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I've never been too good at changing + James

2 participants
Niven Leventis
Niven Leventis
Janis Joplin
Messages : 268
Pseudo : NutNut
Faceclaim et crédits : Ken Samaras + me
Multicomptes : Persée Young (T. Chalamet) + Shawn Coleman (L. Browning)
Gif : I've never been too good at changing + James 5q51
Âge : trente-quatre ans
Statut civil : célibataire, pas activement à la recherche de quoi que ce soit mais au fond, t'aimerais bien que ça te tombe dessus
Occupation : agent de sécurité dans une boîte d'événementiel
Habitation : Sunset District, une chambre louée chez Ofelia
Warning : Rapport compliqué à la nourriture, maladie et dépression d'un proche
Trigger : description graphique de self-harm et age-gap relationship
Pronom ig : il/lui
Liens recherchés : (f/m/nb) amour adolescent, relation d'un été, qui s'est terminée avec rancoeur à cause des sentiments que Niven éprouvait pour sa meilleure amie.
I've never been too good at changing
with @James Thunberg
tw : violence


C'est à se demander combien de temps encore, tu vas avoir ce job. Sérieusement Niven, t'es pas à ton premier incident. Tes responsables te lâchent enfin la grappe avec celui de l'année dernière, quand t'as pris 1v2 des gars qui rodaient autour de Scar. Aujourd'hui, c'est quoi l'excuse ? C'est souvent à cause d'une situation comme ça que tu te mets dans la merde. Il y a des connards qui tentent de s'inviter à des soirées dans être sur la liste, des petits malins qui pensent pouvoir partir sans payer leur consommation, mais eux, il suffit que tu les chopes par le col. Par contre, dès que c'est parce qu'une collègue ou une invité se fait tripoter ou coincer dans un coin, tu pars direct. Tu te contentes pas de faire ton job, non. Tu vas plus loin. Trop loin.

Il n'y a pas de gentils ou de héros dans cette situation. Tu n'es pas en train de sauver les femmes de leur condition, encore moins en train d'anéantir le patriarcat en te comportant comme un macho viriliste. Tu fais pas ça pour elles, tu fais ça pour toi. Parce que ta conscience peut gérer le fait que tu te défoules sur un porc plutôt que sur un lambda. Tu pourras regarder ton patron dans les yeux et lui dire que tu as fait exactement ce qu'il fallait. C'est une sorte de joker, qui ne fonctionne que dans ton imagination.

Vous êtes dehors, le connard et toi, à jouer à celui qui aboiera le plus fort depuis plus de cinq minutes. Des menaces et des promesses assez violente pour mériter de finir dans un casier judiciaire. Ses potes tentent de le convaincre de partir. Toi, c'est ton binôme qui tient ta laisse. Bernie qui commence à ne plus en pouvoir, de nettoyer après toi. Ton collègue te pousse et te menace de son index. Tu tentes un pas et te heurtes à sa main ouverte devant lui.

« Calme toi.
— Je suis calme, j'te dis ! »

Mantra de tous les mecs pour qui la colère monte si facilement qu'ils ne savent plus où elle commence. Réplique de ceux qui n'ont pas envie d'être sauvé d'eux-même. Alors que Bernie est le seul rempart entre toi et des problèmes bien plus gros que ceux que tu as actuellement, tu n'as qu'une envie : qu'il te lâche. Tu ne penses qu'au plaisir immédiat de céder à cette pulsion, pour compenser toutes les fois où t'as été raisonnable. Tu gardes l'autre type en visée. Son petit air satisfait, là. Ses yeux trop rapprochés. Les petits détails sur sa veste qui crient le salaire à 5 chiffres. T'as vraiment une sale envie de lui faire du mal et de t'y péter une ou deux phalanges pour garder un souvenir. C'est moche quand t'es comme ça. T'as du mal à te reconnaître. C'est pas la première fois que tu menaces d'exploser au visage de quelqu'un, depuis que tu t'es installé dans cette ville. Ça arrivait pas à Atlanta, ou pas aussi souvent. T'étais un mec que l'âge avait calmé. T'as regressé en venant chez ta mère.

Finalement, Bernie te souffle de rentrer chez toi. C'est bon, t'en as fait assez. T'es pas en état de finir la nuit. Tu commences à te diriger vers l'intérieur pour récupérer tes affaires aux vestiaires, mais il te fait signe d'attendre. Il n'a pas envie que tu retournes faire peur aux invités. T'as un air mauvais sur la gueule, il te dit. Bouge pas, il revient. Alors que sa silhouette passe les portes, tu prends soudainement conscience que tu as un public. Pas grand monde, quelques badauds qui se détournent dès que tu croises leur regard.

Mais y'a un visage familier dans le lot. Ça tue ta haine directe. Ça fait s'affaisser tes épaules et tu soupires, comme un adolescent qui vient de se faire prendre en flagrant délit. Si tu croyais en Dieu, tu commencerais sérieusement à te demander à quoi il joue avec toi. Thunberg qui a pris un petit coup de vieux mais que tu reconnaîtrais entre mille. Tu aurais pu faire semblant de rien, mais c'est trop tard. Tu l'as fixé quelques secondes de trop pour prétendre que tu ne sais pas qui il est. Alors tu lui adresses un petit geste timide de la main, sans sourire, sans te forcer à avoir l'air ravi de le croiser à ce moment précis. T'es pas sûr d'avoir l'énergie pour supporter la déception que tu provoques chez les autres, ce soir. Il va sacrément bader en voyant que depuis tout ce temps, t'as pas évolué d'un poil et qu'il a perdu son temps avec toi.
James Thunberg
James Thunberg
Staff
Messages : 434
Pseudo : chosen.one
Faceclaim et crédits : Jake Gyllenhaal (myself)
Multicomptes : James Thunberg, Karl Bauer, Côme Vasilescu.
Gif : I've never been too good at changing + James 5cd959569968771c33ebaa225a6d6007438d0553
Âge : 42 ans tout récemment. Un cap franchi dans l'ombre, atermoiement d'une âme vagabonde.
Statut civil : célibataire endurci, vieil ours aigri par des sentiments misérables qui écorchent l'âme depuis plus d'une décennie.
Occupation : commissaire adjoint, carrière dévouée et implication sans bornes.
Habitation : maison familiale héritée à Bayview.
Warning : violences physiques, langage grossier et scène de sexe explicite.
Trigger : aucun de mon côté, si nécessaire, n'hésite pas à me mpotter pour en discuter.
Pronom ig : il.
sometimes a heart could sink like a stone


tw langage grossier, alcoolisme
@Niven Leventis

Malgré toi, tu es devenu un habitué d'ces lieux. C'est pas faute de t'être fait remonter les bretelles par ta mère lorsque tu es allé les voir en fin d'année dernière. L'alcool ne résout rien, t'avais entendu cette phrase tous les matins au petit-déjeuner pendant deux semaines. T'as cru que ça te servirait de leçons et que ça suffirait à te remettre sur le droit chemin mais à peine avais-tu remis un pied à SF que les mauvaises habitudes avaient reprises. Boire pour oublier, c'est aussi pathétique que ça en a l'air lorsqu'on l'entend. Faut dire que t'es un habitué d'cette excuse puérile pour avoir longtemps été celui qui prenait en charge les ivrognes du coin. Depuis que t'es commissaire, c'est plus dans tes fonctions mais il n'empêche que t'as jamais regardé d'un bon oeil tous ces hommes et toutes ces femmes qui croyaient résoudre leurs difficultés en passant par la bouteille. Aujourd'hui, t'en fais partie, et c'est triste à dire mais ça n'aide pas, bien au contraire. Chaque matin, après une gueule de bois, tu t'injures d'être tombé si bas pour une femme. Chaque matin, tu te jures de ne pas recommencer et puis, tu penses à elle au beau milieu de ta journée et tu sombres à nouveau.
Alors non, rien d'étonnant à ce qu'on te voit ici.
Être commissaire avait l'avantage d'avoir des horaires plus souples et de pouvoir organiser tes semaines différemment. Malgré la masse de travail qui avait pratiquement quadruplé, tu avais au moins le luxe de pouvoir sortir de manière assez régulière. Le problème, c'est qu'on te reconnaissait partout où tu allais, qu'importe le lieu et l'heure. Donc prendre une cuite en public, c'était assez compliqué. D'ordinaire, tu te contentais d'un verre ou deux, juste pour lancer la machine. Tu te terminais seul chez toi... encore plus pathétique que ça en a l'air. Sully était fatalement le seul témoin de ta chute.
Ici, c'est différent parce qu'il y a Niven et qu'au fond, t'aimes bien venir lui rendre visite dès que tu peux. L'boug' est un homme bien, malgré vos différents historiques. Il fait partie d'une longue liste de personne que tu estimes avoir remis sur le droit chemin... sauf que tout n'est jamais qu'illusions, n'est-ce pas ? Au fond, quand tu vois la scène, que tu y assistes de loin, ton verre à la main, t'es pas vraiment surpris. Tu fais partie d'ces flics qui se satisfont de ce qu'ils croient accomplir et qui préfèrent ignorer que dès que le dos se tourne, les démons frappent à nouveau à la porte. Niven avait sans doute replongé dans ses travers à la minute où tu avais lâché du mou... sauf que tu avais toujours préféré te convaincre du contraire. Le signe de main qu'il te lance est sans ambiguïté, il est aussi mal à l'aise que tu peux l'être. Tu lèves la main en guise de salutations, toi aussi, espérant sans doute que ça en restera la mais tu sais pertinemment que d'une manière ou d'une autre, vous allez devoir affronter cet instant. Lui, dans ses travers à la con dont tu le croyais débarrasser et toi avec un verre à la main, certainement le troisième depuis que t'es arrivé. Le temps n'arrange rien, faut croire. Il s'approche, de guerre lasse et tu l'laisses faire. Tu esquisses l'ombre d'un sourire sans trop savoir par quoi commencer. Des reproches ? Pour qu'il se donne le droit de te piquer en retour ? Certainement pas... tu souffles, préférant sans doute la sécurité d'une discussion à la con. C'est animé ce soir par ici. bien joué James, bien joué.

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but after all what said and done,
you'r gonna be the lonely one.
do you believe in life after love ?