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You missed me, don't ya? // Karl

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Devin Effire
Devin Effire
Jimi Hendrix
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Pseudo : Nathie
Faceclaim et crédits : Cody Christian | Nathie
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Âge : 28 ans
Statut civil : Célibataire. Son palpitant souffle que les heures d'une nuit.
Occupation : Strip-teaser
Habitation : Un appartement en colocation dans sunset district
Warning : Décès, dépendance au jeu, drogue, sexe, infidélité
Trigger : Aucun, on peut toujours discuter aussi!
Pronom ig : He/Him
You missed me, don't ya?
Vivre en colocation. Il s’y fait mine de rien Devin. Bien plus qu’il ne l’avouera.
Si cette première idée avait eu le don de lui arracher une grimace, ses avoirs l’y ont vite obligé à s’y résigner. À apprendre à partager des biens, les espaces communs… À ne pas se promener en absence de tous morceaux de tissus. Il ne se rappelle pas du nombre de fois qu’il a surpris son pauvre coloc croyant qu’il était seul à errer entre ces murs. Et encore, le brun ne se gêne pas pour arborer qu’un sous-vêtement -malgré qu’avec les températures descendantes, un pull n’est pas de trop à présent (au grand dam de tous)-.
Mais rien n’équivaut qu’à veiller sous ses draps satinés, à chasser les heures de sommeil bien trop précieuses. Un rayon de soleil perce les rideaux mal fermés et chatouille son minois. Un grognement lui échappe tandis qu’il tournoie pour fuir la lueur agaçante avant d’enfouir son visage au centre de son oreiller.

Un bourdonnement résonne au sein de la pièce.

— Mais allez vous faire foutre!

Sa main attrape son téléphone reposant sur la table de chevet. Devin puise dans ses réserves d’énergie à plat pour daigner jeter un œil à l’écran lumineux qui lui arrache les yeux. Son cerveau lui joue des tours? Mais même après plusieurs battements de paupières, sa vision lui dicte qu’il fait bien face à un fantôme du passé qui semble rôder à nouveau autour de sa personne.
Le brun se redresse en une fraction de seconde sans même lâcher cette notification de son regard bleu cerné. Il balaie, le message au complet s’affiche.
Un sourire s’immisce au bout de ses lèvres.

— Décidément, je dormirai pas aujourd’hui…

Malgré la fatigue qui l’enchaîne, ses pouces fusent sur l’écran tactile. S’il ose répondre une minute plus tard, il risque de se prendre un vent. Et aussi bien de constater l’état de son ancien compère trouble fête de ses propres yeux.

Tu n’as pas trouvé de meilleur timing pour m’empêcher de dormir?
Mais c’est bon, ils ont fini par t’enlever la laisse autour du cou? T’es un cabot libre?


Putain, ça fait combien de temps maintenant que ce dernier croupit derrière les barreaux? Trop peu éveillé pour faire le calcul de toute manière.
Devin s’extirpe de son lit, se rattrape de justesse pour empêcher son visage d’embrasser le sol. Merde! Il va bien lui devoir un petit déjeuner pour le réveiller aussi tôt ce petit Karlo. À peine un sweat enfilé, il s’arrête net. Il peste en récupérant son téléphone et s’empresse de refiler sa nouvelle adresse tout en acheminant une magnifique remarque de se grouiller le derrière.

Ah au fait, j’ai rien à t’offrir. Par contre, je peux toujours voler un peu de café au coloc’.

Il ne lui en tiendra aucune rigueur, non? Puis c’est pour la bonne cause! Ce n’est pas tous les jours qu’on a le privilège de recevoir la visite d’un ex-détenu. Devin pourrait se sentir quasi touché que Karl ait eu une pensée pour sa personne dès sa sortie. Il était vraiment le premier individu avec qui il prenait contact, n’est-ce pas? Autrement, le stripper en serait offusqué!
Il se jette sous la douche, envoyant valser son sweat qui ne lui aura servi à rien au final. Il n’est pas doué pour réfléchir à ces heures. Il en a large devant lui pour se préparer avant que la sonnette retentisse dans l’appartement.
Devin ouvre à son invité, mais au moment que la porte libère le chemin, l’hôte s’appuie contre le cadre de porte et ses sourcils s’arquent. Ses iris se déposent sur la silhouette de l’homme qui a bien changé depuis le temps. Son sourire s’étend sur ses lèvres et d’un ton joueur, le brun accueil celui qui jouit d’une nouvelle liberté.

— Je t’ai tant manqué mon chou?
Karl Bauer
Karl Bauer
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Âge : 26 ans.
Statut civil : le désert n'ayant pas donné de concurrent au sable, grande est la paix du désert.
Occupation : en réinsertion obligatoire après un long séjour derrière les barreaux.
Warning : langage grossier, drogues, addictions, violences physiques, homophobie normalisée
Trigger : aucun, mais si tu as un doute, contacte moi par mp, on en discute.
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TW : langage grossier, drogue, trafique et violence physique

@Devin Effire
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Tomorrow's unspoken

L'air libre, putain, ça t'fait du bien, ça t'arrache même un sourire. Pourtant, t'as eu droit à des balades, là-bas. T'as eu droit d'sortir un peu, d'prendre le soleil et d'respirer l'air ailleurs qu'à travers les meurtrières d'ta cellule. Cette fois, pourtant, c'est différent. Six ans perdus dans c'trou pour avoir joué les mules. Te voilà enfin libre, personne peut comprendre ce que tu ressens, pas même ceux pour qui t'as préféré plonger. Parce que t'es loyal, Karl, un peu trop sans doute. T'as sacrifié ta vie plutôt que la leur, tu connaissais trop bien ce que ça te vaudrait que d'être une balance, surtout dans c'milieu à la con. Non, t'as pris l'dos pour les autres. Qui ose dire que t'es égoïste encore ? Tu souris, putain, ça t'fait du bien d'imaginer que tu ne retourneras pas croupir dans cette cellule capitonnée. Même si l'cul d'Pete va t'manquer, pour sûr... désormais, faut t'refaire. On t'a filé l'adresse d'un refuge pour ne pas passer la nuit dehors. On t'a conseillé d'contacter ta famille mais t'as refusé. Ni ta soeur, ni ton frère. Non, la première personne à qui tu écris en sortant met à peine deux minutes à te répondre. Enfoiré, tu penses tout bas en lisant les mots qui s'affichent sur l'écran. L'bougre est pas venu te voir des masses et pourtant, t'as l'sentiment que de ton passé, il ne reste que lui.
T'as pas envie d'penser aux autres, alors t'imposes ta liberté à la seule personne capable de la supporter. Il t'file l'adresse, tu la rentres dans la carte et tu suis les indications. T'iras au refuge plus tard, tu y prendras tes quartiers et t'y resteras... bien plus longtemps que ce que tu imagines à l'instant où tu suis le tracé bleu sur l'écran. Il te faut plus d'un quart d'heure pour rejoindre l'appartement mais lorsque tu frappes, t'es pas surpris de reconnaître à peine le visage de Devin. Le temps a passé, faut dire que t'as pas eu l'temps de te faire une beauté non plus. Visage rabougri, t'as perdu du poids, les rides se sont logées aux coins de tes yeux grands ouverts et ta barbe est beaucoup trop longue sur ton visage juvénile. Il s'appuie à l'encadrement, il te nargue d'un bon mot et tu soupires en frappant son épaule d'un poing serré et ferme. Ta gueule connard. tu lui réponds sans vergogne en le bousculant pour entrer. T'as pas perdu d'ta gentillesse, t'as pas perdu d'ton mauvais caractère non plus. Tu te retournes, lui fais face. Si t'avais voulu m'manquer, tu serais venu me voir plus souvent... un premier reproche, l'ombre des autres dans ton dos. Tu enlèves ta veste, la jettes sur un meuble. T'as une douche ? J'ai besoin d'faire peau neuve. que les choses soient claires, t'es pas venu ici pour retrouver ton ami... non, comme pour tout, t'es simplement venu pour lui rappeler que t'existes et t'imposer à sa vie comme autrefois.

_________________

et toi et moi on est les mêmes alors j'comprends pourquoi je doute de moi. ta marionnette sur la corde raide manipulée par des cordelettes, épris d'un démon dans un corps de rêve. j'ai pédalé à en crever sans avancer. plus on est de fou et plus je me sens seul.


WARNING : si la violence physique ou verbale te trigger, évite de lire mes rps.
Devin Effire
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You missed me, don't ya?
Tant d’amour débordant!
Il ne s’en offusque à peine des propos sujets à sa personne. Si l’apparence l’a surpris dans la première seconde, le tempérament n’a guère varié! Toujours aussi cash et prompt. Toujours aussi vulgaire. Mais il n’en est d’aucun exemple, Devin. Il n’égale pas les joutes verbales de son ami, mais ce n’est pas non plus un saint. Dire qu’il s’est fait beau pour son accueil et tout ce que le Karlo lui offre en retour est une poussée pour le déloger de sa route.
L’hôte referme derrière son invité avant que les voisins daignent pointer le bout de leur nez pour zieuter ce qui se passe. Qui déteste les potins? C’est toujours mieux sortir le popcorn lorsque ça ne nous touche pas et profiter du show!
Cependant, Devin hausse les épaules, nonchalant. La prison n’avait rien d’accueillant -même pour les pauvres visiteurs-. Pouvait-on lui en tenir rigueur?

— On manque à quelqu’un lorsqu’on le voit peu.  Tu aurais râlé ta race de toute manière si j’étais débarqué tous les six mois!

Il récupère la veste délaissée par son propriétaire.

— Ou fais une plainte à la prison. Les heures de visites ne s’accordent pas avec mes heures de travail. Il ne pense pas à ceux qui bossent de nuit, c’est con, non?

Bien évidemment que le danseur nu dort avant d’aller œuvrer pour les beaux yeux de ces chères dames au mille et un billet coloré et par tous les hasards, pendant que Morphée le berçait dans ses bras, c’est à ce moment précis que les visites sont autorisées au centre carcéral. Alors Karl pourra lui balancer tous les reproches au monde, reste que le peu de compagnie que les détenus peuvent jouir demeure contraignante pour ceux ayant le malheur de ne pas posséder un horaire du lundi au vendredi de 8 h à 16 h.
Sa tête penche un tantinet vers la droite. Il lui fait face sans même sourciller. Devin le connait beaucoup trop bien ce délinquant pour que ce dernier puisse espérer l’intimider. Ils ont fait les quatre cents coups ensemble. Ont plongés dans les emmerdes de chacun tête première sans jamais se poser les bonnes questions. Jusqu’à ce qu’un des deux voit ses ailes s’enflammer et les plumes brûler.
La veste trouve refuge sur un crochet. Devin pointe une porte.

— Ça te fera du bien en effet. Ça te rafraichira peut-être un peu les idées par la même occasion. Évite de toucher à aux bouteilles bleues.

Il le laisse aller ensuite tandis qu’il vagabonde jusqu’au salon pour se tomber sur le sofa. Ses paupières s’abattent sans qu’il n’en donne l’ordre. Le sommeil le guette alors que l’eau s’active dans la douche. Il sait bien que son invité ne se gênera pas pour utiliser tout ce qui tombe sous ses mains. Avec un peu de chance, il rasera cette barbe -qui ne lui va pas du tout d’ailleurs-.
Dès qu’il sent qu’il vacille et s’éclipse dans les bras de Morphée, son estomac lui rappelle un autre besoin essentiel à sa survie de simple être humain. Le son du jet d’eau s’amenuise jusqu’à être coupé complètement.

— Allez, grouille toi un peu, Karlo! J’ai la dalle. Tu me dois bien le petit-déj’ pour tout ça!
Karl Bauer
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@Devin Effire
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S'il y en a bien un sur cette terre que tu n'effraieras jamais, c'est c't'imbécile de Devin. C'est pas pour rien que t'es là, d'ailleurs, à te tenir droit d'vant lui et lui balancer ton poing dans l'épaule. Il réagit même pas, sinon d'la même manière qu'il l'a toujours fait. Un peu de légèreté sans pour autant s'laisser défaire. C'qu'il te dit fait sens, tu dois bien l'admettre, mais t'as trop d'égo pour lui offrir ce point. Dans la joute qui s'annonce, tu préfères encore garder la tête haute et porter fièrement l'écusson du mec le plus têtu d'l'histoire. Tu continues d'te foutre à poil pour vivre ? c'est même pas vraiment une question, au fond, t'en as rien à faire de qu'il fait pour vivre. Toi, à l'époque, tu vendais un peu d'rêve en pilule... non, rectification, tu f'sais la mule pour un groupe organisé qui n'a pas hésité à t'laisser tomber dès que les flics sont entrés dans l'équation. Des amis ? T'en n'as pas, t'en n'as pas vraiment eus... t'as suivi les gens et le courant. Devin, pourtant, il fait partie d'ta vie depuis le début, pratiquement. Pas étonnant que tu frappes à sa porte sitôt sorti. Je toucherai qu'aux bouteilles bleues, tu devrais l'savoir. j'ai pas changé, j'suis toujours le même crétin immature, qui mieux que Devin pourrait le savoir ? Tu souris à peine, t'as bien remarqué que ta présence le dérange quelque part. Ou alors simplement tes manières. Il a mis ta veste sur un portant. On est où là ? Tu t'en moques, tu suis la direction indiquée, tu laisses tomber tes fringues et tu files sous la douche. Tu prends ton temps, tu prends toujours ton temps. Pour la première fois d'puis six ans, personne n'est là à te reluquer... personne n'essaie de te toucher ou même de t'faire pencher. Réelle bénédiction, tu dois bien le reconnaître. Alors quinze minutes, sans doute, tu y restes, sous la douche. L'eau est chaude, toujours. T'en avais oublié les bienfaits. En t'en extirpant, t'entends la voix d'Devin qui t'demande d'accélérer la cadence. T'observes ta tronche dans l'reflet de la glace, tu soupires. T'ouvres la porte de la salle de bains, t'en déboules à poil, te dresses fièrement devant ton pote. T'as un rasoir ? J'ressemble à que dalle comme ça et j'voudrais pas effrayer les gonzesses en déambulant dans les rues d'San Francisco. t'as aucune pudeur, faut dire qu'en taule, on t'as pas vraiment laissé le choix. Tu passes une main dans tes cheveux plus ou moins longs... ce qui te dérange, c'est la barbe. T'as l'air d'un ex-taulard. C'est pas l'impression que tu veux donner.

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et toi et moi on est les mêmes alors j'comprends pourquoi je doute de moi. ta marionnette sur la corde raide manipulée par des cordelettes, épris d'un démon dans un corps de rêve. j'ai pédalé à en crever sans avancer. plus on est de fou et plus je me sens seul.


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Un rire traverse le seuil de ses lèvres à cette réflexion qu’il se prend. Il hausse les épaules, le danseur nu, tandis qu’il récupère la veste délaissée. Pendant que certains croupissent derrière les barreaux, d’autres s’amusent avec la musique à fond jusqu’aux petites heures du matin.

— C’est payant. Sans trop effort. J’me tape pas les heures de pointe. Oh et surtout ça ne m’emmènera par en prison.

Sa phrase s’accompagne d’un clin d’œil moqueur. De quoi lui rappeler ce dont son invité a goûté ses six dernières années. Il a beau faire le malin et feindre que ce n’est rien, mais Devin se doute que son ami doit en avoir vu de toutes les couleurs dans cette cage. Il pourrait le questionner, mais en a-t-il réellement envie? Même s’il ne l’a jamais jeté en dessous du bus, ce n’est pas le type de conversation qu’ils ont. Non, ils excellent plutôt dans l’art de s’envoyer promener, de s’aimer sans jamais prononcer le moindre mot dans ce sens.
Ils se connaissent -trop-. Le locataire des lieux en profite justement pour que Karl vide les bouteilles de soins de son coloc plutôt que les siennes. Si Arnd s’en aperçoit, il pourra sans hésiter rejeter la faute sur son ami ex-détenu dont il aura pris grand soin de lui dicter de ne pas s’en servir. Il n’ira pas plonger sous l’eau avec Karlo pour le surveiller.

— On sait jamais, fait longtemps que je ne t’ai pas vu. La prison aurait pu te changer mon p’tit Karlo.

Hypothèse auquel il n’y croit pas deux secondes. Dès les premiers échanges, il l’a bien remarqué que ce dernier était le même p’tit con qu’avant son incarcération. De quoi se questionner quant à l’efficacité de ce système carcéral -mais tant que Devin n’y met jamais les pieds avec l’uniforme orange sur le dos-.
Il laisse vaquer Karl à ses affaires pendant qu’il se concentre à combattre le sommeil. Le repos est bref -non seulement son estomac ne le laisse pas tranquille, mais aussi son invité qui n’a vraisemblablement plus aucune pudeur-. Devin se redresse sur ses coudes et analyse Karl qui a complètement ignoré ses derniers propos. À croire qu’il pourrait crever de faim sur place, l’ex-détenu ne se donnera même pas la peine d’aller à son enterrement.

— Et après tu viens me juger que j’me fous à poils. Tu voudrais pas t’essayer un de ces soirs tiens? lance-t-il à la blague sachant qu’il n’aura aucune réponse positive. Deuxième tiroir à droite du miroir. Tu resteras dans le thème du bleu comme ça.

On ne change pas les bonnes habitudes de tout refiler ce qui appartient au coloc!

— Je ne crois pas que ça changera grand-chose pour les meufs, tu sais. Surtout si tu traînes dans la rue comme tu le fais chez moi.

Devin s’extirpe du sofa pour se préparer en attendant que Karl soit prêt. Il enfile ses souliers, attrape la veste de Karl dont il ne se gêne pas pour l’enfiler. Plus que les clés… merde où est-ce qu’il les a foutus déjà? Il plonge ses mains dans ses poches, mais rien. Il farfouille dans celles de sa propre veste accrochée au mur et laisse échapper un juron.
Ça renfloue le compte à rebours de l’invité. Le coloc dévale jusqu’à sa chambre et c’est dans un des tiroirs de sa table de chevet.



Karl Bauer
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@Devin Effire
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Les échanges sont tendus et pour autant, ils sont comme autrefois. A croire que rien ne change, même pas en six ans. Devin se dédouane de son absence aux parloirs et quelque part, tu ne le lui reproches même pas. Fatalement, t'aurais pas supporter qu'il se rappelle à ton bon souvenir à cette période. L'isolement t'avait fait du bien, tu crois... et puis les rares personnes à être venues te voir n'avaient fait qu'empirer les choses. Entre vous, c'est comme ça, entendu depuis toujours. Vous êtes potes, vous le serez toute votre vie. Tu le chambres sur son métier, il répond. Tu rigoles un peu, sans pour autant trop épiloguer. Il te demande de ne pas toucher à certaines affaires, tu lui réponds que tu feras exactement l'inverse. Rien en change, et lorsqu'il soulève le fait qu'en six ans, il avait espéré que peut-être, ça finirait par arriver, tu balaies l'air de la main en soupirant. J'vais pas changer puisque c'est comme ça qu'on m'aime. la bonne blague, nan ? Parce que tu l'sais, au fond, qu'on t'aime pas vraiment. On t'apprécie tout juste, on te supporte aussi. Mais t'aimer, ça non... ou alors juste lui, et tu n'as jamais compris pourquoi. T'es pas un tendre, t'es pas un dur non plus. Au fond, t'es sans doute un coeur givré parce que personne t'a jamais laissé l'occasion de t'exprimer. On t'a pas donné voix au chapitre, on a toujours choisi pour toi. Tu vas pas t'en plaindre, pas aujourd'hui. Quand tu vois l'reflet dans la glace, tu prends presque peur. La barbe est longue, les cheveux hirsute. Tu t'en occuperas plus tard, l'urgence, c'est dégager ton visage. De ta nudité, t'en as que faire... t'as vécu six ans en taule à te doucher entouré de quinze autre gaillards. Tu rigoles à sa remarque, évidemment, quand tu te retrouves devant le miroir à nouveau. Compte pas là-dessus, j'ai peut-être perdu la face en finissant derrière les barreaux mais il me reste encore ma dignité. faux, archi-faux, surtout si on prend le temps de se souvenir de tout ce que t'as fait, là-bas. Quand il évoque les filles, ça te fait presque tiquer. Tu vas rien dire, t'as pas besoin d'venir sur le sujet. J'suis hétérosexuel, tu le répètes à tue-tête mais tes actes ont toujours prouvé l'inverse. Ouais mais en taule, y a pas d'filles, c'est une excuse qui te servait bien, là-bas, pour te convaincre que tu f'sais pas n'importe quoi... et maintenant ? Ici, dehors, dans la vraie vie, tu vas faire quoi ?
Il te faut bien dix minutes pour venir à bout d'la masse de poil sur le menton mais quand tu sors enfin d'la salle de bains, t'as perdu cinq ans d'vie. T'as pas nettoyé derrière toi, t'en voyais pas trop l'utilité et puis t'es pas connu pour tes talents en ménage. J'espère que tu pourras récupérer l'évier... j'ai peur de l'avoir bouché. tu lui dis avant de remarquer qu'il a enfilé ta veste. C'est quoi la prochaine étape ? On échange nos caleçons ? t'es tendu, juste un peu, tu supportes pas qu'on touche à tes affaires, c'est comme ça depuis toujours. Mais c'est Devin, et au fond, tu veux pas que ça parte déjà en couilles... après tout, t'as souillé sa salle de bains, non ? Va pour cette fois mais t'avise pas d'la salir sinon j'me gênerai pas pour te foutre une droite, Effire. cette manie d'appeler les gens par leur nom d'famille, comme si ça t'donnait le sentiment d'être un gros dur. Tu tousses, passes une main dans tes cheveux et te diriges vers la porte. Vamos, j'ai la dalle et de quoi te payer trois saucisses dans un boui-boui. T'as six ans à m'raconter, j'espère que t'es pas pressé d'aller d'foutre à poil sur scène ce soir. parce qu'entre vous, c'est comme ça depuis toujours. Les griefs, ça n'existe pas. Vous êtes amis, ça veut dire c'que ça veut dire.

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Il s’en est toujours foutu de ce que les autres pouvaient bien faire comme réflexion à leur propos. Le duo n’a jamais porté une réelle onze d’importance. Ils ont plutôt suscité l’exaspération auprès de leurs camarades. Mais à leur âge, ils ne changeront pas -jamais-. Ils en ont conscience et n’ont jamais cherché à le faire. Puis, il y a bien les amitiés comme celles-là. Qui perdure sans même faire un effort. Ils n’en ont pas besoin. Ils savent qu’ils peuvent compter sur le second, la preuve en cette journée. Cette journée qui marque un nouveau départ pour le petit Karlo. Sous les rayons du soleil, à l’air libre.
Un soupire s’échappe entre les lippes du danseur nu. Ses sourcils haussent tandis que sa tête penche vers la droite -signe que Devin ne prend pas au sérieux la situation-. Une pointe de déception le traverse. Il aurait adoré pouvoir le charrier sur scène pour se foutre de sa gueule une fois dans le backstage. Ça aura eu le don d’être divertissant pour ce petit con sans pour autant dénigrer son compagnon amateur ni même lui enlever la moindre dignité -mais peut-être bien que son égo n’aura pas été épargné-. Néanmoins, il n’en dénote rien, préférant le laisser vaquer à rajeunir de quelques années tandis que le co-locataire des lieux s’affaire à se préparer.

La voix de son invité parvient à ses oreilles dès que ses clés glissent dans sa poche arrière. Un juron franchit le seuil de ses lèvres. Ses pas le guident en direction de la salle de bain. Il frôle Karl dans sa précipitation sans porter attention à sa remarque.

— Putain, Karl!

Il faufile sa main à travers ses mèches brunes. L’eau coule, Devin test les dires de l’ex-prisonnier. Le liquide s’accumule dans le réceptacle et il ravale un grognement. Bordel! Puis merde! Il regardera ça à son retour, son ami ne lui donne même pas le luxe de s’y atteler davantage de toute manière.

— T’as pas perdu tes bonnes habitudes à ce que je vois! Puis elle va bien avec mes accessoires.

Malgré toute la misère qu’il a à maintenir son compte en banque, il y a bien un truc qu’il ne se séparera jamais -en fait deux-; le collier argenté qui orne son cou jusqu’à descendre au niveau de ses pectoraux et la bague qui brille à son annuaire droit. Il sera à la rue complètement nu, il les aura encore sur lui.

— Elle sera comme neuve, j’traîne plus dans les ruelles. Et arrête de m’appeler par mon nom de famille.

La porte se ferme derrière eux. Incapable de détaler discrètement dans les couloirs jusqu’à la sortie. Un voisin gueule à travers son propre appartement pour leur dire de la fermer, mais Devin rit aux éclats sans s’arrêter. S’il est debout à cette heure, c’est que ses voisins peuvent l’être aussi et qui ne ravale leurs conneries dont il en a rien à foutre.

— Allez, je te ruinerai pas, je prendrai qu’un petit truc à me mettre sous la dent. Et un foutu café sinon, je risque de m’endormir pendant que tu me racontes ton séjour derrière les barreaux.

Il n’allait pas être le seul à déblatérer les prochaines heures. Il a une grande gueule, Devin. Il le sait, mais son existence n’a pas grand-chose de glorieux dans les faits. Il ne balancera pas non plus qu’il dépilage ses billets colorés au casino au point d’ignorer comment il va trouver de quoi sustenter son estomac jusqu’à ce son futur quart de travail.
Nan! Bien plus intéressant de se moquer un tantinet du malheur des autres que d’exposer le sien. Puis, il mentirait d’insinuer que sa curiosité ne désire pas connaître les rouages du pénitencier du coin.
Tant bien que son ventre gargouille, il se sent généreux et laisse son compagnon décider du café, il souhaite déguster les saveurs. Une fois installé et la jolie serveuse dépose leur commande respectif, Devin la remercie, le sourire dessiné sur ses lèvres accompagnées d’un clin d’œil -mais son attention se tourne vers Karlo-.

— On a réussi à se rendre à destination sans que tu effraies personnes, félicitations!
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