Whatever
with @Zayn Collins
Un matin ordinaire où le soleil s’infiltrait à travers les rideaux et venait caresser le visage de Leah. Cela faisait bien une heure que le sommeil l’avait quittée, elle qui s’attendait à voir débarquer son fils dans sa chambre à tout moment. Liam avait cette faculté d’arriver en douce, et de se glisser dans son lit. Même à tout moment de la nuit. La brune songeait à tout ce qu’elle avait partagé avec son fils, à tous ces petits miracles qu’elle pensait impossibles après la disparition de Côme. Et souvent, elle espérait qu’il ne s’agissait que d’un très mauvais rêve, et qu’elle allait se réveiller auprès de l’homme qu’elle n’oublierait jamais. qu’elle aimerait toujours. Un petit bruit se fit entendre après la porte, lui faisant tourner la tête, et un sourire se dessina sur ses lèvres en voyant la frimousse de son fils. Il était son rayon de soleil, son essentiel et elle lui tendit les bras afin d’avoir droit à ce précieux sésame dont il la priverait bientôt. l’adolescence approchait à grand pas, et bientôt elle ne serait plus la seule femme de sa vie, et lui ne serait plus le petit garçon qui réclamait un bisou magique pour soigner ses bobos.
« maman, on va au parc ? » . Elle leva les yeux au ciel, parce qu’il ne perdait pas le nord. Lui indiquant le lit, elle répondit
« nous irons tout à l’heure, mais pour l’instant, viens par ici et laisse nous profiter d’un petit instant magique » . Liam ne s’était pas fait prier et s’était empressé de rejoindre sa mère pour un instant complice, comme ils en avaient le secret.
Une heure plus tard, Leah et son fils étaient fin prêts, et se dirigeaient d’un pas tranquille vers le parc, qui se trouvait être le plus grand de la ville. Visiblement, ils n’avaient pas été les seuls à opter pour ce choix, et elle lâcha la main de son fils qui semblait être attiré par un chien. Mais la curiosité l’emporta, et elle s’approcha à son tour vers celui qui semblait être le propriétaire de l’animal. Comme pour protéger son petit bout, au cas où. Parce qu’après tout, on ne pouvait pas anticiper la réaction d’un chien, surtout si Liam se montrait brusque ou lui marchait sur la patte. Mais elle n’osait pas l’aborder, se contentant de l’observer du coin de l’oeil. Appréciant la vue mais n’étant pas aussi bouleversée que celui qui ne la quitterait jamais.