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La Reine et le Joker (Scar)

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La Reine et le Joker
ft. @Scar Lewis


La Reine et le Joker (Scar) 1f4c5 Decembre 2023
La Reine et le Joker (Scar) 1f4cd San Francisco, CA
La Reine et le Joker (Scar) 1f3e0 #060 Sunset District

Mouais … l’hiver est là. Enfin hiver, tout est relatif. Avec des températures où le mercure oscille en moyenne entre dix et quinze degrés, the City by the Bay – et à une plus large échelle, la Californie - est bien loin d’être confrontée à des saisons blanches aussi rigoureuses, que celles qui sévissent en des contrées septentrionales. La douceur de l’atmosphère a plus que de quoi semer le doute. Méprise aisée et facile, pour celui ou celle qui ne briguerait pas le titre d’autochtone. Titre convoité par certains ; conspué par d’autres – à tout hasard, et pour ne pas les citer ; ces pseudos intellos mégalos de yankees. Par chance - si toutefois c’en est une - décorations, illuminations et autres conneries caractéristiques de tout le tralala propre à l’esprit de noël et sa soit-disant magie, constituent une piqûre de rappel calendaire pour quiconque perdrait la notion du temps.

Le ricain ayant le goût de la démesure, et voulant toujours tout faire mieux que tout le monde : la ville a une fois plus sorti l’artillerie lourde et employé les grands moyens, en cette fin d’année 2023. Les rues sont tellement saturées de guirlandes, engorgées de sapins en plastoc et ensevelies de neige artificielle, que San Francisco prend des allures de village du Père Noël. Le charme et le cachet de la Laponie en moins, cela va s’en dire. Manque plus qu’un troupeau de rênes qui paître pour compléter le tableau, et on est bon là ! Ah non, autant pour moi : ils ont poussé le vice jusqu’à installer un immonde carrousel chantant, sur lequel des ersatz en bois laqué de Rodolphe et ses potes tournoient inlassablement comme des teuteux. Absolument rien n’aura été épargné aux citadins. Bonjour l’empreinte carbone. Vision d’horreur, antichambre du cauchemar.  

"Au secours … !", se dit le Grinch au patronyme germanique à la vue de cette nuée de leds clignotantes, qui flanqueraient des convulsions à un épileptique. Vingt heures glissent sur la poudreuse circulaire du cadran. Fendant la bise crépusculaire - voire nocturne - sur son skateboard balafré, Arnd slalome sur le trottoir entre les badauds lourdauds qui se traînent, tel un géantiste franchissant les portes d’une piste à Garmisch Partenkirchen. Nonchalant, désinvolte et bien sûr impertinent. Lui qui se complaît dans la panoplie et la peau de l’adolescent attardé. Sucette au Fentanyl dans le bec, les yeux rivés sur l’écran de son smartphone. En train de jouer au poker, pour changer. Halte imposée marquée devant un feu piéton couleur vermillon.

Le blaireau under the gun triple bet. Son voisin sur la sellette effectue une relance hardie. Plutôt osé dans sa situation. Mirettes aux pupilles bées, le Gambit passablement shooté s’accorde quelques secondes de réflexion. Même si renoncer à un roi et un valet de carreaux est pour ainsi dire un véritable crève-cœur, les red flags sont en l’état bien trop nombreux et flagrants pour qu’il puisse les ignorer. Pouce qui presse mollement la touche Fall. "Chi tu crois que perffonne n’a fu ta paire d’aches, mon pote.". Constatation railleuse baragouinée. L’élocution parasitée et mise à mal par le délictueux bonbon, qui fond inéluctablement sur la langue. L’index qui tapote et joue avec l’extrémité du bâtonnet de la sulfureuse friandise.

A bâbord, un rire enfantin et cristallin bruisse au milieu du capharnaüm sonore, généré par l’incessant trafic automobile. Tête paresseusement tournée, regard abaissé. Iris qui alunissent sur une gamine cramponnée à la main de sa mère. Mignonne et belle comme un cœur, dans son petit manteau écarlate qui lui prête des airs de Petit Chaperon Rouge. "Il joue vraiment comme un pied. Toi aussi tu pourrais le battre sans problème.". Sucrerie retirée de la bouche pour améliorer la qualité du phrasé et de la diction. Ecran du téléphone tourné et agité en direction de la fillette, en guise d’illustration apportée à ses quelques dires. Un sourire galopin et digne d’un clown – cachant brillamment sa tristesse – échangé et partagé.

"T’as d’autres sucettes ?". Question désarmante d’ingénuité, enrobée dans un ton délicieusement mièvre. La frimousse lumineuse et ornée d’une risette emplie d’espoir. Oh la, la, attention, terrain ultra miné ! Une petite fille qui demande à un homme adulte des sucettes, cela a très vite fait de passer pour quelque chose de tout sauf attendrissant. Candeur et innocence personnifiées, aux grands yeux moirés d’expectative. Un spectacle à la fois touchant et des plus cruels pour Kirchler, qui sent ses ventricules se fendiller encore un peu plus. Rencontre impromptue orchestrée par le destin facétieux. Déchirante – pour ne pas dire sadique - manière de ressusciter le souvenir spectral de l’enfant qu’il n’a jamais été. De celui qu’il aurait pu être, avec une quantité astronomique de si.

"Hmm, mouais. T’en veux une ? Enfin, si ta maman est d’accord, bien sûr.". Proposition précautionneuse d’un équilibriste sur une corde raide, qui pour rien au monde ne veut apparaître sous le jour d’un monstre qu’il n’est pas, qu’il n’a jamais été et qu’il ne sera tout bonnement jamais. Monstre dont la simple pensée suffit à le révulser et le mettre en rogne, pour y avoir hélas été lui-même confronté. C’était … il y a bien longtemps. C’est loin tout cela désormais. Ca va, juré. Du moins, ça va autant que ça peut aller. En quête de l’approbation prisée, la môme se tourne et lève la tête vers sa maman. Compréhensiblement faible, cette dernière lui adresse un sourire tendre et acquiesce du chef.

Fort de cet accord, Kaiser Nichts dégaine de sa poche une douceur édulcorée. Remarqué in extremis, le dessin de la feuille de cannabis sur l’emballage le stoppe net dans son élan. "Euh ouais, non attend … celle-là est au réglisse et c’est plutôt dégueu.". Renvoi rapide et précipité de l’edible dans les confins de son perfecto, grimace de dégoût cousue sur la trogne. Sa caboche s’articule négativement, alors qu’il effectue à la hâte l’autopsie de ses poches. Sous le regard de plus en plus sceptique et perplexe d’une mère, qui commence à sérieusement reconsidérer sa permission. Difficile de lui en vouloir, quand on connaît la personnalité haute en couleur et un tantinet borderline du lascar.

"Ah voilà, à la cerise.". Pour quelqu'un qui s'appelle Kirchler, comprenez cerisier dans la langue de Goethe, cela semble tout indiquer ! Prompt soulagement exprimé à la suite de la trouvaille effectuée. Dextre qui tend et offre généreusement la Chupa Chups, tout ce qu’il y a de plus licite. Esquisse niaise et un peu débonnaire qui se pique sur ses lippes. Pas mécontent de s’être acquitté, pour une fois, d’une bonne action en faisant par là même la joie - fut-elle futile, dérisoire et éphémère – d’une petiote. "Oh merci, c’est mon parfum préféré !". Reconnaissance polie agréée à la prise de la gourmandise. La petite bouille qui irradie comme un soleil dans la nuit, et accompagne le déballage hâtif du plastique. De la magie qui émane de ses grands yeux verts et son sourire ravi. Magie qui n’a strictement rien à voir avec celle surjouée, contrefaite et commerciale des fêtes, dont la ville au Golden Gate afflige ses habitants.

Celle-ci est vraie, authentique, réelle. "T’as raichon, ch’est cro bon.". Bafouillage redevenu inintelligible avec le retour du bonbec dans l’antre buccale. Paume présentée, high five gloussant échangé. Le feu vire enfin à l’émeraude, l'essaim de piétons agglutinés s’esbigne. Index et majeur portés à la tempe, Kirchler décrit un geste en direction de la poupette qui s’éloigne, en agitant toute sourire sa petite mimine vers lui. Rictus cabotin à l’appui. C’est un fait, le courant passe toujours mieux avec les gosses. Pourquoi ? Eh bien, pour la simple et bonne raison qu’ils lui ressemblent, évidemment. Quelques minutes et pérégrinations à roulettes plus tard, le player arrive devant l’immeuble numéroté 60 sur Sunset District.

Demeure abritant la plus belle des roses de son jardin. Une rose qui n’a ni grand mérite, ni concurrence, puisqu’elle est seule et trône en reine. Sa Reine de Cœurs. Piquante, pugnace, maline. Sonnette pressée, l’exquise Misses Lewis ne tarde pas à apparaître de l’autre côté de la porte. Formes parfaites et à se damner moulées dans une petite robe noire. Carmin aux lèvres, charbon aux yeux. La carrée flou qui lui confère une classe, une allure et une prestance écrasante. Scarlett. Intense, envoûtante, captivante. Féline, sauvage, presque animale. "Yo femme, ton homme est là.". Salutation machiste et phallocratique, servie dans un ton néandertalien. Singeries et pantomime qui tournent courts. Incapable de garder bien longtemps son sérieux dans ce rôle détestable, à cent mille lieues de lui, Arnd éclate joyeusement de rire.

Tête baissée, paume apposée sur l’ovale du visage pour juguler la franche hilarité. En tout cas, au moins essayer. Ce soir, c’est leur soir. Elle, lui, eux. Quelques heures au cours desquelles le temps s’arrête, et où le monde entier peut aller se faire foutre. Soirée plateau-télé. Un peu de bouffe à emporter et à s’empiffrer devant un classique cinématographique. De filandreuses minutes à cancaner, s’esclaffer et refaire allégrement le monde. Rituel hebdomadaire pour ces deux aficionados du poker. Y déroger, s’y soustraire ? Sacrilège, jamais ! Même en plein blizzard, les deux chevilles brisées dans le plâtre ; l’effronté trouverait encore le moyen d’honorer la p’tite routine du lundi soir. Plutôt la mort et le déshonneur, que de ne pas humer l’arôme de la plus enivrante des roses.

"Cette-fois ma bibitch, j’me suis surpassé. Italien encore tout chaud de chez Graziano, et pour accompagner tout ça … .". Début du programme des réjouissances énoncé, sac en papier aux couleurs ritales fleurant bon le pesto levé à hauteur du visage. Secondes déridées pour silence jeté. Suspense d’opérette soufflé. L’expression finaude crayonnée sur sa trombine d’ahuri fini. "… Basic Instinct, baby !". Jaquette du DVD sortie de derrière son dos, et fièrement arborée à la vue de son hôte. Les sourcils goguenards qui sautillent, et le rictus malicieux d’un diablotin épinglé au coin des lèvres. Sa koupine, une petite dînette, un bon film. L’assurance pour le bâtard de passer une bonne soirée. Et de chasser, pendant un temps, l’épaisse grisaille de ses cieux plombés.
Scar Lewis
Scar Lewis
Staff
Messages : 462
Pseudo : tik tok (jade)
Faceclaim et crédits : taylor lashae (olympia)
Multicomptes : sacha lewis (r. huntington), jin aguilar (a. de armas), azuria jenkins (l. boynton)
Âge : Trente-quatre années que t'as vu le jour dans cette ville que tu retrouves malgré toi.
Statut civil : L'anneau encercle le doigt de la colombe. Mariée à ton meilleur ennemi. Mais tu fais tout pour ignorer ces sentiments qui naissent doucement. Ceux que tu as toujours pris soin d'éviter. Pourtant Blake danse de plus en plus souvent dans tes pensées.
Occupation : Hôtesse d'accueil à temps partiel et sugar baby. Malgré ce que tu aimes faire croire, t'es loin de vivre dans les strass et les paillettes.
Warning : alcoolisme, manipulation, drogues, accident de voiture, mort, langage cru
Trigger : inceste, cruauté animale, violence infantile
Pronom ig : elle
La Reine et le Joker
ft. @Arnd Kirchler


La Reine et le Joker (Scar) 1f4c5 Decembre 2023
La Reine et le Joker (Scar) 1f4cd San Francisco, CA
La Reine et le Joker (Scar) 1f3e0 #060 Sunset District

C'est étrange hein ? D'être encore là. De n'avoir toujours pas quitté cette ville que tu fuis pourtant depuis des années. La faute à cet homme dont tu cries vouloir te défaire sans jamais vraiment chercher à le quitter. Encore moins depuis cette soirée où vos corps se sont retrouvés. Danse brûlante qui hante bien trop tes pensées. Blake qui résonne dans le cœur et dans la tête. Images qui viennent jusqu'à te poursuivre dans la nuit. Les paupières se ferment mais la scène rejoue ses plus beaux instants. Merde… Tu n'aurais pas du craquer Scar. Mais la tentation était trop forte et l'attraction trop belle pour résister. Tu ne regrettes pas d'avoir succombé mais tu t'en veux pour l'effet que ça te fait. T'es pas du genre à penser à un autre. Les hommes ne sont pour toi qu'un passe temps, qu'un moyen d'arriver à tes fins. Ce n'est jamais rien de plus que ça. Pourtant cette fois c'est différent. Jeu qui continue à travers vos écrans. Tension sexuelle qui ne disparait pas. Qui devient toujours plus forte. L'envie qui résonne dans le bas de ton ventre. Désir qu'il attise encore et encore. Et se détester de le vouloir autant. Tu ne sais pas ce que Lewis t'as fait mais tu le hais de jouer autant dans tes pensées…

Mais ce soir, tu pourras mettre tout ça de côté et profiter de cet ami qui t'as toujours accepté telle que tu es. Arnd. L'acolyte inattendu. Le soutien infaillible. Il est une des rares personnes pour qui tu apprécies d'être à San Francisco. Car tu le sais, ton retour ici serait bien moins supportable s'il n'était pas à tes côtés. C'est pourtant lors de tes années de vadrouille que vous vous êtes rencontrés. Amoureux du poker lui aussi et rusé comme un renard, vous étiez faits pour vous trouver. Si Blake était devenu ton ennemi, Arnd était devenu un véritable allié. Vos intelligences mêlées formaient un terrible ouragan pour tous ceux qui essayaient de vous duper. Duo de choc qui en avait rendu fou plus d'un mais qui t'avais surtout rapporté gros. Tu avais, sans trop expliquer pourquoi, décidé de lui faire confiance, prenant un risque qui s'était finalement avéré payant. Car il avait tenu parole Arnd, te montrant que tu avais pris la bonne décision. La complicité qui existe entre vous depuis lors n'a cessé de s'accroitre et au fil du temps, le jeune homme est devenu quelqu'un de cher à tes yeux. Et quand on te connaît, on sait que les gens qui importent se comptent sur les doigts de la main. Car tu ne baisses pas souvent ta garde Scar. Trop habituée à être déçue et trahie pour accepter de te montrer clémente. Le sentiment de rejet que tu traines depuis ton enfance t'as rendu sauvage et méfiante. Peur de l'abandon qui vit en toi depuis toujours, planant comme une ombre dont tu ne pourras jamais te défaire. La souffrance est trop profonde, trop ancrée en toi. Alors oui, cette amitié est un miracle. Une douce surprise dans une vie souvent trop fausse.

Quand la sonnette retentie, c'est avec une certaine hâte que tu files vers l'entrée. Un sourire étire immédiatement tes lippes de poupée lorsque son image se dessine devant tes yeux. « Yo femme, ton homme est là. » Un sourcil s'arque une demie seconde avant que tu ne te mettes à rire avec lui. Un bonheur simple mais si rare pour toi. La légèreté de la soirée qui s'annonce est une bouffée d'air frais dans ce quotidien devenu bien trop intense. Tes retrouvailles avec ton mari sont bien plus perturbantes et déstabilisantes que tu ne l'aurais pensé. Mais est-ce que cela te surprend réellement ? Après tout, rien n'est jamais simple lorsqu'il s'agit de Blake Lewis. Et au fond, c'est peut-être exactement ça qui fait tout son charme. Car les challenges ne t'ont jamais fait peur, Scarlett. Au contraire, ils t'attirent toujours plus. Pourtant tu sais qu'à trop jouer avec le feu, tu risques de finir par te brûler… Dicton qui n'a jamais vraiment calmé la joueuse en toi. Arnd est d'ailleurs bien placé pour le savoir, lui qui t'avais accompagné dans de nombreuses magouilles. Mais le voilà aujourd'hui pour un tout autre programme. Ce qui n'était au départ qu'une soirée film était devenu un rituel auquel vous tenez tous les deux, honorant chaque lundi cette promesse partagée. Et pour rien au monde tu ne viendrais mettre fin à cette routine. Unique ancrage trouvé dans une vie mouvementée. Durant quelques heures, tu ne t'inquiètes de rien d'autre que de profiter de l'instant présent, savourant le goût d'une existence tranquille et simple à laquelle tu n'as jamais vraiment eu droit. T'as pas grandi entourée Scar. T'as pas connu les groupes d'amis, ni même les soirées pyjama. Non, toi, t'as toujours été l'insaisissable, la volage. Celle qu'on ne côtoie que de loin. Pendant longtemps, il n'y avait que Willow et toi. Mais les soirées girly c'était pas vraiment votre truc à l'époque. Esprit trop rebelle pour vouloir se contenter de ça, vous préfériez goûter à tout ce que la nuit avait à vous offrir. Et je ne regrette rien de tout cela… Tu réalises seulement que ton quotidien était probablement bien différent de celui des autres.

L'odeur des plats italiens glissent rapidement à tes narines, te donnant déjà l'eau à la bouche. Tu connais les bons goûts de ton joueur préféré alors nul doute que ce qui vous attend sera délicieux. Car si vous partagez de nombreux points communs, vous partagez aussi et surtout l'amour des bonnes choses. Un nouveau sourire se peint sur ton visage lorsque tu vois le DVD qu'il affiche sous tes yeux. Si plus jeune ce genre de programme ce n'était pas ta tasse de thé, aujourd'hui tu apprécies ces moments simples en sa compagnie. Jamais auparavant tu n'aurais pu penser qu'un bon repas et un classique des années 90 pouvait te faire plaisir. Et pourtant… Avec le temps, t'as appris à jouir de ces instants. L'amitié est quelque chose que tu chéris, si bien que tes amis ont fini par devenir ta famille. « Tu le sais déjà mais t'es le meilleur bébé ! » Tu viens déposer un baiser sur sa joue avant d'attraper le sac et de disposer les plats sur la table basse. « Ça a l'air trop bon. Y a pas à dire, tu sais prendre soin de moi. Les mecs que je fréquente devraient vraiment prendre exemple sur toi. » Lances-tu taquine, accompagnant ta remarque d'un clin d'œil complice. Tu t'installes sur le sofa alors qu'il vient te rejoindre. Ta tête se pose sur son épaule. Sérénité d'un instant qui apaise un peu ton âme tourmentée. « J'avais vraiment besoin de ça… » souffles-tu doucement. « Dis moi au moins que tu vas mieux que moi. »