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drag me out • Blake

2 participants
Niven Leventis
Niven Leventis
Janis Joplin
Messages : 268
Pseudo : NutNut
Faceclaim et crédits : Ken Samaras + me
Multicomptes : Persée Young (T. Chalamet) + Shawn Coleman (L. Browning)
Gif : drag me out • Blake 5q51
Âge : trente-quatre ans
Statut civil : célibataire, pas activement à la recherche de quoi que ce soit mais au fond, t'aimerais bien que ça te tombe dessus
Occupation : agent de sécurité dans une boîte d'événementiel
Habitation : Sunset District, une chambre louée chez Ofelia
Warning : Rapport compliqué à la nourriture, maladie et dépression d'un proche
Trigger : description graphique de self-harm et age-gap relationship
Pronom ig : il/lui
Liens recherchés : (f/m/nb) amour adolescent, relation d'un été, qui s'est terminée avec rancoeur à cause des sentiments que Niven éprouvait pour sa meilleure amie.
stand-by
with @Blake Lewis
tw : alcool

« Quoi ? Désolé, j'ai pas entendu. »

Tu cries presque dans l'oreille de la cliente. T'es penché sur le bois collant, à essayer de capter ce que la gamine en face de toi te demande. Elle est majeure, elle ? Tu devines des rondeurs enfantines sous son maquillage. Quand elle voit que tu la détailles du regard, elle te sourit innocemment. Ça te fait rire. Ça pourrait te rappeler tes soirées de jeunesse, si tu n'étais pas du mauvais côté du comptoir. À son tour, la cliente se penche et te répond. Grâce à la proximité, tu sens son souffle et peux confirmer qu'elle n'est pas à son premier verre. « Un coca et deux Vodka cranberries. » Elle agite son index et son majeur sous ton nez pour être certaine que tu as bien compris combien elle en veut. Tu remarques que son autre main est crispée sur le bord du bar pour maintenir son équilibre. Tu ne sais pas où sont ses copines, tu es persuadé qu'elle va renverser les verres deux secondes après les avoir récupérés mais est-ce que c'est ton problème ? Absolument pas. Tu n'as pas accepté ce boulot pour surveiller les adolescents dépravés ou te découvrir des compétences paternelles insoupçonnées. Sans te dévêtir de ton sourire amusé, tu lui présentes les trois boissons, la poussant à résoudre l'équation 3 verres divisés par deux mains égal ...? Elle inspire un grand coup pour se donner du courage, entoure comme elle le peut le tout de ses doigts et disparaît dans la foule avec un niveau de concentration que seules les personnes les plus ivres peuvent atteindre. Tu as adoré le spectacle, t'es presque déçu de devoir rapporter ton attention sur un autre client. La foule devant toi ne se réduit pas. Pour un client servi, deux réclament des boissons. Le pire, ce sont ceux qui s'imaginent que tu as le temps de leur faire des cocktails, là. T'es dépassé, noyé par cette vague de noctambules suants. Si la boîte avait assez d'employés, ils n'auraient pas engagé un gars comme toi, qu'ils connaissent ni d'Eve ni d'Adam, pour les sauver ce soir. Ils ont de la chance que tu ais déjà bossé dans un bar mais chez ton père, les types étaient plus Dry Martini que Long Island. Là, tu peux pas. Si ça nécessite un shaker, c'est non, sinon tu t'en sortiras pas.

Puis, ça ferme. Les gens sont dégagés et grognent maintenant sur la femme entre deux âges chargée du vestiaire plutôt que sur toi. Tu souffles. Le mieux, c'est la musique qui se coupe enfin. Tes tympans bourdonnent, ta tête tourne maintenant qu'elle n'a plus à subir la vibration des basses. Tu t'adosses à l'étagère à alcool et ferme les yeux un instant. L'autre barman se hisse sur le comptoir pour s'y asseoir et reposer ses jambes. Tu voudrais l'imiter, mais t'es pas certain que t'arriverais à te remotiver à nettoyer si tu fais une pause. Il blague sur le fait d'avoir survis un service de plus et compare cette nuit à une invasion zombies. Au début, tu souris pour lui faire plaisir, mais il arrive finalement à te tirer un vrai rire avec ses références de nerds. « T'as assuré, Blake. » T'ouvres un œil. En face de toi, un nouveau type a fait son apparition. T'en aurais rien pensé si l'autre n'avait pas révélé son prénom. Tu savais que le boulet de Scar jouait ce soir, t'avais pas capté que c'était lui. Tu serres la mâchoire et le scrutes, autant que ça soit possible de scruter quelqu'un avec tes yeux bousillés par des lumières stroboscopiques. Tu l'imaginais pas comme ça. Plus... Moins... T'en sais rien. Pas comme ça. Tu l'imaginais plus extraordinaire que ce gars-là, en fait. Il ressemble à tous les autres hommes que ta meilleure amie a mâchés et recrachés. C'est pas parce qu'il s'accroche plus que d'autres qu'il est spécial.

Tu te décolles de l'étagère pour servir trois shots. Tu conduis, mais c'est pas 5 cl de Tequila qui vont te tuer. Le temps que tu nettoies le bordel, ça sera redescendu. T'en glisses un devant chacun, t'enfiles le tien en fixant le mec dans les yeux. « Blake Lewis, c'est ça ? » Ta voix se casse après une nuit à crier pour passer au-dessus de la musique que ce gars jouait cent fois trop fort. T'as encore assez de retenue pour ne pas l'insulter directement, devant ton collègue et avant même d'être sûr de son identité.
Blake Lewis
Blake Lewis
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Âge : trente-cinq ans. sur l'papier comme on dit. sur ta gueule c'est pas le poids des années qui pèsent mais bien ce masque de menteur que tu traines. c'est plus simple. plus facile. plus léger que d'avouer ta putain d'lacheté.
Statut civil : marié. première vérité sur ta vie ? elle est trop vive l'écorchure. Scar. douce incision qui t'entaille le souffle. pourtant tu l'sais, tu l'sens que t'es pas au bon endroit. c'est l'danger, la belle éraflure.
Occupation : dj baroudeur/joueur de poker. pourtant, même avec deux professions qui devraient faire voler les biftons, t'es tellement dépensier Blake. pas que tu ne joins pas les deux bouts à la fin du mois, mais réellement si tu étais plus attentif avec ton compte en banque, tu pourrais dejà être rentier. hors la vie tu la dévores, et tu claques ton fric comme si demain t'allais crever.
Habitation : joli loft tout neuf au coeur de Mission.
Warning : drogue, langage cru, abandon.
Trigger : rien à signaler là tout de suite.
Pronom ig : il.
drag me out.
with @Niven Leventis

tw : langage cru, alcool, drogue.


vingt-deux heures. la vieille ritournelle du par coeur. ton gong. l’heure où tu fais trépasser les mauvaises ondes. et dieu seul sait qu’il y en avait dans c’coin du monde. ton monde, n’est-ce pas ? pourtant tu n’es qu’un étranger ici et maintenant. les rues n’ont pas tellement changé mais les commerces ont de nouvelles devantures et les maisons s’embellissent. seulement les visages ont ridé. ridé par les affres de la vie, et pour d’autres, disparus dans l’oubli. une ville maudite dont tu dépoussières vainement les chaines à chaque journée qui s’couche. chaque soleil qui s’lève pour te remettre sur la touche. tout cela n’allait tellement pas avec tout ce que tu représentais. certes, il y a des années, t’avais choisi la facilité. celle de te barrer au lendemain de la disparition du jeune frère. laissant une mère et une soeur esseulées, pendant que le padre avait fui comme un dégonflé. putain mais quel meilleur exemple à suivre, n’est-ce pas ? alors t’avais tout largué. sans mot, ni adresse, t’avais sauté dans le premier avion qui avait léché vigoureusement ta lâcheté. et voilà qu’après une belle décennie, t’osais décrocher le combiné pour recevoir cette nouvelle à la volée. il n’y avait plus rien à sauver ici, à part des morceaux d’toi éparpillés dans une grande baraque défraîchie. même la notaire des Lewis sentait le moisi. et t’ignorais malheureusement pas cette pitié grandiloquente qu’elle te vouait à chaque rendez-vous morne dans son bureau. fallait que tu retrouves ta soeur, sans quoi la possible succession te pèserait sur l’dos. accumulant dettes et factures sans que tu ne puisses tout refourguer au premier malin qui voudrait en faire une maison d’hôtes pour touristes nanti venus des métropoles voisines. ouai, San Francisco avait bien changé. c’était devenu une usine à instagrameurs afin d’faire pulser les poissons loin d’la mer, transformé allègrement en un tataki sur son saut-périlleux de goyave en lit végétal. connerie putain. monde à sens unique. ouai clairement, t’es pas dans ta meilleure humeur, ce soir. toi qui d’habitude arrive à toucher les étoiles avec une simple incartade. loin d’ce réel t’es le plus heureux. ici, tout te tombe sur le coin d’la gueule. bien entendu, hors de question d’avouer une once de cette hypocrisie appelée culpabilité.

pourtant dès que tes mains touchent le séquentiel, t’oublies tout. ou presque. l’envie t’a encore démangé, mais ce soir tu n’as pas succombé. t’es certain que quelques mots tapés à la va-vite sur le clavier aurait fait pulluler l’adrénaline à la place de cette poussière qui caresse amoureusement ton nez. mais non pas ce soir, il y avait déjà assez d’pots cassés à rafistoler. Scar n’était pas la meilleure des idées. ton karma en déroute, t’es pas assez fou pour t’mettre encore plus de doute. tu montes les baffles d’un coup sec, le son dégorge à pleins poumons. et tu souris quand la foule accueille les premières notes pour s’ambiancer. fallait juste demander. un peu d’musique libre pour contenter les oiseaux du soleil couché. deux heures. trois heures. les pauses au milieu qui viennent te ressourcer. un soda pour rafraichir les synapses et tu t’envoles avec ceux qui ne font plus qu’un sur la piste. casque vissé à moitié sur l’crâne, tu prends tout c’qu’ils te donne. ravi de recevoir cette générosité salvatrice. heureux de pomper la moindre énergie, du moment qu’elle ne rime pas avec le mauvais vice. tu détestes les ondes noires, celles qui t’enlèvent tout pouvoir. alors pourquoi s’battre contre ce foutoir, on n’écoute pas les bruits d’couloir. quand les dernières notes s’éternisent, tu sens pourtant que tu fais durer l’instant. tu ne veux pas de cette fin. moment redouté qui t’rapproche d’un nouveau lendemain. sans lune, ni paillettes autre que celle que tu traines inlassablement dans l’paraître. à la lumière du jour, on a toujours plus de mal pour faire la fête. le club se vide alors que t’éteint les moniteurs qui font bouncer les coeurs. bien décidé à n’pas t’éteindre de suite, tu rejoins les barmans qui remettent à neuf leur quartier. champ de désolation et de beuverie que tu traverses, te félicitant intérieurement qu’une bonne soirée s’achève. non pas que tu te moques mais bien que tu salues l’ovation d’une belle épopée. Laurel t’accueille avec son éternel sourire, ravi d’avoir enfin fini sa parti. « T'as assuré, Blake. » t’as ce petit sourire, une poignée d’main qui s’refuse guère après ce genre de compliment. « merci, mec. » que tu lâches. ton regard tombe rapidement sur le second type. sa gueule ne te dit rien, mais un petit signe de ta part pour le saluer te trouve naturellement avant de reporter ton attention sur le premier : « vous étiez pas mal non plus, vous avez été bien entourés ! » tu ricanes, participatif à cette petite réunion d’after. l’autre serveur a déjà eu la belle idée, sortant trois verres de shots pour cette petite réunion au sommet. tequila qui arrose joyeusement les récipients, ça t’plait quand on te prend ainsi par les sentiments. tu lèves ton verre, suivant le mouvement sans hésitation. liquide transparent qui vient chatouiller le gosier pour l’enflammer dans la foulée. réchauffant les temps et les muscles avec gaité. sourire indélébile qui stagne quand tu vois le petit derrière son comptoir te fixer avec véhémence. ton nom cassant sa voix enrouée. tu hausses un sourcil, rieur : « yep. lui-même. » tu hausses rapidement les épaules, la risette au coin d’la bouche. son air de forcené te fait te demander sa capacité à accueillir la liqueur proposé. « tout va bien, p’tit. si t’en bois un deuxième maintenant, il passera mieux, j’t’assure » ajoutes-tu, persuadé que le novice à mal déjà dans son froc. peut-être trop peu habitué à la démesure soudaine et traitre d’un cul sec. fronçant les sourcils sur le regard accrocheur du gars, tu demandes en riant, croyant avoir oublié une vieille connaissance tout à coup : « on s’connait ? »

Niven Leventis
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drag me out
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tw : alcool et débilité

L'après-soirée, quand la vie a quitté les lieux et qu'il reste que les petites mains fatiguées. C'est une ambiance que t'aimes bien. Pendant tes années étudiantes, tu prenais les horaires de fermetures rien que pour avoir ce temps de silence dans un bar qui n'en contient normalement jamais. Tu proposais à des potes de te rejoindre et ils prenaient une bière pendant que tu passais le balai. T'as l'impression que c'est une paix dont t'es privé ce soir. C'est pas le calme joyeux, c'est plutôt l'ambiance "le tsunami s'est retiré en abandonnant des carcasses de voiture". Ta fatigue a disparue à l'instant où t'as entendu le prénom. Une petite voix te dit que t'aurais dû refuser ce job, une autre contre qu'au contraire, c'est une belle coïncidence.

Tu le laisses parler. T'as envie qu'il t'offre plus de raisons de le détester. T'as envie qu'il te pousse à bout. T'es une bombe à retardement, depuis quelque temps. Avoir sa petite gueule sous les yeux, tu sais pas si c'est un cadeau ou un test de Dieu. Dans un cas comme dans l'autre, t'es pas croyant, alors tu vas te contenter d'agir comme t'en as envie sans avoir peur de devoir répondre de tes actes dans un confessionnal. T'as la présence d'esprit de vérifier qui se trouve en face de toi avant de partir dans des attaques gratuites, et tu remportes le gros lot. Il te demande pas pourquoi, comme si c'était normal pour lui que les gens connaissent son nom de famille. Puis, il rajoute cette phrase arrogante qui te reste au travers de la gorge.

Tu plisses les yeux pour essayer de capter si ça lui a demandé un effort de balancer une bêtise pareille ou si être un connard lui vient naturellement. C'est l'option deux, y'a pas de doutes. C'est toujours l'option deux avec les gars comme lui. Avant de répondre à sa question, tu t'approches pour remplir les verres une seconde fois. Tu reposes la bouteille sèchement sur le comptoir et avales ton alcool d'une traite, sans grimacer ni même cligner des yeux. Puis tu recommences ton numéro du mec qui veut appuyer sa supériorité de la pire façon : tu les remplis à nouveau, le regard ancré sur ce minable. Cette fois, t'attends de voir s'il va ouvrir sa grande gueule ou s'il a compris que ses conseils bienveillants ne sont pas les bienvenus. Ça t'arrangerait de pas avoir à le boire. T'es censé prendre le volant, bordel, oublie pas. « Non, on se connait pas, non. » Tes cordes vocales sont attaquées par l'alcool, ta voix s'arrange pas. Ça sonne même douloureux. Des muqueuses à vif, irritées par le passage de l'air empoisonné par le mépris mutuel. « Et je préfèrerais que ça reste comme ça, parce qu'il paraît que tu peux être sacrément collant quand tu t'y mets. »Tu recules pour revenir à ta position initiale, contre l'étagère. Tu croises les bras pour cacher tes poings serrés. T'es tendu, pour un garçon qui a un âge où il devrait savoir contrôler ses émotions. C'est plus fort que toi. Il a touché à du sacré, à un moment où t'as plus vraiment de retenue.

D'un geste du menton, tu désignes l'autre barman. Il se fait aussi petit que possible, il ose pas se lever parce qu'il veut pas se faire remarquer. Il aimerait être ailleurs, ne pas être témoin de ce truc encore indéfinissable qui se passe entre vous. « Il le sait, ton pote, ce que tu fais subir à Scar ? » Tu te lances sur un terrain dangereux et tu le sais. Il y avait un panneau "Interdit d'entrer" mais t'as quand même poussé la porte en balançant le nom de ta meilleure amie de la sorte. C'est la faute de cette colère qui germe en toi depuis des semaines. Un putain de rosier qui t'égratigne les entrailles quand tu y penses. Tu lui en veux tellement, c'est même pas rationnel. À cause de lui, elle est revenue dans une ville dont elle a pas complètement guéri. Tu préfèrerais la savoir ailleurs, à vivre ses aventures sans menotte ni boulet attaché à sa cheville. Tu peux pas lui pardonner de transformer Scar en tout ce qu'elle aurait jamais dû être : une épouse, une captive qui doit venir quémander ce qu'on aurait jamais dû lui arracher.
Blake Lewis
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la fièvre du dancefloor s’est dissipée, laissant ça et là le cimetière d’une fin d’soirée. te laissant redescendre peu à peu de ce monde où seule la fête sait jouer de ses plus belles marionnettes. c’est la gueule heureuse que tu t’es dirigé vers ce bar. un brin d’osmose et de plénitude véhiculent en toi comme après chaque set. boucler une nuit réussie par un verre avec ces derniers qui traînent, histoire de faire durer le plaisir de la nuit avant de retrouver tes ennuies. oui c’est pourtant bien le cœur léger, plein d’enthousiasme, que tu accueilles verres et et petites congratulations à ton égard. juste le plaisir d’être dans un milieu que tu maîtrises. enfin c’est ce que tu pensais jusqu’à maintenant.

jusqu’à que ce type déforme la jolie mélodie qui s'jouait sur une note que t’avais pas du tout vu venir. musique sarcastique qui te donne l'impression d'être tomber dans le mauvais film. « c’est quoi ton problème, mec ? » que tu dis en riant, prenant une autre fiole servi. t’oscilles clairement sur la surprise de ce qu’il vient de te déballer comme ça. aucun écho ne résonne.  t’es largué. t’avais peu de pertes de mémoire malgré tout ce que tu consommais. pourtant t’étais certain de n’avoir jamais croisé ce type. c’était qui ? t’étais un mec entouré et totalement sociable. la vie légère et sans objectif malsain autre que le bonheur de vivre selon tes règles. autrement dit, aucune qui ne puisse entraver ta liberté. sauf ici. ton esprit échafaude forcément quelques perspectives à la volée. t’as niqué sa meuf ? sa sœur ? t’as jamais rappelé ? c’est clairement ton profil, on va pas s’mentir. toutefois au fond t’as quand même un pincement, car si c’est le cas malheureusement c’est pas toi le coupable. c’est un sujet qui relève seulement d’autres états d’âmes qui te font ni chaud, ni froid.

pourtant il a l’air sacrément remonté le gars. son air te prend clairement en grippe. t’espère vraiment qu’il va enfin te balancer son délire. ses raisons. quelqu’elles soient, du moment que ça t’éclaire. tu oses un regard vers le troisième. apparemment il ne faudra pas compter sur sa participation, trouvant plus sympa de fixer les verres qu’il vient d’essuyer avec minutie. et tout d’un coup, il balance le fou. « Il le sait, ton pote, ce que tu fais subir à Scar ? » c’est pire encore avec cette réponse finalement. tu fronces les sourcils, l’intérêt piqué vers ton interlocuteur. de quoi il parlait ? Il connaissait Scar. intéressant ? difficile de savoir.  compliqué de rester indemne face à ce prénom divulgué. à cette révélation qui introduit directement celle à qu’il ne vaut mieux pas penser. c’était quoi ce bordel ? c’était qui ce type à venir te parler de cette femme. subir à Scar ? la dernière chose que tu avais fait à Scarlett Lewis n’avait pas vraiment eut l’air de lui déplaire. du moins à ton souvenir, ses souffles quémandaient de ne surtout pas arrêter. alors, en bon gentleman, tu n’avais pu qu’acquiescer. sourire énigmatique qui te trahit, irrattrapable, alors que tu repenses à la scène qui s’est déroulée derrière une de ses nombreuses portes. d’ailleurs, depuis, c’était un calvaire de tout faire pour ne pas y songer. car y penser pouvait clairement t’héberger sur d’autres choses qui devaient restées abstraites. inexistantes. mais impossible d’ignorer cette rage qu’il te vend comme si tu étais le pire des hommes tout à coup. tu voyais qu’une raison à cette blague. la principale intéressée : Scar. tu l’sais. elle le sait. cette sorcière est capable de tout.

ce qui te perturbe davantage c’est la véhémence du mec. de suite tu comprends qu’il est attaché. à Elle. là ça vient te titiller de nouveau. terminaisons nerveuses échaudées. entre curiosité. et piqures de jalousie. vraiment Blake ? savoir que ce serveur paraissait possiblement proche d’elle donner une tournure tout à fait imprévue à ce que tu aurais dû ressentir. « je sais pas de quoi tu parles mec. » ça bataille, mais t’as pas l’intention de rentrer trop vite dans sa haine gratuite. « tu sembles savoir beaucoup d’choses à mon sujet, par contre je peux pas en dire autant de toi » t’avais jamais été un violent facile. tu lui donnais un peu la chance de s’défendre avant de vraiment attaquer. ce qui ne semblait pourtant pas être son cas à lui. non vraiment sa tête t’es inconnu. «  et si on parle de la même Scar, tu devrais mieux te renseigner sur la personne. visiblement, il y a quelques lacunes. » tu savais cette brune très forte en matière de mensonges et de coups bas. mais lui, paraissait à dix mille lieues de la personnalité de celle qui semblait vous unir. encore un qui s’était fait piégé. d’ailleurs tu n’sais pas si tu dois rire caustique de sa détresse ou s’il faut se moquer de sa simple naïveté pour s’être fait berner.

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Ton problème est assez évident. Ton problème est assis sur un tabouret, à boire ce verre que t'aurais peut être pas dû lui servir car c'est le début d'une spirale. Ton problème, c'est aussi que tu devrais pas être dans cette ville, à t'occuper d'une femme qui veut pas de toi, autant que Scar devrait pas traîner par ici à essayer de régler ses affaires avec ce fuckboy. Tu fais un parallèle un peu foireux et si toi, ta situation est plus ou moins désespérée, Scar elle mériterait mieux. Et ton souci, c'est cette baltringue au milieu de son passage. Et sa façon de ponctuer sa phrase par un "mec" comme si vous étiez deux lycéens qui s'étaient bousculés dans les couloirs te donne envie de monter d'un cran. C'est fou d'être aussi tendu que ça pour un souci qui te concerne même pas réellement. Dans ta tête, tu ordonnes au gars de faire un truc de travers, un geste un peu menaçant, n'importe quoi pour justifier la façon dont tu t'en prends à lui.

À son deuxième mec, tu te rapproches pour choper ton verre et le descendre. C'est soit ça, soit tu t'arraches les cheveux et lui ordonne de la fermer. Tu poses ton shot vide en un claquement sur le comptoir et tu fais quelques pas dans ton enclos. C'est pour te défouler. C'est pour descendre l'énergie dans tes jambes, plutôt que la laisser s'accumuler dans tes poings. T'es un mec qui peut avoir la violence facile, quand les bonnes conditions sont réunies, et elles le sont. T'es à cran à cause d'un millier de problèmes qui sont pas liés à ce type, mais il a une gueule de punching-ball et le sourire assorti, et cette distance émotionnelle alors que t'es un vrai lion en cage.

Tu te sens crétin. Pourtant, l'asymétrie ne te dérange pas, au contraire. Tu t'en fou qu'il ignore ton identité. Moins les gens en savent sur toi et mieux tu te portes. T'as pas besoin que Scar balance ton nom dès qu'elle ouvre la bouche ou prévienne ses mecs de ton existence. Tu préfères débarquer selon tes propres termes. T'as toujours été un peu spectateur dans la vie de ta meilleure amie, voire carrément une silhouette installée sur le siège passager. Tu donnes ton avis et tu râles beaucoup, t'interviens qu'en dernier recours parce que tu la respectes trop pour l'infantiliser.« De quoi tu parles, même. » Tu grognes sans que ça soit une réelle question, parce que ça rendrait service à tout le monde que le type se fasse discret. Tu regrettes d'avoir pris cette confrontation, tu ne vois plus d'issus. Tu peux pas juste partir la tête haute, c'est trop tard. Va falloir que tu continues d'aboyer jusqu'à ce qu'on vous sépare ou que vous vous égorgiez. T'espères que l'autre barman va finir par vous rappeler gentiment que l'établissement est en train de fermer.

En plus, il en sait quoi, lui, de Scar ? Il l'a épousée, super, mais c'est qu'un gribouillage sur un bout de papier. Qu'est-ce qu'il attend d'elle, qu'est-ce qu'il espère, qu'elle connerie il projette sur elle ? Tu veux pas savoir tout ça. Tu veux qu'il disparaisse, qu'elle soit de nouveau tranquille et libre. T'as jamais aimé les mecs dans son genre, mais les autres avaient la décence de se casser. Y'a un véritable incendie dans tes iris. « Tu fais un peu trop le bonhomme, pour un gars qui est obligé de piéger une meuf pour pas qu'elle le plaque. Il serait temps de baisser les yeux, mec. » Ce dernier mot tord ta bouche dans une grimace méprisante. Tu sais plus trop si ce que tu dis est fidèle à la réalité. C'est fidèle à ta réalité à toi, à l'image que tu t'es faite de cette histoire grace aux bouts que t'as entendu de la bouche de ta meilleure amie.


hrp : je suis tellement désolé, octobre, j'avais pas tilt que ça faisait aussi longtemps et j'ai 0 excuse. J'suis vraiment sincèrement désolé
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