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Blake Lewis
Blake Lewis
Staff
Messages : 409
Pseudo : jobijoba
Faceclaim et crédits : rafael lazzini, @tiktok.
Multicomptes : Ayden Bauer (c.deidrick)
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Âge : trente-cinq ans. sur l'papier comme on dit. sur ta gueule c'est pas le poids des années qui pèsent mais bien ce masque de menteur que tu traines. c'est plus simple. plus facile. plus léger que d'avouer ta putain d'lacheté.
Statut civil : marié. première vérité sur ta vie ? elle est trop vive l'écorchure. Scar. douce incision qui t'entaille le souffle. pourtant tu l'sais, tu l'sens que t'es pas au bon endroit. c'est l'danger, la belle éraflure.
Occupation : dj baroudeur/joueur de poker. pourtant, même avec deux professions qui devraient faire voler les biftons, t'es tellement dépensier Blake. pas que tu ne joins pas les deux bouts à la fin du mois, mais réellement si tu étais plus attentif avec ton compte en banque, tu pourrais dejà être rentier. hors la vie tu la dévores, et tu claques ton fric comme si demain t'allais crever.
Habitation : joli loft tout neuf au coeur de Mission.
Warning : drogue, langage cru, abandon.
Trigger : rien à signaler là tout de suite.
Pronom ig : il.

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'cause I always do,
maybe I'm too busy being yours to fall for somebody new.
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tw : possible langage cru, consommation d'alcool.
décembre 2023.
un night club près de l'Embarcadero.


baffles tonitruantes.
néons clignotants.
vibrance émérite pour vous faire sortir les armes.
danse hypnotique qui fait s’aimer les âmes.

t’es dans ton élément. tes yeux vivent tellement bien dans ce genre d’ambiance. où l’atmosphère réunit les plus belles aventures. et les meilleurs protagonistes aussi. c’est presque plus appréciable de se retrouver de l’autre côté du bastingage. loin du masque du maestro, car de là, tu peux profiter de toute l’osmose qui délibère autour de toi. te cachant forcément par définition. si le gouffre semble avoir été raté de peu, ce soir ton esprit n’est pourtant pas tellement guéri. mais il apprend. doucement mais surement. loin du sculptural DNA, tu t’es laissé entrainé loin de ton fief. et t’es plutôt ravi, t’es pratiquement sûr d’avoir veillé à ne pas être dérangé. il le faut. ta superbe a pris un coup. ton armure s’est craquelée. et ton cerveau frissonne rien qu’à l’idée d’entendre la sonorité d’un de ces patronymes. les barrières ont été franchies. la muraille assiégée. plus personne n’est là pour garder le fort. même pas tes propres démons. ceux qui ont finalement décidé de se retourner contre toi pour te faire pâlir. t’es seul en haut d’ton donjon bancal. mais ça, t’es rassuré, personne ne peut vraiment l’voir. tes amis s’amusent. ça rient. ça copulent. allègres. tu aimes. le carré VIP a ses avantages et vous avez une table qui vous en fait profiter comme des demi-dieux. tu parais en pleine conversation, la risette au coin de la bouche, quand Shawn te replonge dans vos conneries d’enfance. t’adores bien trop ce moment pour le laisser disparaitre. c’est un baume magique pour apaiser les tempêtes inexplicables de ton existence. alors tu plonges. tu lui voues toute ton attention, comme si tout pouvait s’arrêter à n’importe quel moment. comme si il y avait toujours une alarme pour te distancer des autres quand le quart d’heure touchait à sa fin.

ouai, tout était au rendez-vous jusqu’à… maintenant.
c’est comme si d’un coup, ton esprit s’échappait. tes sens te tiraillaient. comme si tes yeux se faisaient gronder. comme si le pouls avait cessé. les iris cherchent et trouvent de suite. instantanément. pire gifle. toujours plus forte, plus intense à chaque fois qu’tu croises ce regard-là. ça n’dure qu’un laps de temps pourtant. car si tôt fait, vous repartez en contemplation chacun d’votre côté. brulés. comme si rien n’s’était passé. comme si l’interdit avait été bousculé. mais réfuté. toutefois, tu n’as pas besoin de la voir pour la contempler. tu connais maintenant chaque centimètre carré de sa peau. chaque intonation de ses souffles. chaque frisson qui l’attise, soit par le désir soit par la haine. chaque expression qui s’peigne dans ses billes noires, et celle qui en reste le plus marquant c’est le dernier sentiment que tu as érigé dedans : le dégout.
et d’un coup ton coeur devient fou.

quand on te connaissait bien, on pouvait clairement dire que rien était normal en ce moment chez toi, Blake. mais là. alors que t’avais tout fait pour l’éviter, voilà que le premier nom de ta black/blake list apparaissait comme par magie. le destin était foutrement cruel putain. tellement que t’es obligé de quitter le salon pour te dérober. ne pas te laisser tenter d’aller la regarder. ne pas faire glisser tes orbes sur cette robe qui épouse ses courbes à la perfection. parce que c’est trop tard, tu les as déjà en tête. et tout te dit d’venir saigner à nouveau cette vision. alors tu quittes l’endroit pour un autre bien plus loin. près d’un des nombreux bars. cachette factice, heureusement le club est vaste. tu commandes ce rhum où baigne cette généreuse rondelle de citron vert. l’extase qui meurt sur tes lèvres, cascade mince jusqu’à ta gorge. annihilation des sens dans ce cul sec. et tu fais signe au barman de t’en resservir un. à demi caché par les autres, ton visage écume la piste. tu le pousses à tomber amoureux ailleurs, de quelqu’un d’autre… il le faut. il faudrait. mais que fait-on d’un regard qui est déjà cadenassé ? maléfice continuel. tu n’sais pas si c’est elle, mais tu la vois partout. et tu t’sermonnes intérieurement. peinant encore une fois à te freiner, c’est à grand effort que tu sers le poing pour ne pas l’approcher. trop d’fossé que t’as initié entre vous, par tes mots calcinés. t’as merdé. en grand. même si tu dis qu’c’est pas vrai. menteur même de son propre coeur. tyrannie folle sur tes veines, tu t’arraches à nouveau aux apparitions qui jouent si fort sur ton monde réel. prendre la fuite sur une autre onde, après tout cette boite est énorme alors.
Scar Lewis
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Multicomptes : sacha lewis (r. huntington), jin aguilar (a. de armas), azuria jenkins (l. boynton)
Âge : Trente-quatre années que t'as vu le jour dans cette ville que tu retrouves malgré toi.
Statut civil : L'anneau encercle le doigt de la colombe. Mariée à ton meilleur ennemi. Mais tu fais tout pour ignorer ces sentiments qui naissent doucement. Ceux que tu as toujours pris soin d'éviter. Pourtant Blake danse de plus en plus souvent dans tes pensées.
Occupation : Hôtesse d'accueil à temps partiel et sugar baby. Malgré ce que tu aimes faire croire, t'es loin de vivre dans les strass et les paillettes.
Warning : alcoolisme, manipulation, drogues, accident de voiture, mort, langage cru
Trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile
Pronom ig : elle

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18 décembre 2023.
« T'es rien pour personne Scar. »
Les mots qui frappent. Qui cognent.
Palabres qui brisent. Détruisent.
Qui attaquent avec violence ce cœur devenu fragile.
Tu ne pensais pas qu'il était capable de te blesser autant. Mais il était venu te donner tort de la plus douloureuse des manières.
Et tu la sens cette souffrance Scar. Celle que tu avais connu il y a des années. Celle que tu voulais à tout prix oublier.
Nouveau coup au cœur.
Nouveau coup à l'âme.
Achevée et mise à terre par une simple phrase.

Rarement quelqu'un avait su te faire mal à ce point, réveillant avec fracas toutes ces peurs endormies. Insécurités que tu pensais enfouies, Blake était venu tout déterrer avec quelques mots. Tu ne le pensais pas si cruel. Si mauvais. J'ai eu tort… Tort de croire qu'il valait mieux que l'image du connard qu'il se plaisait à montrer. Tort de croire qu'il pouvait t'apprécier un minimum pour ne pas tomber si bas. Mais tu apprends à nouveau cette leçon comprise il y a des années : on ne peut faire confiance à personne. Alors voilà que le nom de Blake Lewis vient s'ajouter à ta liste noire. Ces gens dont tu ne veux plus entendre parler. Jamais. Car je ne pourrais oublier la peine que tu viens de me causer… Et pour toi, ç'en était trop… C'était le signe qu'il fallait tout stopper. Arrêter cette histoire avant qu'il vienne te détruire davantage. La sonnette d'alarme résonnait dans ton esprit, signant la fin de tout ce qui vous liait. Plus jamais. Oui, tu te l'étais promis. Plus jamais tu ne laisserai quelqu'un détruire ta vie. Plus jamais tu ne laisserai qui que ce soit t'atteindre de la sorte.

******

Décembre 2023.
Un night club près de l'Embarcadero.

Plusieurs jours sont passés depuis cette horrible soirée, laissant des marques qui peinent à disparaitre. Voilà pourquoi tu te retrouves ici ce soir. Voilà pourquoi tu as choisi la nuit et ses excès. Pour espérer faire taire ce cœur qui continuer de saigner. Tu le hais de t'avoir touché à ce point. Tu le hais d'arriver à te faire douter. Car l'indomptable et irrésistible Scar n'est maintenant plus sûre de rien. Blake était venu éteindre ta flamme. Mais comme le phœnix, tu comptes bien renaitre de tes cendres et faire briller ce feu qui viendra brûler les âmes des damnés. Tu t'es perdue trop longtemps dans ce désir fou, cette envie dévorante, oubliant l'objectif que tu t'étais fixée en venant ici. Mais il est temps de laisser ce chapitre derrière toi et de mettre un point finale à cette histoire qui n'a que trop duré. Pas maintenant… Tu dois d'abord t'oublier dans les effluves d'alcool et les musiques assourdissantes. T'as juste besoin de penser à rien et de laisser ton corps profiter des mélodies et des effets de ces cocktails sucrés. Putain ça te fait du bien. De sortir. De souffler. De perdre le contrôle. T'aimes cet état second. Celui qui te permet d'annihiler ces émotions que tu voudrais voir s'envoler pour toujours.

Mais le destin est aussi terrible que l'homme dont tu croises le regard. Blake. À croire que le monde n'est pas assez grand pour éviter celui que t'es venu oublier. Le palpitant loupe un battement à l'image de ce visage qui hante bien trop tes pensées. Ces yeux qui peuvent trop vite t'hypnotiser. Cette aura qui t'a bien trop perturbé. Fuck… Comment l'effacer quand même en prenant soin de venir ailleurs, il se retrouve sur ton chemin ? Tu l'ignores malgré tout, détournant rapidement la tête dès que vos regards se trouvent. Tu résistes tant bien que mal à l'appel de cette curiosité mal placée. Le savoir là et ne pas l'observer est une épreuve plus difficile qu'il n'y paraît. Mais il y a ses mots qui résonnent dans ton esprit. Paroles acerbes qui ravive trop vite la douleur endormie. Même l'alcool et l'euphorie du début de soirée ne parviennent pas à calmer la souffrance. Putain ! Tu enchaines les verres, avec le mince espoir que cela finira par apaiser tout ce qu'il réveille. Tu essayes de te perdre dans cette foule, de laisser la musique pénétrer tes sens pour n'éprouver plus que le rythme des basses dans ta poitrine. Mais le monde n'est jamais assez grand pour vous Scar… Quoi que vous fassiez, vous vous retrouvez toujours. Et ton regard retrouve le sien, malgré toi. Mais c'est trop pour moi… Alors tu fuis. Car tu n'as pas la force de le confronter. T'as encore besoin de temps pour panser tes plaies. Celles qu'il a ouvertes lors de cette nuit glacée. Tu t'échappes vers le fumoir sans même un mot à tes amis qui n'ont pas vu qu'il était là. T'as essayé de prendre sur toi et de ne pas montrer le trouble qui t'habites depuis que tu l'as vu. Mais t'as besoin d'une pause. Tu soupires un peu avant de venir glisser une clope entre tes lippes peintes en rouge. Avant que tu n'aies le temps de réagir, une flamme vient briller devant tes yeux. Et lorsque tu lèves le regard, c'est lui qui se trouve devant toi…
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décembre 2023.
un night club près de l'Embarcadero.


Comment autant de désir et de rancune peuvent cohabiter ensemble  sous ta poitrine ? Avec culpabilité et effronterie pour les seconder, prêts pour la guerre. là juste devant les murailles déglinguées. Ce dédale ne te quittera donc pas sur cette nuit tombée. Quittes à te perdre Blake, hein… Tu t’enfonces toujours plus dans le labyrinthe de ce club pour trouver l’échappatoire désiré. Scar et toi, c’était sympa le peu de temps que ça a duré. Et seulement pour une seule chose. Tu l’penses, vraiment. Il n’y avait aucun doute dans ta cervelle à ce sujet. Ton attirance pour son corps est dingue. Dingue oui, complètement. Une passion qui s’empoisonne. Et violemment réciproque aussi. Mais ça s’arrête là. Si tes mots acides ont versé, ils ont aussi été douloureusement provoqués.

Tu t’es perdu cette nuit-là. Et en bon menteur qui s’respecte, tu souhaites l’oublier et passer à autre chose. Hors de question de retourner dans ce champ d’contrôle que Scar sait créer sur tous tes sens. Tu ne serais pas le énième bouffon qu’elle a choisi de tourmenter. Jamais. Et il y en avait eu une lampée. T’avais été aux premières loges lors de pas mal de soirées. Pourtant, jusqu’à maintenant ça ne t’avait jamais autant obsédé. Bien au contraire, savoir que cette femme avait sa propre maitrise sur elle, qu’elle menait sa liberté autant que sa propre barque ça te confortait. Pire encore ça te plaisait. Parce que ça te fait écho. Ouai, tu comprends son langage, bien que vous avez passé trop de temps à vous affronter… Mais savoir, pire voire d’autres réclamer ce que tu préférais, c’était devenu le pire danger.

Exilé au fumoir, morceau de salle partagée entre salon et un bout de terrasse extérieure. Sauf qu’avec ce froid d’hiver, vous restez confinés tous dans l’espace nuageux provoqués par les clopes aspirées. Tu détestes ça. Tu préférais encore affronter les poignards glacés du vent, au moins ça giflerait un peu ton mental. Il faut que tu te reprennes. Tout avait si bien commencé. Puis ce soir, tu ne visais que l’alcool, laissant volontairement les cachetons au fond du sachet. Apparemment t’étais pas si bien remis du dernier cocktail que t’avais fait. tu vas pour t’allumer, à ton tour, la cancéreuse quand ton regard s’écorche. Forcément…
Le destin est une vraie pute avec toi.
Mais tes traitres de pupilles adorent déjà.
Foutu papillon attiré inexorablement vers la flamme.
Et, Elle, elle ne te remarque que lorsque la lumière du briquet vient narguer son visage.

Le culot Blake, toujours le culot. T’es bien là, pourtant. Contre toute attente. Et surtout pour toi. Toi qui avait pris soin de rester à mille lieues d’la cible. T’évertuant, un diable aux trousses, a le distancer une bonne partie de la soirée. Et voilà que t’avais brandi le graal de l’instant, pour aller consumer la cigarette tout juste glissée entre ses chairs. Vos yeux se captent en un instant. Et ça s’embrase d’un coup. Comme si les flammes jaillissaient de nul part tout en attendant leur heure depuis que tu le repousses. Tu ne dis rien pourtant. Lèvres scellées car elles ont sûrement peur de ce qu’elles pourraient vociférer. Tu finis par décrocheter ton pouce de la roulette du zippo, éteindre la petite flamme qui a enfin atteint son but. Rangeant le coupable qui vient de vous réunir dans la poche arrière de ton pantalon, tu recules sans tarder. Coupable déguisé ou simple rusé qui sait qu’il ne faut pas s’approcher. Secret gardé derrière le sourire fugace de l’arrogance. Là juste au coin de ta bouche. Tu sais qu’elle t’en veut autant que tu peux la maudire. C’est facile à deviner si tu repenses à tout. Mais alors qu’est ce que tu fous ? « Mademoiselle Moreno. » que tu oses finalement.
Scar Lewis
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Tes prunelles s'écorchent sur ce visage, sur ces traits que tu redessines trop souvent en pensée. Et le battant s'affole à nouveau. Trop vite. Trop fort. Tu détestes ton myocarde de se montrer si faible quand il devrait rester de glace. Pourquoi Scar ? Pourquoi il te perturbe encore ? Tu aimerais l'effacer de ta vie comme tu l'as fait pour tous les autres. Le laisser derrière comme s'il n'avait pas la moindre importance. Il ne devrait pas compter, tu le sais. Mais toutes tes réactions prouvent le contraire. Je n'aurai pas si mal sinon… Ses mots n'auraient du réveiller que ton indifférence. Glisser sur toi comme la pluie ruisselant sur les parois. Pourtant, il y a les entailles invisibles. Celles qui ont fait revenir les démons. Ces ombres que tu voudrais ignorer mais qui rappelle bien trop à ton âme cette souffrance d'autrefois. Voilà pourquoi tu as toujours repoussé les moindres sentiments. Le moindre attachement. Evitant la moindre faille, celle dans laquelle il avait su s'insinuer malgré tout. Alors oui, tu le hais pour ce pouvoir qu'il a su gagner sur toi et cette envie qui persiste malgré tout. Ce truc inexplicable qui fait qu'encore une fois, vous ne pouvez simplement faire comme si l'autre n'existait pas. Et pourtant, je rêve d'arriver à t'oublier même quand tu es là…

Tu voudrais pouvoir l'ignorer. Rompre immédiatement le contact qu'il essaye d'instaurer. Mais c'est plus fort que toi. Plus fort que vous. Peu importe la douleur que chacun réveille, vous aimez la brûlure de ce feu là. « Mademoiselle Moreno. » Provocation nouvelle de l'ennemi. Il te cherche en utilisant ce nom. Celui que tu détestes. Celui que tu renies. Si tu ne t'es jamais vraiment considérée comme étant sa femme, tu aimais néanmoins pouvoir te cacher derrière son patronyme. Car l'identité qu'il révèle en cet instant n'est plus que le vestige d'une famille qui n'aura finalement jamais existé. Et ça réveille des choses en toi. Des souvenirs que tu voudrais absents. Des douleurs qui ne s'effaceront jamais vraiment. Enfant rejetée qui ne demandait qu'à être aimée et acceptée. Gamine qui n'a connu que la solitude et l'absence. Carapace forgée si jeune pour ne plus sentir le cœur défaillir, souffrir à chaque espoir éteint. Moreno, c'est l'histoire d'une vie dont tu ne veux plus. L'image lointaine d'une fille qui n'existe plus. Voilà pourquoi tu te plais tant à ne jamais dévoiler qui tu es. Arborant de nouveaux masques à chaque fois, comme une actrice passant de rôle en rôle. Les alias qui se succèdent, comme des costumes dans lesquels tu te drapes pour ne jamais montrer celle qui se cache en dessous. Être une autre pour ne laisser personne entrer au sein de ton cercle privé. Mentir, encore et encore, dans l'espoir de protéger celle que l'on a trop souvent abandonné. Alors sans même le savoir, voilà qu'il ravive cette peine que tu voulais lointaine.

« Moreno hein ?  » Tu marques une pause, tires une latte sur ta cigarette avant de recracher la fumée à son visage juste pour le plaisir de l'emmerder un peu. « Est-ce que tu es en train de me dire que Blake Lewis accepte enfin de mettre un point final à cette union ridicule ? J'ai quelque chose à fêter ce soir alors ! » Si le sarcasme est habituel, tu ne mets pourtant pas la même énergie qu'autrefois. Il faut croire que la lionne a perdu de sa superbe. Faute à ces griffes plantées dans le cœur. Ego bafoué qui peine à retrouver de son éclat. « T'en fais pas chéri, je viendrai bientôt te déposer les papiers et récupérer mon passeport au passage, histoire que j'puisse me barrer de cette ville au plus vite. San Francisco n'est visiblement pas assez grande pour nous deux. »



Blake Lewis
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« Moreno hein ?  » qu’elle répète. C’était fugace, ça n’a sûrement duré qu’une demie seconde mais c’était là. Touchdown avec brio. Tu as vu cette fêlure qui a traversé son regard. C'était tout ce que tu voulais. Mais la belle se rattrape avec une parade dont elle seule a le secret. Pas prête non plus à lâcher les armes. Est-ce qu’elle est encore touchée de l’autre soirée ? Encore des questions et des réponses en qui tu n’peux avoir confiance, surtout pour ton karma déjà bien bancal. Et alors seulement, viens ta réponse silencieuse : t’acquiesces légèrement à la répétition de son nom qui s’imprime sur ses lèvres parfaites. Tes yeux en sont fous putain. Et voilà qu’ils se fascinent sur la fumée blanchâtre qui s’en échappe, volant la place des mots. Hypnotisé malgré toi. Pupilles flinguées par les volutes, tu t’saignes ardemment pour ne pas ciller. Plutôt crever que de lui donner sa victoire. Et malgré toute la rancœur que tu lui vouais, c’est bien un sourire qu’elle vient arracher à tes lèvres. Sa réplique au sujet du divorce tant désiré fait mouche.

Tout te criait d’te barrer et pourtant les pieds restaient vissés, sans possibilité de s’extraire de ce champ de mines qui venait de se refermer. Vos derniers échanges font débats, se mélangent et te torturent sournoisement jusqu’au crâne. Alors que tu pensais faire fi de tout ça. t’es certain qu’elle est déjà passé à autre chose, alors pourquoi ne pas en faire de même ? Pourtant t’as envie de savoir si t’as touché la superbe autant qu’elle a creusé dans ta carapace. mais rien. rien ne transparaît dans ses opales. et toi tu plonges direct dedans. t’aimes ça quand elle te regarde. t’aimes l’attraction que provoquent ses abysses. le jeu. forcément. vous n’avez pas la même façon de communiquer que tout le monde. tu ne sais pas pourquoi cela a toujours été comme ça entre Scar et toi.
peut-être parce que tu as toujours su qu’elle pourrait te deviner… tellement vous êtes semblables.

Tu la laisses jubiler sur ces tirades. Les piques lancées pour venir titiller tes sens. Ces damnés qui ne font qu’en redemander. Pure folie. Mais t’aimes bien trop ce vice. avec Elle. Ta bouche dit non quand ton corps t'ordonne de rester. C’est un déséquilibre totalement bouleversant à l’intérieur de toi, mais trop fort pour que tu arrives à y mettre un terme. Pourtant, il est temps que tu t’réveilles, parce qu’elle relance et que t’es surtout pas prêt à la laisser filer trop vite. C’est comme ça, et putain tu l’expliques pas. cette femme est un aimant. ton aimant. « bientôt ? C’est extrêmement vague pour quelqu’un de pressé. » te moques-tu après avoir recraché la fumée à ton tour. L’œil aux aguets, narguant ta voisine, oubliant foutrement les dix milles convictions qui t’avaient sommé de l’éviter jusqu’à maintenant. « toutefois je suis bien d’accord avec toi sur ce point. On se croise un peu trop souvent ces temps-ci pour la durabilité de cette union. » tu dis rieur, étincelle fougueuse qui s’réveille d’un coup. Scar a ce truc pour te réveiller. te stimuler.
t’attirer.

« ... et actuellement il y a bien trop de Lewis réunis dans cette ville. »
pensée qui s'exprime trop facilement.
et ça t'fait faiblir.
Sorcière.

À trop t'pencher dans le vide, tu dérapes.
comme à chaque fois.
« C’est dommage tu perds la possibilité d’une alliée de choix pour me réduire à néant… ma sœur aurait été ravie de servir ta cause. » ça t'échappe sur un
rire sardonique. sans réelle joie tout à coup. Pourquoi parler de Sacha maintenant ? Surtout devant ta pire ennemie. Tu n’sais pas, tu n’sais plus. De toute façon t’es qu’un puzzle complètement déstructuré depuis des semaines. Et le masque est devenu si lourd à porter que le temps d’un instant il vient encore de tomber. Trop difficile à rattraper.

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