une façon de payer les factures sans défrauder tous les gens que tu croises. On pourrait parler d’un arc narratif pour toi que tu apprennes de tes erreurs. Enfin à voir si ça perdure.

Au moins, l’enthousiasme de Lou vis-à-vis du banana split te permet de te recentrer vers elle sans aucune zone d’ombre. Elle a perdu le ton plus froid, le genre de chose que t’essaierais de combattre en temps normal parce que ça signifierait la fin de ton arnaque. Sauf que c’est fois, ce n’est pas ce que t’essaies de faire alors t’es juste un peu perplexe. « Je te l’avais dit ! » Comme quoi on peut te faire confiance pour de très rares choses. « C’est offert par la maison. » Par toi surtout, qui décide d’arnaquer ton patron plutôt qu’elle. Est-ce que tu pourrais simplement décider de t’excuser et d’en finir à ça ? Surement, mais on dirait que t’en es bien incapable. Alors tu fais au mieux, peu importe ce que ça vaut. « Et si tu veux je peux t’apprendre quelques trucs pour moins perdre au bowling. » Parce que bon, autant t’inviter totalement gratuitement alors qu’elle doit pas vraiment tenir à ta compagnie plus que ça.
Contenu sponsorisé