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stand-by • Ofelia

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Niven Leventis
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Janis Joplin
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Pseudo : NutNut
Faceclaim et crédits : Ken Samaras + me
Multicomptes : Persée Young (T. Chalamet) + Shawn Coleman (L. Browning)
Gif : stand-by • Ofelia 5q51
Âge : trente-quatre ans
Statut civil : célibataire, pas activement à la recherche de quoi que ce soit mais au fond, t'aimerais bien que ça te tombe dessus
Occupation : agent de sécurité dans une boîte d'événementiel
Habitation : Sunset District, une chambre louée chez Ofelia
Warning : Rapport compliqué à la nourriture, maladie et dépression d'un proche
Trigger : description graphique de self-harm et age-gap relationship
Pronom ig : il/lui
Liens recherchés : (f/m/nb) amour adolescent, relation d'un été, qui s'est terminée avec rancoeur à cause des sentiments que Niven éprouvait pour sa meilleure amie.
stand-by
with @Ofelia Davies
tw : alcool

Combien de temps tu as fermé les yeux ? Tu ne t'es pas senti partir. Ta main tâtonne sur le sol jusqu'à retrouver ton téléphone et tu t'aveugles avec l'écran pour tenter de lire l'heure. Ce que tu y vois confirmes ton intuition. Il est tard. Tu te redresses difficilement, le corps douloureux de cette sieste à même le sol. Si t'es inquiet de constater qu'Ofelia est toujours pas rentrée — dans l'entrée, rien n'a bougé — t'es un peu soulagé qu'elle ne t'ait pas vu dans cette position. Une habitude si vieille que tu en as oublié les origines. Sentir une surface plus rigide qu'un lit ou qu'un canapé contre ton dos et ta nuque te donne l'impression de te remettre en place. À moins que ça ne soit une recherche d'inconfort, pour te garder alerte. Aujourd'hui, ça n'a pas fonctionné ; tu t'es endormi 25 minutes.

Tu retires tes écouteurs et redécouvres le silence. La nuit est tellement avancée que les vrombissements de voiture dans la rue se font rare. Un sentiment désagréable s'empare de toi. Tu saurais pas le définir. Une forme d'inquiétude à laquelle tu refuses de donner du crédit. C'est pas la première fois que ta colocataire termine tard. Puis, c'est une grande fille. Aucune raison de faire les cent pas dans le salon comme tu le fais. C'est à cause de la matinée, n'est-ce pas ? Du comportement qu'elle avait avant de partir et qui avait un sale goût d'anormalité. Tu la sentais plus fragile qu'à l'accoutumé. T'avais presque envie de lui dire de pas y aller. T'avais presque envie de la garder avec toi. Mais Ofelia est une grande fille. T'as pas le droit de la traiter comme une petite chose juste parce que t'as besoin de te sentir utile.

Si tu avais travaillé, la soirée aurait été plus simple. Ton esprit aurait été occupé par des connards en costume et des connasses ivres à accompagner jusqu'à leur taxi. Tu ne serais pas là à te demander si Ofelia est retenue par une opération ou par un breakdown dans la salle de pause de l'hôpital. T'ouvres la fenêtre et t'y penches, espérant que l'air venu de l'Océan refroidira tes pensées. Et puis, il y a ce petit réflexe, ce penchement en avant pour regarder la façade de la maison voisine. Cela fait plusieurs heures que tu ne vois aucune lumière derrière les rideaux, où ta mère avait pourtant l'habitude de se battre avec Morphée pour profiter au maximum du calme de la nuit. T'aimes pas cette soirée. Le monde ne tourne pas rond et t'es le seul à le voir.

Toujours aussi agité, tu passes dans la cuisine. Dans le four éteint, les pancakes attendent, encore dans le sachet en plastique décoré du logo d'une chaine de restaurants. Comme t'es pas doué avec les mots et pas vraiment un génie des gestes, tu pensais remonter le moral d'Ofelia de la seule façon que tu connaissais. Offrir du sucre réconfortant, à avaler devant une mauvaise série choisie au hasard sur une plateforme de streaming. T'aurais laissé Ofelia se blottir contre toi. Même si elle s'était effondrée en larmes, t'aurais pas posé de questions intrusives. Tu sors deux cannettes de bière du frigo, attrapes un hoodie que tu avais oublié sur l'accoudoir du canapé et sors prendre l'air devant la maison. Un chien qui monte la garde en attendant le retour de sa maîtresse. T'es un putain de clébard.

T'ouvres la première cannette, mais allumes une clope avant de boire. T'as oublié de mettre des chaussures, ou même des chaussettes. Tes pieds nus reposent directement sur le bitume froid de la route. Au moins, tu songes, pas de risque de t'endormir. Tu t'accoudes aux marches derrière toi, bascule la tête et observe les quelques étoiles que tu peux apercevoir malgré les lumières de la ville. Pendant une dizaine de minutes, tu penses à rien de précis. Tu navigues d'un sujet à l'autre, des étoiles à tes dessins, à cette matinée et aux petits gestes inhabituels d'Ofelia. T'oublies de boire tes bières et ta cigarette agonise entre tes doigts, jusqu'à ce que quelqu'un s'approche. Ton soulagement est illustré par le petit sourire qui se pose sur tes lèvres sans que tu en aies conscience. Tu frottes ta clope sur le bitume entre tes pieds pour l'éteindre, attrape tes canettes.

« Hey. »

Tu te relèves, les avant-bras enfoncés dans la poche ventrale de ton sweat pour dissiper la petite gêne que tu ressens. Tu recules pour monter d'une marche, comme si t'hésitais à simplement rentrer dans la maison.

« Y'a des pancakes. Je peux te les réchauffer... »

Tu montes encore une marche, te tournes vers la porte, puis vers elle.

« T'opérais ? »

Tes bras quittent ta poche et pendent le long de ton corps. T'as l'espoir inavoué qu'elle vienne se blottir contre toi. T'aimerais bien ressentir sa chaleur pour dissiper ton inquiétude, mais évidemment, tu ne seras jamais à l'initiative de ce contact.
Ofelia Davies
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Âge : trente-six ans. plus proche de la quarantaine que de la trentaine. elle ne le vit pas très bien.
Statut civil : divorcée. brisée. appeurée. son ex-mari est parti du jour au lendemain après sa fausse-couche. maintenant, la solitude la guette, elle se sent dépassée, abandonnée. elle a l'impression d'avoir loupé sa vie.
Occupation : chirurgienne pédiatrique passionnée à l'hôpital. elle a l'habitude de faire des heures supplémentaires pour éviter de rentrer chez elle et de trop penser à sa solitude.
Habitation : #007, sunset district, avec niven, le fils de sa voisine. une cohabitation qui lui fait du bien.
Warning : divorce, avortement, fausse-couche.
Trigger : inceste, violences sexuelles
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Liens recherchés : (f) meilleure amie
(m) frère de cœur
(m) anciennes relations
(f/m) collègues de l'hôpital

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with @Niven Leventis

tw : médecine, bloc opératoire, fausse-couche, divorce, décès d’un enfant malade, angoisse

Tic, tac. Les minutes puis les heures passent. La journée n’a pas commencé du bon pied pour tout le monde. Des cauchemars, toute la nuit, à penser à lui, à suffoquer pendant ses réveils nocturnes et à pleurer, seule dans la pénombre de la nuit. La vie n’est pas tendre avec Ofelia depuis plusieurs mois et la trentenaire peine à réussir à se relever. Ce matin, elle avait la tête ailleurs, et ne pensait qu’à cela. Son mariage gâché, cet abandon brutal et sa confiance bafouée. L’estomac noué au plus haut point, la chirurgienne n’avait pas réussi à manger avant de partir travailler. Un simple café bien serré, et un léger bonjour à Niven. Ce matin, elle n’avait pas la tête à discuter et à se forcer. Elle savait bien qu’elle n’était pas obligée de se forcer avec lui, il acceptait ses silences et ses moments de bavardage. Mais quand bien même, Ofe n’avait fait aucun effort ce matin. Elle était partie, sans même un au-revoir, bien décidée à faire des heures supplémentaires et à se perdre dans les couloirs des blocs opératoires pour éviter de laisser du temps à son esprit pour penser et se torturer.

Des larmes qui n’avaient pas été que les siennes avaient coulé le long des joues à l’hôpital aujourd’hui. Ofelia avait dû faire face à ce qu’elle redoutait le plus dans son métier : la perte d’un patient. Deux fois aujourd’hui. Elle le savait, elle y était préparée depuis le début de ses études, mais la douleur était la même à chaque fois. C’était une routine pour elle, certes, mais rien n'efface sa peine face à la détresse des parents venant de perdre leur enfant. La journée avait continué avec son lot de surprises. Une rechute d’un patient, l’arrêt cardiaque sauvé in extremis d’un autre, puis une opération d’urgence qui l’avait forcé à passer plus de huit heures dans le froid du bloc opératoire D pour tenter de sauver la vie de son mini patient. Et Ofelia avait réussi, non sans mal. Sa journée n’avait pas été veine jusqu’au bout et lui avait souri malgré tout.

Le sourire avait été de courte durée, quand à la sortie de l’hôpital, elle l’avait aperçu au loin. James. Sans trop être sûre d’elle à 100%, la seule vision de celui qui l’avait aimé puis abandonné lui avait provoqué la nausée. Son estomac s’était retourné et elle s’était dépêchée de rejoindre sa voiture pour se camoufler et ne pas risquer une potentielle discussion. Son souffle s’était emballé et les larmes avaient à nouveau élu domicile le long de ses joues. Ce n’était pas juste. Aujourd’hui n’était vraiment pas sa journée. Et en plus, mercure n’était plus en rétrograde, alors elle ne pouvait même pas se rassurer avec ce phénomène de l’univers.

Les heures avaient été longues dans l'habitacle de sa voiture avant qu’Ofelia ne prenne le courage de prendre le chemin de la maison. Elle n’avait toujours pas mangé de la journée. Elle n’avait pas eu le temps, et de toute façon, elle n’en avait pas tellement envie. La chirurgienne avait hésité à passer récupérer un fast-food sur la route, mais finalement, elle était rentrée machinalement à la maison. Sa voiture garée, elle prit le temps de se regarder rapidement dans le rétroviseur central pour frotter une dernière fois ses yeux bouffis par les larmes. On ne sait jamais, Niven ne dormait peut-être pas. Et elle avait bien fait.

Ofelia sortit de sa voiture pour se diriger vers le palier où son colocataire fumait une cigarette. Il la salua, et elle se contenta d’un simple sourire comme guise de salutation. Il lui proposa des pancakes, et cette simple proposition suffit pour toucher Ofelia. Niven était gentil et attentionné.

“Si ça te fait plaisir… je n’ai pas encore mangé aujourd’hui, j’ai un peu faim.”

Ofelia avait ajouté un sourire sincère pour le remercier d’avance. Elle appréciait vraiment beaucoup Niven et leur cohabitation était sans doute la meilleure chose qui lui était arrivée depuis son divorce. Le trentenaire l’interrogea rapidement, et Ofelia haussa légèrement les épaules.

“Non. Enfin, j’ai opéré aujourd’hui, oui, comme d’habitude, mais j’ai mis un peu plus de temps à partir de l’hôpital.”

Elle soupira légèrement. Repenser à celui qu’elle avait cru voir la terrorisait encore. Elle était déstabilisée et ses yeux ne remplissaient déjà de larmes. Nouvel haussement d’épaule. Elle prit le temps de rentrer dans la maison, derrière Niven, avant de refermer la porte à clé derrière elle. Elle essuie ses yeux, souffle un bon coup, puis se tourne vers Niven.

“Excuse-moi. Ça a été ta journée ? Tu ne dors pas ?”

Elle lui sourit à nouveau, sincèrement. Changer de sujet, c’était sa technique ce soir pour éviter d’affronter ses angoisses. Ofelia se pencha afin de se déchausser, puis retira son manteau avant de s’approcher de Niven pour l’enlacer un instant.

“Désolé, j’ai même pas pris le temps de te dire bonjour.”

Elle resta une minute ou deux à l’enlacer, puis termine par se décaler. Son ventre gronde. Elle a faim. Finalement, les pancakes ne sont plus une option.
Niven Leventis
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Le ton de vos retrouvailles ne trahit pas ton soulagement. Il y a des petits sourires et une simplicité dans vos échanges, mais vous restez deux quasi-inconnus qui se sont accommodés de la présence de l'autre, du moins en apparence. Il y a une barrière de politesse qui se dresse entre vous, renforcée par l'heure tardive et ce truc mystérieux qui trouble Ofelia. Tu voudrais la connaître assez pour savoir ce dont elle a besoin sans demander. Ta réponse à tout, c'est les pancakes et ton sourire te donne l'impression que t'as pas trop tapé à côté, mais tu doutes quand même. Ça te fait pas spécialement plaisir, d'aller allumer le four. Ce qui te fait plaisir, c'est qu'elle ait un truc dans l'estomac avant de dormir.

T'essaies, l'air de rien, de t'intéresser à elle. T'es encore devant la maison avec tes cannettes en équilibre dans ta poche ventrale, que tu poses déjà une question que tu juges toi-même indiscrète. T'y connais rien, en secret pro. T'ignores ce qu'elle à le droit ou non de te dire, ou encore si elle a envie de parler de ça. Quand t'as les mains dans les organes des autres toute la journée, c'est peut être pas un souvenir que t'as envie de prolonger quand tu rentres chez toi le soir. De toute façon, Ofelia esquive un peu. T'as ce petit mouvement de gentil labrador : tu penches la tête sur le côté pour exprimer ton attention. Mais quand tu vois l'émotion dans ses yeux, tu ne veux pas brusquer sa pudeur et te retournes pour rentrer à l'intérieur. Ton regard la fuit pour lui laisser le temps de se reprendre.

« J'avais pas trop sommeil. »

Tu hausses les épaules comme tu sais si bien le faire pour signaler que t'as pas forcément envie d'élaborer pour pas qu'elle culpabilise. De toute façon, t'es coupé par son arrivé dans tes bras. Tu te demandes si les cannettes dans la poche de ton sweat la dérangent, mais t'oses pas la repousser. T'attendais un peu trop ce moment. Dans un geste hésitant, voire carrément saccadé, tes bras se referment autour d'elle. Puis, comme d'hab, tu ne dis rien. Une main se pose sur ses cheveux. Tu fermes les yeux et la respires. T'attends qu'elle décide qu'elle en a eu assez.

« Bonjour. »

Un discret sourire d'amusement se pose sur un côté de ta bouche. On dirait pas, parce que t'as un côté très détaché, mais c'était une sorte de blague. Quand elle se libère de ton étreinte, tu vas dans la cuisine pour retirer le sac plastique autour de la boîte en polystyrène et allumer le four. Dans cinq ou dix minutes, ça sera bon. Pour patienter, tu sors ce qu'elle met habituellement sur ses pancakes. T'es discret et silencieux, mais t'as des yeux et ta passion pour le dessin et l'écriture t'a appris à observer les gens pour essayer de les capter. Certaines manies d'Ofelia te sont familières. Tu sais pas si l'inverse est vrai. T'espères un peu, pour pas te sentir complètement invisible à ses yeux comme tu peux l'être aux yeux d'autres personnes.

« T'étais pas en forme, ce matin. »

C'est ton maximum, niveau expression de ton attachement pour elle. C'est juste une constatation, que tu lances l'air de rien alors que tu sors maintenant une assiette, des couverts et un verre. Un seul exemplaire de chaque. Il y a assez de nourriture pour deux, mais tu passes ton tour. Comme souvent, en fait. Tu poses tout sur le comptoir, y compris tes coudes, pour marquer un petit temps de pause dans ton agitation.

« Il faut que je m'inquiète pour toi ? »

Tu le dis sur un ton légèrement froid, parce que t'exprimes tous tes sentiments comme tu exprimes la rancoeur pour éviter de te sentir vulnérable ou de donner une chance aux autres de voir que t'es pas aussi fort que tu voudrais l'être. Rien que la question en elle-même, tu la poses pour dissimuler le fait que tu t'inquiètes déjà. C'est pas pour rien que tu ne dors pas, que t'es là à réchauffer des pancakes auxquels tu ne comptes pas toucher parce que t'as même pas faim. T'as pas envie qu'Ofelia pense que t'habites avec elle dans l'espoir de la serrer ou pour remplacer son ex-mari. Tu l'as croisé qu'une poignée de fois, lui, et tu trouves qu'il a la dégaine d'un con. Si elle s'est enfin débarrassé de ce gars, c'est pas pour s'encombrer avec un type comme toi juste après, alors tu veux pas dépasser une limite en sous-entendant qu'elle est pas capable de s'occuper d'elle-même.
Ofelia Davies
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Statut civil : divorcée. brisée. appeurée. son ex-mari est parti du jour au lendemain après sa fausse-couche. maintenant, la solitude la guette, elle se sent dépassée, abandonnée. elle a l'impression d'avoir loupé sa vie.
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Une journée compliquée pour Ofelia. Elle avait mal commencé, avait mal continué. Elle avait peu d’espoir qu’elle se termine bien, et pourtant, la présence de Niven la rassurait. Elle n’affronterait pas la fin de la soirée – ou de la nuit, seule, et cela la réconfortait. Son colocataire était adorable avec elle, lui proposant de faire des pancakes. Ofelia n’avait pas mangé de la journée et ne pouvait pas refuser une telle proposition. Malgré tout, elle commençait à culpabiliser. Et si Niven ne dormait pas par sa faute ? Bien qu’il affirma qu’il n’avait simplement pas sommeil, Ofelia ne put s’empêcher d’en douter un peu. Elle restait distante avec lui, n’arrivant pas à oublier sa journée compliquée.

“Ah, mince. Tu as des choses qui te chagrinent?”

Ofelia offre un léger sourire à Niven. Elle ne lui avait même pas dit bonjour en arrivant ce soir, ni même ce matin. Alors, la jeune trentenaire n’attendit pas plus longtemps et prend l’homme dans ses bras pour se blottir contre lui. Il sentait la cigarette, mais cela ne la dérangeait pas. Son âme transpirait l’honnêteté et la chaleur humaine. Ofelia se sentait bien, là, contre lui. Niven pose sa main sur sa tête, et la chirurgienne sourit à nouveau. Ça lui fait terriblement du bien de se sentir contre lui. Protégée. Elle ne pensait plus à rien désormais et sa longue journée semblait loin derrière elle. Maintenant qu’elle se sentait mieux, Ofelia se détacha de son colocataire. Il avait remarqué sa faiblesse ce matin. Ofelia l’avait laissé transparaître, elle en avait conscience, mais elle ne s’attendait pas à ce que Niven revienne dessus. Elle soupira un peu en baissant les yeux. Elle n’aimait pas paraître faible, ou pas en forme. Mais ce matin, c’était trop pour elle.

“Je fais des cauchemars en ce moment. Je crois que je suis un peu stressée. J’ai parfois du mal à dormir seule…” dit-elle, un peu honteuse.

Ofelia aurait aimé se confier davantage à Niven, mais elle le faisait déjà suffisamment d’habitude. Elle ne voulait pas l’embêter avec ses problèmes. Après tout, il n’y était pour rien si la vie s’était acharnée contre elle. Son divorce, la fausse-couche… Tout cela était toujours compliqué. La chirurgienne était encore un peu traumatisée de cette histoire, mais son colocataire n’avait pas à s’inquiéter pour elle. Ça finira bien par aller mieux, c’est ce qu’elle essaie de croire.

“Non, Niven, ne t’inquiète pas. Ça finira bien par passer.”

Elle baisse un peu les yeux.

“J’ai croisé mon ex-mari à la sortie de l’hôpital. Je n’en suis même pas sûre, mais ça a suffit pour me déstabiliser. C’est ridicule, hein ? Je suis restée garée, impossible de conduire pendant plusieurs heures.”

Ofelia haussa les épaules. Elle avait honte d’elle, d’être faible ainsi. Mais pour l’instant, elle devait aller de l’avant, c’était important. Elle ne voulait pas se laisser abattre par la situation : elle devait avancer et refaire sa vie. James le faisait sans doute, lui. Elle ne pouvait pas rester ainsi jusqu’à la fin de ses jours, ça risquait d’être long. La belle fût sortie de ses pensées par la sonnerie du four. Les pancakes étaient prêts, et Niven avait préparé la table, avec une seule assiette.

“Tu as mangé ? On peut partager, si tu veux. D’ailleurs, ça a été ta journée, toi ?”

Elle lui offrit un nouveau sourire, sincère. Elle s’efforçait à ne pas vouloir être le centre de la conversation. Partager son repas lui faisait plaisir autant que de discuter avec lui. Elle aimait apprendre à le connaître davantage. Après tout, ils se connaissaient encore peu. Même si Ofelia s’était beaucoup confié à Niven, elle connaissait peu de choses le concernant.
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Est-ce que quelque chose te chagrine ? T'as pas envie de l'étouffer avec tes inquiétudes ou la culpabiliser. Tu détestes quand les autres se retrouvent coupables de tes émotions. T'en as trop fait, à ne pas fermer l'oeil parce qu'elle rentrait tard. C'est ton problème, à toi, pas à elle. T'as pas le droit de lui foutre ça sur les épaules, encore moins alors qu'elle n'a pas l'air d'aller bien.

« J'ai fait une sieste tardive. »

Tu dis pour te justifier, alors qu'elle vient dans tes bras et que tu te sens soulagé. Ça aurait pu durer dix ou vingt minutes que tu ne te serais pas plains. C'est elle qui se sépare de toi, tu la laisses faire. T'as son dîner à préparer, comme t'as dit que tu le ferais.

« Oh. Ok. »

Tu réponds sans tourner la tête, alors que tu t'actives. T'as honte, parce que tu l'as imaginé dormir contre toi et que l'espace d'une fraction de seconde, ça semblait être une bonne idée. Une solution normale à proposer à une femme qu'on ne connaît pas si bien. Sauf que ça n'a rien de normal, que ça serait juste une façon pour toi de te concentrer sur les problèmes d'une autre pour oublier les tiens. Ta technique pour te sortir ça du crâne, c'est de lui demander frontalement — possiblement trop — si tu dois faire un truc pour elle. Tes sourcils se froncent à la mention de son ex-mari. Tu sais rien de lui, t'as pas besoin de ça pour juger qu'Ofelia n'est pas ridicule.

« La prochaine fois, tu peux m'appeler, si tu veux. »

Tu viendrais la chercher et elle n'aurait pas à s'inquiéter de pouvoir conduire ou non. Si elle veut, toujours. T'as peur de t'imposer. Le four clôture le sujet, en tout cas. Tu l'ouvres et une odeur sucrée se répand dans la pièce. T'hésites à refuser l'offre d'Ofelia. On ne peut pas dire que tu ais franchement envie de manger, non. Si tu finis par sortir une seconde assiette et l'installer en face de la première, c'est pour ne pas priver ton corps d'un peu d'énergie. Alors que t'allais t'asseoir, tu te souviens de la bière dans ton hoodie. Celle qui est vide est mise au recyclage, l'autre... Voir ta colocataire rentrer t'a passé l'envie de boire. Tu la remets au frigo.

« Ca a été. »

Tu t'installes et ne prends qu'un seul pancake, nature. Va falloir que tu te forces à développer ta réponse, sinon vous aller manger en silence et t'es pas certain qu'elle soit aussi à l'aise avec ça que toi tu ne l'es.

« Je me suis promené, j'ai fait des courses pour ma mère et je suis rentré. »

Ca va être dur de construire une conversation à partir de ces minuscules bouts de vie que tu lui offres. T'as l'impression de n'avoir rien à dire d'intéressant. Ça lui apporterait quoi, à Ofelia, de savoir que ta mère a été infecte avec toi et que si tu t'es proposé pour aller à la supérette du coin, c'était parce que la voir ainsi te poussait au bord d'une crise de panique ? T'as pas envie de penser ou de parler de ça. Tu ne veux pas donner une image de ta famille en t'en plaignant. Ta fourchette joue avec ce bout de pancake que t'appréhendes de mettre dans ta bouche. Tes yeux le tiennent en joue.

« J'vais peut être... Je sais pas trop pour combien de temps je suis ici, encore. »

Tu ne sais surtout pas trop pourquoi tu dit ça à voix haute, à ce moment précis. L'idée de quitter San Francisco et de rentrer à Atlanta te traverse l'esprit au moins une fois par jour, plus encore les fois où ta mère est détestable. Ce soir, ça ne fait pas exception puis t'aimes pas comment t'es, à te mêler de la vie des gens qui t'entourent pour oublier la tienne. T'es un peu trop sur les nerfs quand tu penses au mariage de Scar. T'étais un peu trop soulagé de voir Ofelia rentrer saine et sauve chez vous. Tu te demandes si c'est pas trop tard pour parler de repartir, si t'arriverais à ne pas t'inquiéter pour elles, même en vivant à l'autre bout du pays.
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Niven avait accueilli Ofelia et la jeune trentenaire se demandait pourquoi il ne dormait pas. Elle ne voulait pas faire mine de le surveiller, mais après tout, elle ne s’attendait vraiment pas à le voir assis devant la porte à une heure aussi avancée de la nuit. Ofelia ne put s’empêcher de lui demander pourquoi il ne dormait pas. Son colocataire lui avoua avoir fait une sieste tardive et la chirurgienne se contenta de la réponse. Elle ne voulait pas le questionner davantage, le forcer à parler, et puis, après tout, il est vrai qu’une sieste tardive pouvait empêcher de dormir une fois la nuit venue. La femme termine par lui avouer que sa nuit à elle s’est mal passée, à cause de cauchemars. Dormir seule n’est pas facile pour elle depuis son divorce, et elle peine à l’avouer à Niven. Ofelia l’apprécie, encore plus car il ne cherche jamais à en savoir plus. Excellent psychologue, il écoute la belle parler de ce dont elle a besoin, sans vouloir l’offusquer ou la forcer à parler. Et ce comportement rend sa présence agréable, et cette colocation presque thérapeuthique pour Ofelia. Au point même de lui faire avouer sa situation de panique à la sortie de l’hôpital. Niven aurait pu venir la chercher mais Ofelia hausse les épaules. Elle aime son indépendance et n’aime pas paraître faible. Pourtant, c’est ce qu’elle est.

“Merci, c’est gentil. J’y penserai si vraiment ça arrive à nouveau. Mais bon, il va falloir que j’apprenne à vivre seule, aussi.”

Ofelia sourit. Elle en a marre de parler d’elle et de ne pas savoir comment va réellement Niven. Qu’a-t-il fait de la journée ? Est-ce qu’il a faim ? Ofelia lui propose de partager son repas, par politesse et puis, par remerciement aussi. Elle s’intéresse à lui, à sa journée. Elle l’observe mettre la bière au frigo et sourit un peu. Elle ne sait pas si Niven est du genre à boire souvent, mais il est vrai que des bières sont toujours présentes dans le frigo depuis qu’il a emménagé. De temps en temps, elle s’en accorde une aussi. L’homme revient s’installer face à elle pour manger un pancake, sans garniture. Ofelia quant à elle a opté pour de la confiture de myrtille qu’une de ses collègues a préparé pour l’équipe, il y a quelques semaines. Manger du sucre lui fait du bien, ça lui offre une nouvelle énergie, qu’elle a bien mérité.

“C’est bien que tu fasses tout ça pour elle. Elle a de la chance de t’avoir.”

Ofelia songe un instant qu’elle aurait aimé avoir un fils comme Niven. Il a l’air d’être présent et respectueux envers sa mère, malgré son caractère difficile. Elle la connaît, sa voisine, et elle sait que son caractère n’est pas toujours facile. Elle est un peu étrange et Ofelia avait du mal à comprendre pourquoi ce n’était pas elle qui hébergeait Niven. Finalement, ça l’arrange bien, à Ofelia. La présence de Niven la réconforte et maintenant, elle redoute le moment où il va vouloir repartir.

“Tu es chez toi ici. J’aime bien t’avoir à la maison, tu peux rester autant de temps que tu veux, t’es le bienvenu.”

Ofelia offre un sourire sincère à Niven avant de manger le dernier bout de son pancake. Est-ce que Niven envisage de partir dans un futur proche ? Égoistement, elle espérait que non, et qu’il resterait chez elle le plus longtemps possible. Ofelia était curieuse et elle avait besoin d’en savoir un peu plus.

“Tu veux déménager ?”

Ses yeux brillants de fatigue fixent ceux du trentenaire. Elle a envie de savoir la réponse, et en même temps, elle a la trouille. Elle aime bien Niven et elle prend conscience de son attachement à lui ce soir.


Niven Leventis
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Âge : trente-quatre ans
Statut civil : célibataire, pas activement à la recherche de quoi que ce soit mais au fond, t'aimerais bien que ça te tombe dessus
Occupation : agent de sécurité dans une boîte d'événementiel
Habitation : Sunset District, une chambre louée chez Ofelia
Warning : Rapport compliqué à la nourriture, maladie et dépression d'un proche
Trigger : description graphique de self-harm et age-gap relationship
Pronom ig : il/lui
Liens recherchés : (f/m/nb) amour adolescent, relation d'un été, qui s'est terminée avec rancoeur à cause des sentiments que Niven éprouvait pour sa meilleure amie.
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Tu ne comprends pas trop cette phrase quelle lâche. Elle vit seule. Elle se débrouille bien. Elle a l'air d'être une adulte qui tient sur ses deux jambes et est en contrôle de ses émotions. Vous avez sensiblement le même âge, mais deux vies qui n'ont rien à voir. Elle est médecin, t'es gribouilleur d'un roman graphique qui avance pas et que personne n'a jamais lu. Tu manges des pancake pour dîner, quand t'arrives à avaler un truc. T'es pas là pour lui faire la morale ou la traiter comme une petite créature à sauver. T'essayais juste de te rendre utile, plutôt qu'être un meuble dans sa maison.

Tu déchires un bout de pancake et le mets en bouche. Tu l'avales assez vite, pour pas trop sentir la texture contre ta langue. Ça te laisse songeur, le commentaire d'Ofelia sur ta mère. Elle a pas de chance, elle a rien demandé. C'est toi qui as de la chance d'avoir une occasion de te donner bonne conscience, sûrement. Une autre mère serait soulagée de savoir que sa progéniture est là pour elle, la tienne est une fleur sauvage qui préfère grandir seule, quitte à crever de la même façon. T'as envie d'expliquer tout ça et le reste à Ofelia, qu'elle comprenne mieux et qu'elle puisse te donner son avis. T'as envie que quelqu'un te dise ce que tu devrais faire ou te dises que ta colère est légitime. T'as envie que ça soit Ofelia parce que tu la respectes et que son avis t'importe. Mais ça veut pas sortir. À la place, tu parles de partir, parce que la fuite c'est toujours plus facile. Tu fais un mince sourire en avalant ce qui te reste de dîner. Quand elle s'adresse à toi de cette façon, t'as presque l'impression que c'est vraiment chez toi, ici.

« Je sais pas. »

Tu sais que tu ne veux pas déménager, pas réellement. T'as plus envie de subir les humeurs de ta mère, t'as plus envie de sentir cette culpabilité dans tes tripes ni la frustration, mais t'as pas envie de déménager. Du coup, tu baisses les yeux et rassembles le peu de choses qu'il y a à rassembler sur la table.

« Je me dis que t'as peut être pas signé pour avoir un gars qui surveille l'heure à laquelle tu rentres. »

Tu te reproches tes propres réactions, la façon dont t'espères qu'elle aura besoin de toi ou comment ses câlins t'aident à te détendre. Tout ça, ça va dans une direction qui te fait peur parce que t'es pas à la hauteur. T'as jamais tissé de liens avec un médecin avant. Ils fréquentent pas les types comme toi, sauf dans une salle de consultation. Tu seras qu'une peluche, pas vrai ?

« Mais j'aime bien vivre avec quelqu'un et c'est pratique avec ma mère, alors je sais pas. »

T'aimes bien vivre avec elle, mais ta pudeur t'interdit de le formuler plus frontalement que ce que t'es en train de faire. Elle comprendrait pas. Et puis, si tu partais d'ici, ça ne serait pas pour vivre seul. Tu te trouverais une colocation entre trentenaires désabusés et tu y ferais ton trou. Alors tu dis n'importe quoi, c'est ta façon de te débattre contre ce truc sans nom qui est en train de se passer.

« Juste, si un jour je suis de trop, tu me le dit. J'aime pas abuser. »

Tu demandes ça sérieusement, debout, prêt à ramener la vaisselle sale. Le jour où elle recommencera à fréquenter des gens de son milieu, t'espères qu'elle arrivera à te le dire pour pas que tu t'humilies trop longtemps.

Ofelia Davies
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Âge : trente-six ans. plus proche de la quarantaine que de la trentaine. elle ne le vit pas très bien.
Statut civil : divorcée. brisée. appeurée. son ex-mari est parti du jour au lendemain après sa fausse-couche. maintenant, la solitude la guette, elle se sent dépassée, abandonnée. elle a l'impression d'avoir loupé sa vie.
Occupation : chirurgienne pédiatrique passionnée à l'hôpital. elle a l'habitude de faire des heures supplémentaires pour éviter de rentrer chez elle et de trop penser à sa solitude.
Habitation : #007, sunset district, avec niven, le fils de sa voisine. une cohabitation qui lui fait du bien.
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Ofelia aime vivre avec Niven et cette soirée à ses côtés le confirme à nouveau. Il l’a attendu, sur le pas de la porte, alors qu’elle était terrorisée à l’hôpital. Il l’a attendu, et il lui a préparé un repas. Sans cette proposition, Ofelia n’aurait certainement pas mangé ce soir. Niven prend plus soin d’elle que quiconque l’a fait auparavant et la belle s’en rend compte ce soir. Il lui est difficile d’imaginer qu’un jour, cet homme ne vivra plus ici, et qu’il déménagera. Quand Niven l’évoque, le cœur de la chirurgienne se resserre sans trop en savoir la raison, il fait bien ce qu’il veut après tout. C’est un colocataire, mais il a sa vie et ses projets sans doute. Malgré tout, Ofelia ne peut s’empêcher de lui poser directement la question, pour se préparer, en cas de réponses positives. Niven est l’une des meilleures choses qui lui soit arrivée cette année. Un imprévu, comme beaucoup, mais un imprévu qui fait sourire et qui apporte de la présence réconfortante au quotidien. L’homme lui explique ne pas savoir, mais il s’inquiète à nouveau pour elle. En un sens, il a raison dans ses paroles, Ofelia n’a pas signé pour quelqu’un qui surveille l’heure à laquelle elle rentre. Mais devrait-elle s’en plaindre ? Il pense à elle, il s’inquiète pour elle et ça reste assez dingue. C’est gentil de sa part, Ofelia se sent soutenue et sa présence apaise sa solitude.

“Ça ne me dérange pas de t’avoir à la maison. Au contraire, j’aime ta présence ici”

Elle offre un léger sourire à son colocataire. Il a raison, la situation est pratique pour sa mère, mais aussi pour Ofelia. Est-ce qu’un jour il sera de trop ? Ofelia n’en sait rien, c’est difficile de le savoir à l’avance, alors elle se contente d’hocher la tête à sa demande. Elle lui dira si un jour il est de trop à la maison. Mais pour l’instant, ce n’est pas demain la veille. Ofelia n’est même pas sûre que ça arrive un jour.

“Oui, je te le dirai, mais je ne pense pas que ça arrive, Niven. J’aime passer du temps avec toi, c’est plutôt réconfortant de savoir que quelqu’un surveille l’heure à laquelle je rentre.”

Ofelia sourit un peu. Elle ne sait pas vraiment quel lien la rapproche de son colocataire. Un simple lien de colocation ? De l’amitié ? De l’attachement plus fort ? Ce n’est pas simple à savoir, mais elle n’a pas encore envie de mettre des mots dessus. Elle préfère profiter, c’est ce qui l’importe pour l’instant. Vivre le moment présent et tenter de soigner les blessures du passé. Elle en a véritablement besoin, ça la hante beaucoup trop pour avancer et se projeter. Avec un nouvel homme, si un jour, elle en a l’occasion… mais ça encore, c’est difficile à croire. Ofelia en est terrorisée. Niven est le seul à qui elle fait confiance pour l’instant. La jeune femme se relève afin d’aller se préparer un verre d’eau au citron qu’elle avait préparé dans le frigo.

“Tu te sens bien à la maison ? Tu sais, si tu as besoin de quoi que ce soit, de changer la déco ou je ne sais quoi… Tu peux le faire. Cette maison est aussi la tienne, après tout.”

Elle lui demande cela, naturellement. Il est chez lui, et Ofelia tient à ce qu’il le ressente. Elle l’a accueilli volontairement et la situation lui plaît et la chirurgienne n’est pas fermée au changement. Pas du tout même, le changement, ça aide à avancer, et elle en a besoin. La brune termine son verre avant de le glisser dans le lave-vaisselle de la cuisine. À nouveau, elle se tourne vers Niven.

“J’ai un peu la trouille de dormir, je t’avoue. Tu es fatigué ? Sinon, on peut regarder quelque chose à la télé.”

Elle lui offre un sourire. Elle n’osera pas lui demander de dormir avec lui, c’est bien trop intime. Mais si elle s’assoupie dans le canapé, à côté de lui, ça ne sera pas la même histoire. De nombreuses personnes s’endorment devant les films, c’est courant. Encore plus pour une chirurgienne après 24h de garde.
Niven Leventis
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Âge : trente-quatre ans
Statut civil : célibataire, pas activement à la recherche de quoi que ce soit mais au fond, t'aimerais bien que ça te tombe dessus
Occupation : agent de sécurité dans une boîte d'événementiel
Habitation : Sunset District, une chambre louée chez Ofelia
Warning : Rapport compliqué à la nourriture, maladie et dépression d'un proche
Trigger : description graphique de self-harm et age-gap relationship
Pronom ig : il/lui
Liens recherchés : (f/m/nb) amour adolescent, relation d'un été, qui s'est terminée avec rancoeur à cause des sentiments que Niven éprouvait pour sa meilleure amie.
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T'as pas envie de déménager, t'entends presque une voix te demander pourquoi t'as balancé ça, si ce n'est pour voir si Ofelia compte te retenir. C'est ta façon de tester les limites, il te semble. Tu évoques des scénarios imaginaires et tu scrutes la réaction de ton interlocuteur. Parfois, c'est juste par curiosité, parfois, c'est par besoin d'être rassuré. T'as peur de te faire des idées ou de mal interpréter ce qu'elle dit. Elle aime ta présence et t'essaies de décortiquer ce qu'elle veut dire par là. Tu restes dans l'idée que tu n'es qu'une peluche. Peut-être qu'elle aime bien avoir un gars par farouche, qui la serre contre lui quand elle en a besoin, mais qu'au fond, toi ou un autre ça serait pareil. Tu lui prêtes pas de mauvaises intentions et tu lui en voudrais pas si c'était le cas. Ça te vient pas en tête qu'elle puisse aimer qui tu es, parce que tu sais pas vraiment qui tu es. T'es conscient que tu renvoies cette image de mec mi-vide mi-mystérieux. T'essaies de lui rendre son sourire, sans savoir si c'est convaincant.

« Cool. Merci. »

Merci pour sa promesse de franchise. Ça règlera un peu ton anxiété. Merci de dire exactement ce que t'avais besoin d'entendre. Elle ne voit pas dans ton comportement un truc infantilisant ou oppressant. Elle a l'air de voir tes intentions, à savoir être là pour elle, même maladroitement. Si elle te demandait d'arrêter, t'arrêterais. Enfin, t'imagines. Tu serais obligé de travailler sur le besoin de protection qu'elle fait naître en toi. Elle a un truc au fond des yeux qui te fait cet effet.

Ton regard la suit dans ses mouvements. T'es encore planté là avec la vaisselle dans les mains. Tu te reprends et fini de ranger. Il est tard, elle doit être épuisée.

« Ouais, je me sens bien. J'ai pas d'envie de changement particulier... »

La maison est à son image, il te semble. Tu t'es jamais demandé si tu changerais des trucs. Même si tu t'y sens bien, que c'est ici que tu appelles "ta maison", c'est chez Ofelia avant tout et tu ne penses pas pouvoir te défaire de ce sentiment bientôt. En plus, la décoration, ça n'a jamais été ton truc. Tu vivais dans des appartements que tes colocataires personnalisaient et tu faisais avec sans te poser de questions. On t'a trop longtemps enseigné à être discret et à pas déranger pour que tu oses t'imposer sur ce terrain-là.

« Regardons quelque chose, ouais. »

Les mots qu'elle a utilisés te rendent anxieux. La trouille. La trouille de son ex, tu devines, mais ça te dit pas pourquoi ce sentiment-là plus qu'un autre. Tu l'observes encore, à la recherche d'une réponse qui ne sera pas écrite sur son front, pourtant. T'aimerais avoir le courage de lui demander de quoi elle a peur et ce que tu peux faire pour elle. Tu l'as pas. A la place, tu t'installes et poses ton bras sur le dossier du canapé, l'air de rien. Une sorte d'invitation silencieuse à se blottir contre toi si c'est ce qui lui fait le plus envie, ce soir. Tu diras rien. Tu poseras pas les questions qui te traversent l'esprit quand vous vous comportez ainsi.

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